Aimé
Petit, né le 28 avril 1887 à Is-sur-Tille,
Côte-d'Or. Sergent au 221e
régiment d'infanterie. Classe 1905-1907.
Mort pour la France le 21 août 1914 à l'hôpital de
Sainte-Marie-aux-Mines,
Alsace.
Jugement tenant lieu d'acte de décès du tribunal civil de première
instance de Langres, Haute-Marne, du 26 juillet 1917. Transcrit
sur les registres de l'état civil de Langres, Haute-Marne, le 4
août 1917.
Victor Albert Thomassin, né le 31 mai 1886 à Noyers, Haute-Marne. Célibataire. Domicilié à Rolampont au moment de la déclaration de guerre avec l'Allemagne. Soldat de 2e classe au 221e régiment d'infanterie. Classe 1906. Mort pour la France. Porté disparu le 22 août 1914 au combat du col de Sainte-Marie-aux-Mines, Haut-Rhin. Jugement tenant lieu d'acte de décès du tribunal civil de première instance de Langres, Haute-Marne du 21 mai 1920. Transcrit sur les registres de l'état civil de Rolampont, Haute-Marne, le 12 juin 1920.
Domestique agricole, résidant
à Rolampont, il était le fils de Célestin Thomassin et de Adélaïde
Fort, domiciliés à Rolampont.
N° matricule du recrutement : 1253, classe 1906.
Signalement : cheveux et sourcils blonds, yeux bleus, front découvert,
nez moyen, bouche moyenne, menton rond, visage ovale, taille 1 m 60.
Classé dans la première partie de la liste en 1907, bon pour le service
armé, par décison du conseil de révision.
Détail des services et mutations diverses : inscrit sous le n° 26 de la
liste dans le canton de Neuilly. Parti le 8 octobre 1907 pour le 149e
régiment d'infanterie, comme appelé (art. 18 de la loi.) Arrivé au
corps le dit jour. Soldat de 2e
classe, le 8 octobre 1907. Certificat de bonne conduite accordé. Passé
sans disponibilité dans l'armée active, le 25 septembre 1909. Rappelé à
l'activité au 21e
régiment d'infanterie par décret du 1er août
1914, arrivé au corps le 3
août 1914. Parti aux armées du Nord et du Nord-est, le 5 août 1914.
Disparu le 22 août 1914 à Sainte-Marie-aux-Mines. Déclaré décédé le 22
août 1914, par le jugement du tribunal de Langres, en date du 21 mai
1920.
Cf. http://archives.haute-marne.
Gaston
Trinquesse,
né le 22
mars 1891 à Rolampont, Haute-Marne où il résidait en dernier
lieu comme ses parents. Sergent au 21e
régiment d'infanterie, 10e
compagnie n° de matricule 5645. Mort pour la France le 11
octobre 1914 à 16 heures à Aix-Noulettes, Pas-de-Calais. La
constatation du décès n'a pu être faite Gaston Trinquesse
ayant été tué sur le champ de bataille. Acte de décès dressé
par Pascal Mongis, lieutenant au 21e
régiment d'infanterie, officier de l'état civil sur la déclaration
de Charles Auguste Aubry, adjudant au 21e
régiment d'infanterie, 6e
compagnie, 41 ans et de Joseph Démeron, caporal au 21e
régiment d'infanterie, 21e
compagnie mitrailleuses, 26 ans, témoins. Acte transcrit sur les
registres de l'état civil de Rolampont le 31 décembre 1915.
Victor Henri Loccidal, né le 21 juillet 1892 à Droyes, Haute-Marne. Célibataire, domicilié en dernier lieu à Rolampont. Soldat de 2e classe au 152e régiment d'infanterie, 3e compagnie. Matricule 7276. Classe 1912. Mort pour la France, tué sur le champ de bataille le 21 septembre 1914 au Spitzemberg, près de Saint-Dié, Vosges. Acte de décès dressé le 24 septembre 1914 à 11 heures à Saint-Dié par Jules Marie Elisé Blondel, lieutenant, officier de l'état civil, sur la déclaration d'Eugène Jacquot, sergent-major au 152e régiment d'infanterie, 26 ans et de Charles Fleurette, soldat de 2e classe au 152e régiment d'infanterie, 26 ans. Acte transcrit sur les registres de l'état civil de Rolampont, Haute-Marne, le 28 février 1916 .
Jean Célestin Culminique, né le 12 décembre 1893 à Rolampont, Haute-Marne. Chasseur de 2e classe au 3e bataillon de marche d'infanterie légère d'Afrique, 1re compagnie, n° de matricule 6553. Mort pour la France le 9 novembre 1914 à 6 heures du matin sur le champ de bataille au canal d'Yperlée, Belgique. Acte dressé par Lucien Albert Anatole Lafargue, lieutenant au 3e bataillon de marche d'infanterie légère d'Afrique, officier de l'état civil, sur la déclaration de Tho, adjudant, 1re compagnie, 3e bataillon de marche, 31 ans, demeurant au Kef, cultivateur et de Raymond Bonnore, sergent, 28 ans, demeurant à Argelès-sur-mer, Pyrénées-orientales, comptable, 1re compagnie, 3e bataillon de marche, témoins. Acte transcrit sur les registres de l'état civil de Rolampont, Haute-Marne, le 15 juin 1915.
Victor Leclerc, né le 25 juillet 1893 à Rolampont, Haute-Marne. Soldat de 2e classe à la 24e compagnie du 352e régiment d'infanterie, immatriculé sous le n° 8231. Classe 1913. Domicilié en dernier lieu à Rolampont, Haute-Marne, où résidaient ses père et mère. Mort pour la France le 12 novembre 1914 à treize heures. Tué sur le champ de bataille à Bucy-le-Long, Aisne. Acte de décès du 16 novembre 1914 dressé à 10 heures à Acy-le-Haut, Aisne, par Louis Joseph Julien Bouilloux, sous-lieutenant, officier chargé des détails, officier de l'état civil sur la déclaration de Célestin Augustin Boisson, 25 ans, caporal à la 24e compagnie et de Zéphyrin Louis Henri Thomet, 23 ans, soldat à la même compagnie, témoins. Acte transcrit sur les registres de l'état civil de Rolampont, Haute-Marne, le 16 novembre 1915.
Lucien
Maurice Hunsiker,
né
à Saint-Dizier, Haute-Marne. Célibataire. Domicilié en dernier
lieu à Rolampont, Haute-Marne. Soldat de 2e
classe au 149e
régiment
d'infanterie, 12e
compagnie, n° matricule 9056. Mort pour la France à Mont-Saint-Eloge,
Pas-de-Calais, à l'âge de 20 ans, par suite de coup de feu au
combat, le 14 janvier 1915, à huit heures. Acte de décès reçu
à Bethonsart, Pas-de-Calais, le 15 janvier 1915 par Paul
Toussaint, capitaine au 149e
régiment d'infanterie, officier de l'état civil, qui n'a pu
constater le décès en raison de son éloignement du champ de
bataille, sur la déclaration de Maxime Demontrond, 23 ans,
sergent-fourrier et Georges Fischel, 32 ans, caporal-fourrier,
tous deux au 149e
régiment
d'infanterie, témoins. Acte transcrit sur les registres de l'état
civil de Rolampont, Haute-Marne, le 11 août 1916.
Marcel Didier Félicien Fourneret, né le 21 novembre 1891 à Constantine, Algérie. Soldat de 2e classe au 154e régiment d'infanterie. Classe 1911. Mort pour la France le 29 janvier 1915. Tué sur le champ de bataille au Bois de la Guine, Marne. Acte de décès transcrit le 22 juin 1917 sur les registres de l'état civil de Paris, Xe arrondissement, Seine.
Paul Marcelin Jules Thomassin, né le 15 janvier 1890 à
Dampierre, Haute-Marne. Domicilié en dernier lieu à Rolampont.
Soldat de 2e
classe
au 370e
régiment
d'infanterie, 24e compagnie.
Classe 1910, n° de matricule 822 du recrutement de Langres. Mort
pour la France le 5 mars 1915 de ses blessures de guerre à l'hôpital
mixte de Raon-l'Étape, Vosges, à 2 heures du matin. Acte de décès
transcrit sur les registres de l'état civil de Rolampont, Haute-Marne,
le 23 août 1915.
