Pierre III de Pardaillan de Gondrin d’Antin, docteur en théologie, chanoine de Paris et de Strasbourg, abbé d’Arremare, de Montieramey et de Lire. 98^e évêque et duc de Langres, pair de France, nommé en avril 1724, sacré le 27 décembre 1725. Il entra la même année à l’Académie française et fut nommé membre honoraire de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres. Ce prélat était le fils de Louis-Antoine de Pardaillan de Gondrin d’Antin et de Julie-Françoise de Crussol d’Uzès. Il mourut le 2 novembre 1733 au château de Bougey, Franche-Comté. Son corps fut transporté à Langres et inhumé dans le chœur de la cathédrale.

Les armes attribuées à Pierre de Pardaillan par P. Anselme, celles que décrit M. Guigard, dans l’Armorial du bibliophile, pour Louis-Henri de Pardaillan, grand-père de l’évêque, sont incomplètes. Ces auteurs omettent le 9^e quartier de la description qui suit, quartier qui se trouve, cependant, et dans les armes du sceau de l’évêque de Langres, et dans celles du fer qui orne les ouvrages provenant de la bibliothèque de son aïeul : Parti de quatre traits et coupé d’un : au 1, d’argent, à un lion de gueules accompagné en orle de sept écussons de sinople chargés d’une fasce d’or (qui est d’Espagne-Montespan) ; au 2, d’azur, à un lion d’or armé et lampassé de geules (qui est de Saint-Lary) ; au 3, d’azur, à une cloche d’argent bataillée de sable (qui est de Bellegarde) ; au 4, coupé contre-flamboyant d’azur et d’argent (qui est de Termes) ; au 5, d’argent, à trois fasces ondées d’azur (qui est de Pardaillan) ; au 6, d’azur, à un vase d’or (qui est d’Orbessan) ; au 7, d’or, à quatre pals de geules (qui est de la Barthe-aux-Thermes) ; au 8, parti : au 1, d’or, à trois tourteaux de geules ; au 2, d’or à une clef de sable (qui est d’Antin) ; au 9, d’azur, à une fasce haussée d’argent, accompagnée en chef d’une fleur de lys d’or et en pointe d’un lion aussi d’or (qui est de Zamet) ; au 10, fascé ondéenté d’argent et de geules de six pièces (qui est de Rochechouard). Sur le tout : d’or (alias de geules), à une tour à trois tourelles de geules (alias d’or), accompagnée en chef de trois têtes de More de sable tortillées d’argent (qui est de Castillon-en-Médoc) .

Source : DAGUIN (Arthur), Les évêques de Langres. Etude épigraphique, sigillographique et héraldique, Mémoires de la Société historique et archéologique de Langres, Tome III, Langres, Paris, 1877.