Édouard Victor Émile Brosser, né le 2 janvier 1894 à Rolampont où il vécut en dernier lieu ainsi que ses parents. Aspirant au 109e régiment d'infanterie. Classe 1913. Immatriculé sous le n° 6912. Mort pour la France le 7 mars 1915. Tué à l'ennemi devant Notre-Dame de Lorette, Pas-de-Calais. Acte de décès dressé le 21 mars 1915 à Hersin, Pas de Calais, par Gustave Urbain de Brousse, lieutenant au 109e régiment d'infanterie, officier de l'état civil sur la déclaration de Gaston Lamarche, soldat de 2e classe et de Paul Poirot, soldat de 1re classe au 109e régiment d'infanterie. Acte transcrit sur les registres de l'état civil de Rolampont, Haute-Marne, le 4 mai 1915.
Albert Batoux, né le 7 avril 1894 à Plailly, Canton de Senlis, Oise. Célibataire. Ses parents vivaient à Rolampont. Soldat de 2e classe à la 3e compagnie du 170e régiment d'infanterie. Classe 1914. Matricule 4969. Domicilié en dernier lieu à Neuilly-l'Evêque, Haute-Marne. Mort pour la France le 14 mars 1915. Tué aux tranchées par un éclat d'obus à Mesnil-les-Hulus, Marne à trois heures du soir. Acte de décès dressé le 1er avril 1915 à 2 heures du soir à Saint-Amand-sur-Fion, Marne par Jules Claude Antoine Brenant, lieutenant, officier payeur du 170e régiment d'infanterie, officier de l'état civil, sur la déclaration de Maurice Lecuret, 24 ans, caporal à la 3e compagnie du 170e régiment d'infanterie et de Maurice Alt, 24 ans, caporal à la même compagnie. Acte de décès transcrit sur les registres de l'état civil de Rolampont, Haute-Marne, le 12 février 1916.
Gustave Louis André, né le 31 décembre 1889 à Rolampont. Célibataire. Soldat au 149e régiment d'infanterie. Mort pour la France le 11 mai 1915 au combat d'Aix-Noulette, Pas-de-Calais. Jugement déclaratif de décès rendu sur requête par le tribunal civil de 1re instance de Langres, Haute-Marne, le 28 octobre 1920. Transcrit sur les registres de l'état civil de Rolampont, Haute-Marne, le 15 novembre 1920.
Garçon meunier, demeurant à
Rolampont, fils de Louis André et Françoise Matuchet, domiciliés à
Rolampont.
N° de matricule au recrutement 1224, classe de mobilisation 1909.
Signalement : cheveux et sourcils châtins, yeux châtains, front large,
nez aquilin, bouche moyenne, menton rond, visage ovale, taille 1 m 66.
Détail des services et mutations diverses : classé dans la 1re
partie de la liste en 1910. Bon pour le service. Inscrit sous le n° 59
de la liste dans le canton de Neuilly-l'Evêque. Incorporé au 149e régiment d'infanterie à compter du 5
octobre 1910 comme appelé (art. 18 de la loi.) Arrivé au corps et
soldat de 2e
classe le dit jour. Certificat de bonne conduite accordé. Passé en
disponibilité de l'armée active le 25 septembre 1912. Rappelé à
l'activité par ordre d'appel individuel (art. 40 de la loi du 21 mars
1905) le 31 juillet 1914. Affecté au 149e régiment d'infanterie. Arrivé au
corps le 1er août 1914. Parti aux armées du Nord
et du Nord-est le 3 août 1914. Disparu le 11 mai 1915 à Aix-Noulette.
Mort pour la France.
Cf. http://archives.haute-marne.
Victor Gallier, né le 21 mai 1894 à Rolampont, Haute-Marne, où fut fixé son dernier domicile. Soldat au 3e bataillon de chasseurs à pied. Mort pour la France au combat de Noulette, Pas-de-Calais, le 14 mai 1915. Jugement déclaratif de décès rendu sur requête par le tribunal civil de 1re instance de Langres, Haute-Marne, le 9 décembre 1920. Transcrit sur les registres de l'état civil de Rolampont, Haute-Marne, le 24 décembre 1920.
Georges René Gallissot, né le 26 septembre 1889 à Neuilly-l'Evêque, domicilié en dernier lieu à Rolampont. Soldat de 2e classe au 21e régiment d'infanterie, 5e compagnie. Mort pour la France sur le champ de bataille à Notre-Dame de Lorette le 18 mai 1915 à 19 heures. Acte dressé le 28 mai 1915 à Hersin-Coupigny par Pascal Mougis, lieutenant au 21e régiment d'infanterie, officier de l'état civil sur la déclaration d'Emmanuel Louis Mauvielle, brancardier au 21e régiment d'infanterie, 5e compagnie, âgé de 27 ans et de Marius Pique, soldat de 1re classe au 21e régiment d'infanterie, 5e compagnie, âgé de 22 ans, témoins. Le décès n'ayant pu être constaté, Georges René Gallissot étant mort à l'ennemi. Acte transcrit sur les registres de l'état civil de Rolampont le 24 juillet 1915.
Clément Garnier, G. de Bie, mort pour la France le 24 mai 1915.
Joseph Victor Singer, célibataire, domicilié en dernier lieu à Rolampont, Haute-Marne où vivaient ses parents. Maître pointeur à la 4e batterie du 62e régiment d'artillerie, n° de matricule 3527. Mort pour la France au combat de Lorette sur le champ de bataille, le 25 mai 1915 à 18 heures. Acte dressé sur le champ de bataille au combat de Lorette, le 25 mai 1915 à 19 heures par Jules Ernest Munier, chef d'escadron au 62e régiment d'artillerie, officier de l'état civil, sur la déclaration de Joseph Marie Laffont, 22 ans, sous-lieutenant à la 4e batterie du 62e régiment d'artillerie et d'Eugène Paul Roussel, 28 ans, maréchal des Logis à la 4e batterie du 62e régiment d'artillerie, témoins. Acte transcrit le 6 juillet 1915.
Constant Joseph Aubert, né à Langres, Haute-Marne. Célibataire, domicilié en dernier lieu à Rolampont, Haute-Marne, comme ses parents. Sapeur mineur à la 3e compagnie du 27e bataillon du 11e régiment du Génie. Mort pour la France à l'âge de 23 ans sur le champ de bataille à l'Altmatt-Ropf, Haute-Alsace, le 3 juin 1915 à 5 heures du soir. Acte de décès dressé le 3 juin 1915 à 5 heures du soir, à l'Altmatt-Ropf, Haute-Alsace, par Gabriel Laillat, capitaine commandant la 3e compagnie du 27e bataillon du 11e régiment du Génie, officier de l'état civil, sur la déclaration de Paul Fourmaux, 21 ans, sergent à la 3e compagnie du 27e bataillon du 11e régiment du Génie et de Joseph Hallé, 23 ans, caporal à la même compagnie, témoins. Acte transcrit sur les registres de l'état civil de Rolampont, Haute-Marne, le 30 décembre 1915.
Ernest René Nancey, né le 18 août 1891 à Rolampont, Haute-Marne, où célibataire, il habitait en dernier lieu. Soldat à la 11e compagnie du 174e régiment d'infanterie, 3e bataillon, immatriculé sous le n° 6145. Mort pour la France à Aix-Noulette le 13 juin 1915 à 14 heures. Acte de décès dressé le 15 juin 1915 à 10 heures à Barlin, Pas-de-Calais, par Maurice Gatinois, officier de détails, officier de l'état civil, sur la déclaration du sergent-major Léon Juin, 23 ans, et du sergent Lucien Giraud, 21 ans, tous deux de la 11e compagnie, témoins. Acte transcrit sur les registres de l'état civile de Rolampont, Haute-Marne, le 10 septembre 1915.
Fernand Alexandre Camille Durand né à Verbiesles, Haute-Marne, résidant en dernier lieu à Rolampont, Haute-Marne. Ses parents vivant à Langres, Haute-Marne. Soldat de 2e classe au 149e régiment d'infanterie, 12e compagnie, immatriculé sous le n° 14217. Mort pour la France à l'âge de 26 ans, le 1er février 1915 à 7 heures, par suite de coup de feu au combat à Aix-Noulette, Pas-de-Calais. Acte dressé le 6 février 1915 à Sains-en-Gohelle, Pas-de-Calais, par Paul Toussaint, capitaine au 149e régiment d'infanterie, officier de l'état civil, sur la déclaration de Charles Letonturier, 24 ans, sergent-major et de Maxime Demontrond, 22 ans, sergent-fourrier, tous deux du 149e régiment d'infanterie, témoins. Acte transcrit sur les registres de l'état civil de Rolampont, Haute-Marne, le 25 septembre 1915.
Louis Pioche, né le 25 février 1891 à Foulain, Haute-Marne. Célibataire, il vécut en dernier lieu à Rolampont avec ses parents. Soldat de 2e classe de la 5e compagnie du 170e régiment d'infanterie, matricule 1255. Mort pour la France dans les tranchées à l'est d'Aix-Noulette, Pas-de-Calais, le 15 juin 1915 à 22 heures. Tué par un éclat d'obus. Acte de décès dressé le 26 juin 1915 à 13 heures à Hersin, Pas-de-Calais, par Jules Claude Antoine Brenans, lieutenant, officier payeur du 170e régiment d'infanterie, officier de l'état civil, sur la déclaration de Gustave Saunier, 21 ans, sergent de la 5e compagnie du 170e régiment d'infanterie et de Victor Ribault, 32 ans, soldat de 2e classe de la même compagnie. Acte de décès transcrit sur les registres de l'état civil de Rolampont, Haute-Marne, le 13 janvier 1916.
Rémi Georges Michel, né le 7 janvier 1882 à Rolampont, Haute-Marne où il vécu en dernier lieu avec son épouse et ses parents. soldat de 2e classe au 4e régiment d'artillerie, 55e batterie groupe lourd. Plaque d'identité n° matricule 638 Langres. Mort pour la France à Camblain-l'Abbé, Pas-de-Calais, le 22 septembre 1915 à 22 heures. Acte de décès dressé le 22 septembre 1915 par Henri Mathieu François, officier d'administration de 2e classe, gestionnaire, officier de l'état civil sur la déclaration de Jacques Brilland, médecin aide major de 1re classe et d'Alphonse Cabon, médecin aide major de 1re classe. Acte de décès transcrit sur les registres de l'état civil de Rolampont le 12 décembre 1915.
Désiré Gustave Desgrés. Platrier, résidant à Rolampont, né le 2 janvier 1880, à Rolampont, fils de Nicolas dit Célestin Desgrés et de Clémentine Legoux, domiciliés à Rolampont.
N° matricule lors de son recrutement :
1028.
Signalement : cheveux et sourcils bruns, yeux chatains, front
ordinaire, nez moyen, bouche moyenne, menton rond, visage ovale, taille
1 m 70.
Détail des services et mutations diverses : parti le 15 novembre 1901
pour le 149e
régiment d'infanterie, comme appelé à l'activité. Arrivé au corps ledit
jour et immatriculé sous le n° 4767. Soldat de 2e
classe le 15 novembre 1901. Soldat de 1re
classe le 22 décembre 1903. Certificat de bonne conduite accordé. Passé
en disponibilité de l'armée active le 19 septembre 1904. Rappelé à
l'activité par décret du 1er
août 1914 (mobilisation générale.) Affecté au 21e
régiment d'infanterie. Arrivé au corps le 3 août 1914. Parti aux armées
du Nord et du Nord-est le 1er
juillet 1915. Blessé et évacué le 25 septembre 1915 à Souchez «plaies multiples par éclats d'obus.»
Il décède, le 30 septembre 1915, des suites de blessures de guerre, à
l'hôpital temporaire de Noeux-les-Mines. Il sera inscrit au tableau
spécial de la médaille militaire par décret du président de la
république, du 27 mai 1920 (JO du 22 octobre, p. 16253-16254.) «A
toujours servi en brave et excellent soldat, donnant en toutes
circonstances la valeur de son dévouement. Mort glorieusement pour la
France le 30 septembre 1915 en Artois.» Croix de guerre avec
étoile de bronze.
Cf. http://archives.haute-marne
André Marcel Berthelémy, né le 16 octobre 1896 à Bourbonnes-les-Bains, domicilié en dernier lieu à Paris. Ses parents vivaient alors à Rolampont. Aspirant au 109e régiment d'infanterie, n° matricule 12562. Mort pour la France sur le champ de bataille à hauteurs de Givenchy, Pas-de-Calais, le 10 octobre 1915. Acte de décès dressé le 18 octobre 1915 à Heuchin, Pas-de-Calais, par Gustave Urbain de Brousse, lieutenant au 109e régiment d'infanterie, officier de l'état civil, sur la déclaration de Georges Barroux, capitaine au 109e régiment d'infanterie et de Gaston Millot, sous-lieutenant au 109e régiment d'infanterie. Acte de décès transcrit sur les registres de l'état civil de Rolampont, Haute-Marne, le 9 janvier 1916.
Ernest Batoux, né le 12 octobre 1891 à Suresnes, Seine. Caporal au 152e régiment d'infanterie. Mort pour la France le 21 décembre 1915 à l'Hartmannsweiller Hopf, Alsace.
République française,
Au nom du peuple français,
Le tribunal civil de première instance de Langres séant au
Palais de justice de ladite ville, chef-lieu judiciaire du troisième
arrondissement communal de la Haute-Marne, a rendu le jugement
ci-après,
sur la requête dont la teneur suit :
A Messieurs les Président et juges composant le tribunal civil
de Langres,
Le procureur de la République a l'honneur d'exposer :
Qu'un procès-verbal de déclaration de decès rédigé par
l'officier remplissant les fonctions d'officier de l'état civil
au 152e
régiment d'infanterie sur la déposition du sergent-major
Vuillemin Maurice, indique que le caporal Batoux Ernest,
appartenant à cette unité, est mort pour la France le vingt-un
décembre mil neuf cent quinze à l'Hartmanssweiller Kopf par
suite de blessures reçues à l'ennemi ; que ce renseignement se
trouve confirmé par les énonciations d'un état des pertes
dressé par l'officier des détails du 152e
d'infanterie ; que Monsieur le ministre de la Guerre s'est assuré
que le nom de ce militaire ne figure pas sur les listes de
prisonniers parvenues jusqu'à ce jour ; que l'enquête
entreprise conformément aux prescriptions de l'article 89 du
Code civil a révélé que le service des successions militaires
a reçu divers objets ayant appartenu au caporal Batoux, que ces
objets ont été remis à son père qui n'a élevé aucune
objection pouvant faire naître quelque doute sur l'identité de
leur détenteur ; qu'aucun renseignement permettant de faire
douter de la réalité du décès du caporal Batoux n'est parvenu
au dépôt du 152e
régiment d'infanterie ;
Vu les articles 89, 90 et 92 du Code civil et la loi du trois décembre
mil neuf cent quinze ;
Requiert qu'il plaise déclarer constant le décès de Batoux
Ernest, né à Suresnes, Seine, le douze octobre mil huit cent
quatre-vingt-onze, de A... et de L... , caporal au 152e
régiment d'infanterie, mort pour la France le vingt-un décembre
mil neuf cent quinze à l'Hartmannsweiller Hopf, Alsace ;
ordonner la transcription à la date du jugement à intervenir
sur les registres de l'état civil de la commune de Rolampont,
dernier domicile légal du décédé, et dire qu'il sera fait
mention du jugement et de sa transcription en marge des registres
à la date du décès.
Au parquet de Langres le trente-un juillet mil neuf cent dix sept.
Le procureur de la République, signé : Le Proux de la Rivière.
Soit commis Monsieur le président du siège aux fins de rapport.
Langres, sept août mil neuf cent dix sept.
Le président du tribunal civil de Langres, signé : J. Lafont.
Le tribunal :
Vu la requête qui
précède dressée par Monsieur le procureur de la République le
trante-un juillet mil neuf cent dix sept ; - Vu l'ordonnance de
Monsieur Lafont Président en son rapport, Monsieur le procureur
de la République en ses conclusions verbales conformes à la
requête ; - Vu les articles 89, 90 et 92 du Code civil et la loi
du trois décembre mil neuf cent quinze, et adoptant les motifs
exposés en la requête sus-énoncée, après avoir délibéré :
Déclare constant le décès de BATOUX Ernest, caporal au 152e
régiment d'infanterie, né à suresnes, Seine, le douze octobre
mil huit cent quatre-vingt-onze, de A... et de L... ; - Dit que
que le dit Batoux Ernest est "mort pour la France" le
vingt et un décembre mil neuf cent quinze à l'Hartmannweiller
Kopf, Alsace, par suite de blessures reçues à l'ennemi ; - Dit
que le présent jugement tiendra lieu d'acte de décès et sera
inscrit à sa date sur les registres de l'état civil de la
commune de Rolampont, dernier domicile légal du dit Batoux ; -
Ordonne que le présent jugement et sa transcription seront
mentionnés en marge des registres à la date du décès.
Ainsi fait et jugé en audience publique par le tribunal civil de
première instance de Langres siégeant Messieurs J. Lafont président,
Davenot et Clerc juges en présence de Monsieur Le Proux de la
Rivière, procureur de la République, assistés de Maître
Dassigny, commis greffier.
Fait au Palais de justice à Langres le neuf août mil neuf cent
dix-sept.
Signé la minute : J. Lafont, Dassigny.
Visé pour timbre et enregistré gratis à Langres le dix-huit août
mil neuf cent dix-sept, f° 48, Ce 10, signé : de Poyen Bellisle.
En conséquence le président de la République française mande
et ordonne à tous huissiers sur ce requis de mettre le présent
jugement à exécution aux procureurs généraux et aux
procureurs de la République près les tribunaux de première
instance d'y tenir la main, à tous commandants et officiers de
la force publique de prêter main-forte lorsqu'ils en seront
legalement requis.En foi de quoi la minute du présent jugement a
été signée par le président et le comis greffier du tribunal.
Pour Grosse conforme délivrée à Monsieur le procureur de la République
sur sa réquisition.
Le greffier intérimaire du tribunal, signé : Dassigny.
Jugement transcrit sur les registres de l'état civil de Rolampont, Haute-Marne, le 20 août 1917.
Henri Boulanger, né le 9 mai 1878 à Neufchâteau, Vosges. Domicilié en dernier lieu à Rolampont, Haute-Marne, il fut l'époux d'Angèle Stanie Augusta Combrallier. Soldat de 2e classe au 360e régiment d'infanterie, 24e compagnie, immatriculé sous le n° 263, Neufchâteau, classe 1898. Mort pour la France à Camblain-l'Abbé, Pas-de-Calais, le 31 janvier 1916 à 5 h 30 du matin, des suites de blessures reçues sur le champ de bataille. Acte de décès dressé le 31 janvier 1916 à 8 heures du matin à Camblain-l'Abbé, Pas-de-Calais, par Gaston Pétat, officier d'administration de 2e classe, gestionnaire de l'ambulance 2/70, officier de l'état civil, sur la déclaration d'Auguste Martin, infirmier et de Jean-Baptiste Guiraud, aussi infirmier, témoins. Acte transcrit sur les registres de l'état civil de Rolampont, Haute-Marne, le 10 juin 1916.
Arthur Beurville, né le 14 juillet 1888 à Rolampont, Haute-Marne. Instituteur, après avoir servi dans le 21e régiment d'infanterie en garnison à Langres, il vécut à Rolampont. Il était l'époux de Mariette Jeanne Antunesse depuis 1911. Son père fut cordonnier à Rolampont. Sergent au 360e régiment d'infanterie, immatriculé sous le n° 01598 au corps, classe 1908, n° 99 au recrutement de Langres. Mort pour la France sur le champ de bataille, le 2 avril 1916 à Fleury-Douaumont, Meuse. Acte de décès transcrit sur les registres de l'état civil de Gillancourt, Haute-Marne, le 18 octobre 1916.
Charles Louis Desgrès, né le 14 juin 1899 à Rolampont, Haute-Marne, où il vécut en dernier lieu avec ses parents. Soldat de 2e classe au 172e régiment d'infanterie, compagnie de Mses de Regt n° 1 , immatriculé sous le n° 012569. Mort pour la France à la butte de Souain, canton de Suippes, Marne, le 28 mai 1916 à 5 heures du matin. Acte de décès dressé le 29 mai 1916 à 8 heures du matin à Suippes, Marne, par François Gay, lieutenant au 172e régiment d'infanterie, officier de l'état civil, sur la déclaration d'Émile Tissot, 24 ans et de Henri Dubois, 27 ans, soldats de 2e classe au 172 régiment d'infanterie, compagnie de Mses de Régt n° 1, témoins. Acte transcrit sur les registres de l'état civil de Rolampont, Haute-Marne, le 6 septembre 1916.
Marie Joseph Alexandre Michel, né le 18 février 1875 à Rolampont, Haute-Marne, où il vivait alors, veuf de Marie Louise Victorine Jaugey. Soldat au 51e régiment territorial d'infanterie, 5e compagnie, immatriculé sous le n° 554. Mort pour la France à l'hôpital du collège de Saint-Dié, Vosges, le 31 juillet 1916 à 10 heures du soir. Acte reçu en mairie de Saint-Dié, Vosges, par Jean Baptiste Ferry, adjoint et par délégation spéciale remplissant les fonctions d'officier de l'état civil, le 31 juillet 1916, sur la déclaration de Charles Humbert, 42 ans et Dominique Toussaint, 61 ans, employés, demeurant à Saint-Dié, Vosges. Acte transcrit sur les registres de l'état civil de Rolampont, le 14 août 1916.
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Transcription d'une carte adressée par Edmond CADET le 31 juillet 1916 à sa sœur Cécile
Orthographe non rectifiée
«Ma chère Cécile
«J'ai à vous annoncer encore une bien triste nouvelle. Henri THEVENOT vient d'être tué par un obus à la tranchée à 11 heures du matin. Il est mort sur le coup, sa plus grave blessure était affreuse à voir : la tête était presque séparée du corps. Il attendait la soupe et était assis avec ses copains sur un banc dans la tranchée, à coté de leur gourbi quand une rafale d'obus s'est amener. C'est le premier qui les a tuer. Il y a quatre tuer et quatre grièvement blessés. Le sergent KENER est du nombre des tuer, MICHEL de ROLAMPONT est affreusement blessé, ses deux jambes sont broyées
«Un des blessés que j'ai aider à transporter m'a raconter comme ça s'est passé. Ce blessé n'avait que la jambe gauche cassée. Le grand MARCHAND de CHAMPLITTE est du nombre des blessés et a également bien du mal. Je ferai le nécessaire pour H. THEVENOT. Je crois qu'on va l'enterrer à LESSEUX. Je ferai mon possible pour qu'il est un cercueil. Ce qu'il y a de malheureux c'est que nous sommes relever la nuit prochaine il ......
«Henri a été tuer en face le milieu du pays d'HERBAUPAIRE petit pays qui se trouve devant LUSSE au pied de la côte 607. Ces deux derniers pays sont occupés par les boches. Je vous embrasse
«E CADET
«Vous ferai ce que vous jugerez à propos au sujet de la famille.»
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Transcription d'une lettre du 2 août 1916 adressée par Edmond CADET à sa sœur Cécile
Orthographe non rectifiée
« Ma chère Cécile
«Tu dois avoir reçu ma lettre du 31 dernier dans laquelle je t'annonçais la mort d'H. Thevenot tué dans la matinée de cette journée.
«La compagnie a été relevée dans le milieu de la nuit suivante pour venir vers nos anciennes positions à la gauche de notre secteur. Quelques hommes et un caporal, celui d'Henri ont été désigner pour rester et s'occuper des morts. J'ai demander à rester avec eux ce qui m'a été accorder. PECHINET qui est menuisier a ...... toujours dévouer dans ces occasions c'est occuper des cercueils, nous avons creuser les fosses et fait des croix et couronnes. L'enterrement a eu lieu a deux heures de l'après-midi le premier Août. Un aumonier du régiment en a fait la cérémonie habituel. Nous n'étions pas beaucoup de monde à l'enterrement, le capitaine qui est venu quand la relève a été faite, les quelques hommes que nous étions rester, trois officiers du 115 ter qui se trouvait là et une demi douzaine d'habitants de Lesseux les familles JEANDEL et CHRETIEN on ne pourait trop remercier ces gens là pour ce qu'ils ont fait pour nos morts et blessés qui avaient été apporter chez JEANDEL les jeunes filles de la maison se sont charger de tout ; toilette des blessés enfin tout ce qu'il y avait à faire. Elles ont habiller une grange et installer un autel, apporter des fleurs. Elles ont tout ce qui leur faut pour ce cas car depuis deux ans elles en (lire : ont) déjà tellement vue passer chez eux. Les demoiselles CHRETIEN nous ont apporter également des fleurs. Nous avons remercier ces deux familles de ce qu'ils ont fait.
«Le cimetière ou sont enterrer nos morts se trouve au bord de la route à droite en entrant à Lesseux en face de la maison CHRETIEN qui est la première à gauche. Je joint un petit croquis pour faire voir où est H. Thévenot, le sergent KENERT se trouve le premier du coté de Lesseux, H. Thevenot le second, ANGLADE le troisième, LUCAS le quatrième.
«Je n'ai pas le temps de vous en dire davantage. Je suis en bonne santé. J'espère que vous êtes de même. Je vous embrasse tous surtout maman et les enfants.
E CADET»
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Henri Edmond Abel CADET dit Edmond, né le 5 octobre 1874 à Cusey, Haute-Marne, s'adresse ici à sa soeur Cécile. Il servit selon toute apparence aux côtés d'Henri THEVENOT (*) au 51e régiment d'infanterie territoriale. Il rentrera de la guerre et travaillera à la ferme familiale. Célibataire, il décèdera dans son village natal le 22 juillet 1946.
Edmond avait un frère, Emile, lui aussi agriculteur à Cusey et mobilisé comme lui aux environs de Lesseux.
Emile Auguste CADET dit Emile, né le 24 septembre 1872 à Cusey, rentrera de la guerre et travaillera avec son frère. Comme lui il décèdera célibataire à Cusey le 5 avril 1956.
D'une fratrie de huit enfants, Edmond et Emile étaient les cousins issus de germains d'Henri THEVENOT. Dans une autre lettre Edmond donnera à son frère Emile des explications sur les obsèques d'Henri THEVENOT, tué au cours des combats.
(*) Enfant de Cusey mort pour la France.
© 11.02.2005 - Transcriptions & commentaires de M. Henri Thevenot de Cusey, http://www.cusey.com . Avec son aimable autorisation.
Henri Vidart, né le 31 juillet 1896 à Rolampont, Haute-Marne. Soldat de 2e classe au 31e bataillon de chasseurs à pied. N° de matricule au corps 3574. Classe 1916. Mort pour la France, tué à l'ennemi le 6 septembre 1916 à Soyécourt, Somme. Acte de décès transcrit sur les registres de l'état civil de Rolampont, Haute-Marne, le 15 décembre 1916.
Émile Pierre Dandrelle, né à Rolampont, Haute-Marne, le 21 décembre 1893. Célibataire. Soldat au 3e bataillon de chasseurs à pied. Mort pour la France le 6 septembre 1916 au combat de Soyécourt, Somme. Jugement tenant lieu d'acte de décès rendu le 10 septembre 1921 par le tribunal civil de 1re instance de Langres, Haute-Marne. Jugement transcrit sur les registres de l'état civil de Rolampont, Haute-Marne, le 3 octobre 1921.
Joseph Gallier, né le 28 août 1874 à Rolampont, Haute-Marne où il vécut en dernier lieu. Il fut l'époux de Lucile Blanche Irma Demongeot. Soldat de 1re classe du 54e régiment d'infanterie territoriale, 1re compagnie, immatriculé sous le n° 374 du recrutement de Langres, Haute-Marne. Mort pour la France à Auve, Marne, le 13 décembre 1916 à 17 heures 30 des suites de maladie contractée en service. Acte dressé le 14 décembre 1916 par Christophe Collomb, officier d'administration de 1re classe, gestionnaire, officier de l'état civil, sur la déclaration du caporal Gérard de la 14 section d'infirmiers militaires, 29 ans et de Lesconnec, soldat à la 14 section d'infirmiers militaires, 36 ans, témoins.
Camille dit Albert Parmain, né le 17 octobre 1886 à Rolampont, Haute-Marne où, célibataire, il vécut en dernier lieu comme ses parents. Caporal à la 21e compagnie du 221e régiment d'infanterie, numéro de matricule au corps 16678, 1273 au registre du recrutement de Langres. Mort pour la France à Maisons de Champagne près Ripont, Marne, tué sur le champ de bataille par des éclats d'obus, le 13 mars 1917, à 3 heures du soir. Acte de décès dressé le 16 mars 1917 à 4 heures du soir à Hans, Marne, par Armand Perret, lieutenant, officier payeur au 221e régiment d'infanterie, faisant fonction d'officier de l'état civil, sur la déclaration de Claude Paul Oudry, soldat de 2e classe à la 21e compagnie du 221e régiment d'infanterie, 32 ans, cultivateur à La Malachère, canton de Rioz, Haute-Saône et de Florent Desvoges, soldat de 2e classe à la 21e compagnie du 221e régiment d'infanterie, 36 ans, horticulteur à Troyes, Aube, témoins.
Léon Louis Raclot, né le 1er août 1891 à Paris XVIe arrondissement. Marié à Léonce Alexandrine Dangréau. Il avait son domicile légal à Rolampont. Soldat au 7e bataillon du Génie. Mort pour la France le 4 (5) mai 1917 au combat de Loivre-Bernéricourt, Marne. Jugement déclaratif de décès du 7 janvier 1921 rendu par le tribunal civil de 1re instance de Langres rectifié par jugement du même tribunal en date du 9 septembre 1922. Jugements transcrits sur les registres de l'état civil de Rolampont les 18 janvier 1921 et 15 septembre 1922.
Émile Louis Célestin Belime, né le 22 octobre 1997 à Rolampont, Haute-Marne, où il vécut en dernier lieu ainsi que ses parents. Chasseur de 2e classe à la 7e compagnie du 61e bataillon de chasseurs à pied, n° de matricule 6696. Mort pour la France à la ferme de Froidemont, commune de Braye-en-Laonnais, Aisne, sur le champ de bataille, le 5 juin 1917 à 3 heures du matin. Acte de décès dressé le 5 juin 1917 à 3 heures du matin à la ferme de Froidemont, commune de Braye-en-Laonnais, Aisne, par Louis Bodard, chevalier de la légion d'honneur, Croix de guerre, chef de bataillon commandant, officier de l'état civil, sur la déclaration de Marie Cottin, sergent au 61e bataillon de chasseurs, 25 ans et de Théodore Trépy, 33 ans, caporal au 61e bataillon de chasseurs, témoins. Acte transcrit sur les registres de l'état civil de Rolampont, Haute-Marne, le 27 août 1917.
Pierre Henri Léon Rousselle, né le 1er août 1897 à Rolampont. Soldat de 2e classe au 152e régiment d'infanterie, n° de matricule 16621. Mort pour la France au plateau de Vauclerc, Aisne, le 25 juillet 1917 par suite de blessures reçues sur le chmp de bataille. Inhumé tranchée de la sapinière. Acte de décès dressé à Courthiésy, Marne, par Jules Carbillet, sous-lieutenant au 152e régiment d'infanterie, officier de l'état civil, le 3 août 1917 sur la déclaration de Bernard Valton, sous-lieutenant à la 1re compagnie et de Georges Poincot, caporal-fourrier à la 1re compagnie du 152e régiment d'infanterie. Acte transcrit sur les registre de l'état civil de Rolampont, Haute-Marne, le 30 septembre 1917.
Louis Raymond Didier Mielle, né le 12 mars 1899 à Rolampont, Haute-Marne. Célibataire il vécut comme ses parents à Rolampont. Soldat de 2e classe au 287e régiment d'infanterie, 18e compagnie, n° de matricule 1214, recrutement de Langres, classe 1916. Mort pour la France à Verdun, Meuse, le 26 août 1917 à 20 heures trente, des suites de blessures de guerre. Acte de décès dressé le 26 août 1917 par Louis Albert Fritz, officier d'administration de 3e classe, gestionnaire de l'ambulance 6/6, officier de l'état civil, sur la déclaration de Louis Pascal Saint-Martin, sergent à l'ambulance 6/6 et d'Eloi Jean Fauries, infirmier à l'ambulance 6/6, témoins. Acte transcrit sur les registres de l'état civil de Rolampont, Haute-Marne, le 17 décembre 1917.
Jules Louis Auguste Maire, né le 3 mars 1878 à Poinson-les-Nogent, Haute-Marne. Soldat de 2e classe à la 7e compagnie, 161e régiment d'infanterie. Célibataire, domicilié en dernier lieu à Rolampont. Tué sur le champ de bataille. Mort pour la France au secteur de Louvemont-Beaumont, Meuse, le 29 août 1917 à 21 heures. Acte de décès dressé par Joseph Ambroise, sous-lieutenant au 161e régiment d'infanterie, Croix de guerre, officier de l'état civil qui n'a pu s'assurer du décès, n'étant pas sur les lieux, sur la déclaration de Louis Botton, soldat de 2e classe à la 7e compagnie du 161e régiment d'infanterie, 30 ans et de Pierre Rouchy, caporal de la 7e compagnie du 161e régiment d'infanterie, Croix de guerre, 21 ans. Acte transcrits sur les registres de l'état civil de Rolampont, Haute-Marne, le 30 décembre 1917.
Jules Alphonse Geoffroy, né à Bologne, Haute-Marne, le 19 février 1888. Époux de Joséphine Appoline Dodin, il vécut en dernier lieu à Rolampont, Haute-Marne. Maréchal des logis du 81e régiment d'artillerie lourde. Mort pour la France à Brest, rue Lannouron, le 11 septembre 1917 à 7 heures du soir. Acte reçu en mairie de Brest, le 12 septembre 1917 à 16 heures trente, par Ernest Hervagault, adjoint au maire de Brest, sur la déclaration de Hervé Le Roux, 64 ans et de Tanguy Cabon, 47 ans, gardiens aux hôpitaux maritimes, domiciliés à Brest. Acte transcrit sur les registres de l'état civil de Rolampont, Haute-Marne, le 12 juin 1918.
Discours de M. Henri Renard, adjoint, prononcé à Rolampont le 23 février 1923
Le cimetière de Rolampont reçoit encore
aujourd'hui le corps d'un combattant de la grande guerre Jules
Alphonse Geoffroy, décédé à l'hôpital de Brest à l'âge de
29 ans, mort pour la France le 11 septembre 1917.
Bien que n'étant pas né à Rolampont, Geoffroy est inscrit sur
notre monument à cause de ses relations de famille.
Il a séjourné parmi nous pendant quelques années, employé
comme ouvrier chez différents patrons.
Puis à l'appel de 1914, il est parti comme tant d'autres vers le
péril, l'honneur et la mort.
Et aujourd'hui nous lui rendons les honneurs funèbres, après
les avoir déjà rendus à ses deux beaux-frères.
Certaines familles ont ainsi payé un lourd tribut dans les
sacrifices qu'elles ont faits à la Patrie.
Nous nous inclinons respectueusement devant ses restes, au nom de
la municipalité et de toute la commune.
Et nous adressons nos sincères condoléances à sa famille entière,
spécialement à sa veuve et ses deux enfants."
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Discours de M. Jean Brosser, conseiller municipal, président de la section locale de l'Unca, prononcé à Rolampont le 23 février 1923
Maréchal des logis Geoffroy Jules, classe
1909.
Mobilisé au 20e
escadron du Train des équipages Geoffroy est immédiatement
dirigé sur le front et occupe un secteur particulièrement
dangereux, celui de Ypres où il restera plus d'un an.
Du Train des équipages ce sous-officier est versé au 81e
régiment
d'artillerie lourde puis presque aussitôt dans les tanks.
Il est un des premiers à faire partie de cette arme nouvelle et
après une période très courte d'apprentissage il part avec son
groupe pour la première attaque.
Le jour fixé pour l'assaut l'ennemi a fuit sans combat et c'est
ainsi que Geoffroy assiste à la libération d'une vaste partie
du champ de bataille, de Noyon, et de nombreux villages.
Quelques temps après le groupe du maréchal des logis Geoffroy
est de nouveau dirigé sur le front ; il s'agit de la grande
offensive de Champagne qui devait permettre le percement des
lignes allemandes.
Malheureusement les résultats n'ont pas été ceux que l'on
attendait. Pourtant le groupe de Geoffroy réussit au prix de
difficultés inouïes à avancer de plus de 4 kilomètres après
avoir conquis les tranchées une à une.
Geoffroy qui s'était battu avec rage a eu son appareil détruit.
Ne pouvant plus combattre il revient dans les lignes ennemies et
malgré les bombardements et les gaz, il sauve un de ses
camarades et ramène dans nos lignes son capitaine blessé.
Mais mortellement atteint par les gaz il meurt pour la France le
11 septembre 1917.
Cette belle conduite au feu est un exemple de courage et de
vaillance rares.
Mon cher camarade vous pouvez dormir tranquille auprès de nos
glorieux frères d'armes. Comme eux et comme tous ceux qui
restent sur les champs de bataille.
Tous vous avez bien mérité de la Patrie !
Nicolas Édouard Caillet, né le 27 août 1877 à Champlitte, Haute-Saône. Sapeur conducteur de 1re classe compagnie 15/73 du 7e régiment de Génie, immatriculé sous le n° 189, recrutement de Langres, classe 1897. Marié à Marie Elise Boileau. Domicilié en dernier lieu à Rolampont, Haute-Marne. Mort pour la France à Dannemarie, Haut-Rhin, le 30 octobre 1917, à une heure, des suites de blessures contractées en service commandé. Acte de décès dressé le 30 octobre 1917, à 11 heures, Dannemarie, Haut-Rhin, par Charles Lépousé, officier d'administration de 2e classe, gestionnaire de l'ambulance 2/18, officier de l'état civil, sur la déclaration d'Edgard Chaigneau, caporal-infirmier, 26 ans et de Pierre Thomas, infirmier, 31 ans, témoins. Acte transcrit sur les registres de l'état civil de Rolampont le 22 février 1918.
Henri Alfred Joubert, né le 24 janvier 1889 à Rolampont, Haute-Marne où il vécut en dernier lieu avec ses père et mère. Il était l'époux de Jeanne Marthe Joséphine Boudeville. Mort pour la France au combat de Parny-Filain, Aisne, le 23 octobre 1917 à 5 heures 30 du matin. Sergent au 68e bataillon de chasseurs, immatriculé sous le n° 1170 au recrutement de Langres, classe 1909. Acte de décès dressé le 24 octobre 1917 à 10 heures du matin à Chassemy, Aisne, par le sous-lieutenant Léothaud, officier des détails du 68e bataillon de chasseurs, officier de l'état civil, sur la déclaration de Jean François Régis Roux, 30 ans et de Félix Leydier, 36 ans, brancardiers au 68e bataillon de chasseurs, témoins. Acte transcrit sur les registres de l'état civil de Rolampont, Haute-Marne, le 25 février 1918.
Marcel Eugène Bligny, né le 13 juin 1888 à Rolampont, Haute-Marne où son père était cultivateur. Adjudant au régiment de marche de la légion étrangère. Immatriculé au Corps sous le n° 43502, classe 1906, n° 73 au recrutement de Langres. Mort pour la France sur le champ de bataille, le 10 novembre 1917 au secteur de Royaumeix-Flirey, Meurthe-et-Moselle. Acte de décès transcrit sur les registres de l'état civil de Cherbourg, Manche, le 1er juin 1918.
Pierre Joseph Duplessy, né à Troyes, Aube, le 18 février 1897. Célibataire. Ses parents vivaient alors à Rolampont, Haute-Marne. Soldat au 152e régiment d'infanterie, 7e compagnie. Mort pour la France le 21 janvier 1918 à sept heures trente à l'hôpital militaire de Lunéville. Acte de décès reçu le 28 janvier 1918 en la mairie de Lunéville, transcrit sur les registres de l'état civil de Rolampont le 31 août 1918.
Albert Louis Cornu, né le 19 décembre 1885 à Rolampont, Haute-Marne où, célibataire, il était en dernier lieu domicilié avec sa mère, son père étant décédé. Soldat à la 6e compagnie du 174e régiment d'infanterie, immatriculé sous le n° 1306550. Mort pour la France à Givry, Aisne, le 20 juillet 1918 à 16 heures, tué par une balle au coeur. Acte de décès dressé le 27 juillet 1918 à 15 heures à Bézu-Saint-Germain, Aisne, par Jacques André Arrighi, lieutenant, officier de détails, décoré de la Croix de guerre, officier de l'état civil, sur la déclaration du caporal Achille Rasseneur, 30 ans, décoré de la Croix de guerre et du soldat François Giammattëi, 29 ans, décoré de la Croix de guerre, témoins. Acte transcrit sur les registres de l'état civil de Rolampont, Haute-Marne, le 15 février 1919.
Cultivateur, résidant à
Rolampont, fils de Henry Cornu et Antoinine Justine Michelot,
domiciliés à Rolampont.
Signalement : cheveux et sourcils châtins, yeux bleus, front découvert,
nez moyen, bouche moyenne, menton rond, visage ovale, taille 1 m 64.
Détail des services et mutations diverses : parti le 7 octobre 1906
pour le 109e
régiement d'infanterie, comme appelé (art. 18 de la loi.) Arrivé au
corps le même jour et immatriculé sous le n° 10526. Soldat de 2e
classe le 7 octobre 1906. Certificat de bonne conduite accordé. Passé
dans la disponibilité de l'armée active le 25 septembre 1908. Rappelé à
l'activité au 21e régiment d'infanterie par décret du 1er
août 1914. Arrvié au corps le 3 août 1914. Parti aux armées du Nord et
du Nord-est le 5 août 1914. Blessé et évacué le 11 juillet 1916 à
Damloup, «plaie pénétrante avant-bras
gauche par éclat d'obus.» Rentré au dépôt le 23 décembre 1916.
Reparti aux armées, passé au 174e régiment d'infanterie, le 14 juin
1917. Tué à l'ennemi le 20 juillet 1918, au combat de Mouthiers, côte
193.
Cf. http://archives.haute-marne.
Jean Louis Camille Perdriset, né le 10 mai 1878 à Aujeurres, canton de Longeau, Haute-Marne. Domicilié en dernier lieu à Rolampont. Il était l'époux de Marie Angèle Trinquesse. Soldat de 2e classe au 27e régiment d'infanterie, 7e compagnie, immatriculé sous le n° 964 du recrutement de Langres, Haute-Marne. Mort pour la France à l'ambulance 13/4 à Coulommiers, Seine-et-Marne, le 5 novembre 1918 à 19 heures, des suites de blessures de guerre. Acte dressé à Coulommiers, Seine-et-Marne, le 6 novembre 1918 à 8 heures, par Léon Antoine Monestier, officier d'administration de 1re classe, gestionnaire de l'ambulance 13/4, officier de l'état civil sur la déclaration de Jean Simonin, 44 ans, domicilié à Corre, Haute-Saône, sergent à la 5e section d'infirmiers militaires et de Charles Ober, 33 ans, domicilié à Versailles, soldat à la 24e section d'infirmiers militaires, témoins. Acte de décès transcrit sur les registres de l'état civil de Rolampont le 17 juillet 1919.
Émile Célestin Royer, né le 4 décembre 1881 à Rolampont, Haute-Marne. «René» est le prénom qui sera gravé sur le monument au morts de Rolampont devant son nom. Sapeur au 3e régiment de Génie, compagnie S.E./8, décoré de la Croix de guerre, immatriculé sous le n° 571 au recrutement de Langres, classe 1901. Il était en dernier lieu domicilié à Rolampont. Il fut l'époux de Marie Guillaume. Mort pour la France à l'hôpital d'armée n°1 à Saint-Nicolas-de-Port, Meurthe-et-Moselle, le 21 octobre 1918, par suite d'une maladie contractée en service commandé. Acte de décès dressé le 21 octobre 1918 à 10 heures à Saint-Nicolas-de-Port, Meurthe-et-Moselle, par Louis Albrecht, officier d'administration de 1re classe, gestionnaire de l'hôpital d'armée n°1, officier de l'état civil, sur la déclaration d'Auguste Martin, sergent à la 8e section d'infirmiers militaires, 34 ans, et de Georges Bautrait, soldat de 2e classe, 6e section d'infirmiers militaires, 38 ans, témoins. Acte transcrit sur les registres de l'état civil de Rolampont le 3 mai 1919.
Manouvrier, résidant à
Rolampont, fils de Charles Royer et Rosalie Maitrier.
N° de matricule au recrutement : 571. Classe de mobilisation 1901.
Ajourné pour faiblesse en 1902, exempté en 1903, par décisons du
conseil de révision.
Rappelé à l'activité par décret du 9 septembre 1914. Reconnu apte au
service armé par le conseil de révision de la Seine, séance de janvier
1915. Affecté au 170e régiement d'infanterie. Arrivé au
corps le 22 février 1915. Passé au 42e régiment d'infanterie le 21 janvier
1916. Passé au 3e régiment du Génie le 22 avril 1918.
Décédé le 21 octobre 1918, à l'hôpital d'armée n° 1, à
saint-Nicolas-du-Port, par «grippe courbature fébrile.»
Citation : cité à l'ordre du régiment n° 383 du 23 octobre 1917. «Soldat très brave, s'est particulièrement
fait remarquer, le 23 octobre 1917. Croix de guerre avec étoile de
bronze.»
Cf. http://archives.haute-marne.
Charles Émile Vidart, né le 4 mai 1892 à Lucy-le-Franc, Yonne. Soldat de 2e classe au 174e régiment d'infanterie. Classe 1912. n° de matricule au corps 15630. Mort pour la France le 29 octobre 1918 à Bagnognes, Ardennes, tué à l'ennemi. Jugement tenant lieu d'acte de décès du tribunal civil de première instance de Langres, Haute-Marne, rendu le 27 octobre 1921. Transcrit sur les registres de l'état civil de Rolampont le 8 novembre 1921.
Marie Joseph Augustin Auvigne, né le 17 avril 1878 à Heuilley-le-Grand, Haute-Marne. Sous-lieutenant au 149e régiment d'infanterie, immatriculé au corps sous le n° 13149, classe 1898, n° 688 au recrutement de Langres. Mort pour la France le 18 décembre 1918 à l'hôpital de Chaumont, Haute-Marne des suites de blessure de guerre. Acte de décès dressé à Chaumont, Haute-Marne, le 18 décembre 1918.
Cultivateur, domicilié en
1912 à Heuilley-le-Grand, fils de Pierre Nicolas Arthur Auvigne et de
Reine Joséphine Poinsot, domiciliés à Heuilley-le-Grand.
Signalement : cheveux et sourcils noirs, yeux jaunes, front bombé, nez
moyen, bouche moyenne, menton rond, visage ovale, taille 1 m 62.
Détail des services et mutations : parti le 15 novembre 1899 pour le 109e
régiment d'infanterie, comme appelé à l'activité. Arrivé au corps le
même jour et immatricule sous le n° 1873. Soldat de 2e
classe le 15 novembre 1899. Caporal le 24 novembre 1900.
Sergent-fourrier le 26 septembre 1901. Rengagé pour deux ans sans prime
le 31 mai 1902, à compter du 1er
novembre 1902. Sergent le 29 juillet 1902. Passé dans la catégorie des
rengagés avec prime le 7 décembre 1902. Sergent-major le 8 janvier
1903. Rengagé pour trois ans le 10 février 1904, à compter du 1er novembre 1904. Rengagé le 16 octobre
1907 pour deux ans, à compter du 1er novembre 1907 (loi du 21 mars 1905.)
Rengagé pour deux ans le 11 février 1909, à compter du 1er novembre 1909 (loi du 21 mars 1909.)
Rengagé pour un an le 20 octobre 1911, à compter du 1er novembre 1911 (loi du 21 mars 1905.)
Rengagé pour deux ans et quatorze jours le 14 octobre 1912, à compter
du 1er novembre 1912 (loi du 21 mars 1905.)
Adjudant le 1er
juillet 1913. Blessé le 14 août 1914, au combat de Plaine (Alsace),
blessure par balle à la partie postérieur de l'épaule gauche et
fracture de l'omoplate. Promu au grade de sous-lieutenant à titre
temporaire, pour la durée de la guerre et affecté au 149e régiment
d'infanterie (Décison ministérielle du 23 juin 1915, JO du 30 juin.)
Arrivé au corps le 6 juillet 1915. Blessé le 14 juillet 1915, à
Souchez, plaie au cuir chevelu, par éclat d'obus. Proposé pour une
pension de retraite de 5e
classe, n° 17, par la commission de vérification du centre spécial de
réforme de Clignancourt, le 24 février 1917, pour perte de substance du
crâne de 3cm sur 3,5 dans la région frontale gauche, comblée par plaque
d'ivoire, avec difficulté d'élocution, affaiblissement de mémoire et
des facultés cérébrales, crises comitiales. Admis à une pension de
retraite de 5e
classe par décison ministérielle du 5 décembre 1917, avec jouissance du
16 novembre 1917. Rayé des contrôles le même jour. Décédé le 18
décembre 1918, à Chaumont.
Cité à l'ordre de la Division, n° 82, du 5 octobre 1915, «officier
très dévoué et courageux, grièvement blessé, le 14 juillet 1915, devant
souchez, en plaçant lui-même, des guetteurs dans la tranchée de 1re
ligne. Déjà blessé, au début de la campagne, avait demandé à retourner
au front.»
Chevalier de la Légion d'honneur, le 31 juillet 1917. «Officier
d'une bravoure remarquable et d'une énergie à toute épreuve, ayant la
plus haute idée du devoir. Blessé le 14 août 1914, est revenu au front,
malgré une amkylose de l'épaule gauche, a été atteint à nouveau, le 14
juillet 1915, d'une grave blessure à la tête, alors qu'il plaçait ses
guetteurs dans une tranchée de 1re
ligne. Cette nomination comporte l'attribution de la croix de guerre
avec palme.»
Cf. http://archives.haute-marne.
Paul-Lucien Belime, cultivateur, né le 5 juillet 1893 à Rolampont, Haute-Marne où, célibataire, il vivait en dernier lieu avec ses parents. Soldat de 2e classe au 3e régiment de tirailleurs algériens. Classe 1913. Mort pour la France le 17 février 1919 à l'hôpital complémentaire n° 41 annexe Saint-Louis le 17 février 1919 à 4 heures du matin. Acte reçu le 17 février 1919 à midi en mairie de Nogent-sur-Oise par Paul Ducrocq, maire de Nogent-sur-Oise, sur la déclaration de Jean Cassan, 32 ans, soldat à la 6e section d'infirmiers militaires et d'André Chalvidan, 24 ans, soldat au 15e régiment d'artillerie de campagne, témoins. Acte transcrit sur les registres de l'état civil de Rolampont, Haute-Marne, le 12 avril 1920.
Joseph
Auguste Gallien. Domestique
agricole, résidant à Rolampont, né à Rolampont, le 22 février 1890,
fils de Pierre Alphonse Gallien, décédé avant 1911 et de Marie Celina
Augustine Guillemin, domiciliée à Rolampont.
Signalement : cheveux châtain foncé ; yeux bleu foncé ; front fuyant
(inclinaison), petit (hauteur), petit (largeur) ; nez vexe (dos),
horizontal (base), moyen (hauteur), grand (saillie), moyen (largeur) ;
menton à fossette ; taille 1 m 71.
Détail des services et mutations diverses : inscrit sous le n° 11 de la
liste dans le canton de Neuilly-l'Évêque. Incorporé au 11e régiment de Dragons à compter
du 20 octobre 1911, comme appelé (art. 18 de la loi.) Arrivé au corps
et dragon de 2e classe le même jour. Rengagé pour deux ans le 2 juin
1913, à compter du 1er octobre 1913, au titre du 11e régiment de Chasseurs (loi du
21 mars 1905.) Arrivé au corps le 11 juin 1913, soldat de 2e
classe le même jour. Le 18 septembre 1913, à Leviers, en revenant de la
manoeuvre, il fit une chute de cheval qui lui occasionna une luxation
de l'épaule droite en avant, réduction immédiate, pas de complication
et, pour une fracture de l'acromion, pas de déformation apparente, pas
de raccourcissement, pas de gêne fonctionnelle. Soldat de 1re
classe le 8 octobre 1913. Parti aux armées du Nord et du Nord-est, le 2
août 1914. Blessé et évacué le 27 octobre 1915, entre à l'hôpital
militaire de Chalons-sur-Marne le 27 octobre 1915. A l'hôpital
auxiliaire n° 101 de Poitiers, le 30 octobre 1915. Au dépôt de
convalescents de Poitiers le 15 novembre 1915. Sorti le 16 novembre
1915 et rejoint son dépôt. Passé au 1er
régiment du Génie le 9 mars 1916. Aux armées le 19 avril 1916. Caporal
le 7 mai 1916. Blessé le 3dans la tranchée de 1re ligne, entre le nord
de Souain et le nord de Saint-Hilaire-le-Grand, dans la Marne, il est
évacué le même jour. A l'hôpital temporaire n° 1 à Châteauroux, le 31
juillet 1916. A l'hôpital complémentaire n° 25 à Châteauroux, le 7
septembre 1916. A l'hôpital complémentaire n° 41 (Centre spécial de
Réforme) de Châteauroux, le 22 janvier 1917. Proposé pour la réforme n°
1 avec gratification par la commission spéciale de Châteauroux, le 6
février 1917, pour amputation de la 2e phalange et de la tête de la 1re phalange du pouce gauche,
amputation de la 3e, de la 2e et de la plus grande partie
de la 1re phalange de l'index gauche,
amputation de la presque totalité de la 3e phalange de l'annulaire
gauche. Réformé n° 1 avec gratification renouvelable de 7e catégorie (231 francs), par
décision ministérielle du 15 mai 1917. Rayé des contrôles du corps le 5
juin 1917.
Cf. http://archives.haute-marne.
Albert Julien Boisset, né le 9 juillet 1895 à Rolampont, Haute-Marne, où, célibataire, il avait son dernier domicile. Soldat au 31e bataillon de chasseurs à pied. Mort pour la France le 29 mai 1918 au combat de Saponay, Aisne. Jugement rendu sur requête par le tribunal civil de 1re instance de Langres, Haute-Marne, le 4 septembre 1920, tenant lieu d'acte de décès, transcrit sur les registres de l'état civil de Rolampont, Haute-Marne, le 12 septembre 1920.
Cf. http://archives.haute-marne.
Abel Arthur Marcel Thivet, né le 6 décembre 1890 à Grenaut, Haute-Marne. Sergent-Fourrier au 370e régiment d'infanterie, immatriculé sous le n° 013718 au Corps, classe 1910, n° 703 au recrutement de Langres. Mort pour la France le 25 août 1914 sur le champ de bataille au combat de Cobroy-la-Grande, Vosges. Acte de décès trnascrit sur les registres de l'état civil de Montigny-le-Roi, Haute-Marne, le 26 novembre 1914.
Léon Amédé Desgrez, né le 11 avril 1883 à Rolampont, Haute-Marne, fils d'Augustin Vincent, cultivateur et d'Emélie Jarlot. 2e canonnier, conducteur au 101e régiment d'artillerie lourde en ambulance (?) au 811, immatriculé sous le n°011341 au Corps, classe 1903, n° 1243 au recrutement de Limoges (?). Mort pour la France le 28 décembre 1918 à l'hôpital de Tarascon, Bouches-du-Rhône, des suites de maladie contractée en service. Acte de décès transcrit le 31 mars 1920 à Paris VIIe arrondissement.
Albert Louis Buré, né le 11 octobre 1882 à Chaumont, Haute-Marne. Adjudant au 109e régiment d'infanterie, classe 1902. Mort pour la France le 19 août 1914 à Schirmeck, Alsace. Disparu. Décès fixé par jugement déclaratif du tribunal de Chaumont du 31 mai 1921. Jugement tenant lieu d'acte de décès transcrit à Chaumont, Haute-Marne, le 8 juin 1921.
© 11.11.2003 - MAJ : 31/05/2017