ROLAMPONT HISTORIQUE |
ENTRE
800 &
700
AV JC : ÉPOQUE
PROTOHISTORIQUE. TUMULUS DES CHARMOISELLES.
ÉPOQUE
GALLO-ROMAINE : VESTIGES DE VILLA, OPPIDUM ET
TERMES.
834 : 19 AOÛT - ROLAMPONT EST DONNÉ AU CHAPITRE DE LANGRES PAR L'ÉVÊQUE ALBERIC. CHARTE DE LOUIS-LE-PIEUX CONFIRMANT À LA DEMANDE D'ALBERIC ÉVÊQUE DE LANGRES LES DROITS, POSSESSIONS & PRIVILÈGES DE SON ÉVÊCHÉ. MENTION D'UNE CHAPELLE ET D'AUTRES BIENS FONCIERS.
« IN PAGO LINGONICO, IN
LOCO QUI
DICITUR RADALENIS PONS, COLONIAS DUODECIM
CUM OMNIBUS AD EASDEM
COLONIAS PERTINENTIBUS, SIMULQUE CUM CAPELLA »
Dans
le pays de Langres au lieu nommé Pont de Radelon, douze fermes
avec tous ceux qui en dépendent, ainsi qu'une chapelle.
« Data XIIII kalendas septembris,
anno Xpisto propitio XXI imperii domni Hludouvici piissimi, augusti,
indictione XII. Actum Lingonis civitate, in Dei nomine feliciter. Amen », HIRMINMARIS, notaire, HUGONIS, chancelier. 19 août 834, Langres. Source : Archives départementales de la Haute-Marne, cote G 1 & E. JOLIBOIS, 1861. |
ANNÉE 834
Août 19. DIPLOMA Ludovici pii, quo confirmat Alberici Lingonensis episcopi ordinationem, circa bona canonicis Lingonensis ecclesiae assignata. dat. XIV calendas Septemr. anno, Christo propitio, XXI imperii domni Hludowici piissimi Augusti, indict. XIII. Actum Lingonis civitate. Gall. Christ. edit. t. IV, instr. col. 130 ; ex autog. = Rec. des Hist. de Fr. t. VI, p. 595 ; ex Gall. Christ. ad. ann. 834. BRÉQUIGNY (Louis George Oudard de), Table chronologique des diplomes, chartes, titres et actes imprimés concernant l'histoire de France, tome premier, imprimerie royale, Paris, 1769, p. 186. |
NOUS TROUVONS AILLEURS : Aussi ay-ie reconneu pendant que ie remettoie en ordre ce que i'avois tiré de divers titres, memoires & autheurs qu'en l'an 835 à la poursuitte d'Alberic ou Albent 35e evesque Louis le débonnaire roy estant à Lengres le 20 aoust
homologa les donations que cet evesque avoit faictes à la cathedrale
pour l'entretient des chanoines par luy restablys ez maisons des
cloistres & dans la pieté, tout ce que luy appartenoit ez environs
des la ville & ez villages de Marcilly, Orbigny, Rolampont,
Chauldenay, Saules, Givry, Fixins, Espagny, Godeloncourt, à la reserve
de ce qui estoit en la possession & ioussance de Sainct-Amatre
& Sainct-Forgeul & ce qui leur appartenoit esdits lieux. GAULTHEROT (Denis), L'anastase de Lengres, tirée du Tombeau de son antiquité, Langres, Jean Boudrot, imprimeur de la ville, rue des Frères-prêcheurs, 1649, p. 273.
Nota. Les formes anciennes sont ici par endroits conservées |
854-1587 & 1279-1674 : CARTULAIRE DES TERRES ET SEIGNEURIES DE ROLAMPONT (ROLANDI-PONS),
deux volumes, format in-f°, 353 & 374 pages, 42 & 44 pièces
transcrites, ca. 1789, relatives à des propriétés ou des droits
seigneuriaux, le tout faisant partie d'un ensemble de dix volumes,
Chapitre épiscopal de Langres (Lingones), Commission des archives
départementales et communales, Catalogue général des cartulaires des Archives départementales, imprimerie royale, Paris, 1897, pp. 60 & 61.
891
: 23
FÉVRIER - À ROLAMPONT, UN CERTAIN ANSCO VEND AUX CHANOINES DE LANGRES UN MANSUS SITUÉ À ROLAMPONT (RADELENI PONTO, RADALENI PONTO) ET DANS LA FINIS D'ANDILLY.
(Invocation monogrammatique). - Dominis et reverentissimis patribus et
fratibus ecclesiae sacrosanctae Lingonensis, emptoribus. Ego Ansco,
venditor, vendidisse me vobis constat et ita vendidi mansum juris mei situm in villa Radeleni Ponto et in
fine Andelesensi ; qui mansus terminat de uno latere terra fratrum, de
alio latere et una fronte ipsa hereditate, de alia fronte strata
publica ; et habet in longo perticas XVII, et in transverso perticas XI
(*) et pedes (*). Similiter vendidi omnia ad ipsum mansum aspicientia
quaecumque a die presenti in terris cultis et incultis, et in silvis in
jam dicta fine ex Radeleni Ponto visus sum possidere totum ad integrum.
Accepi autem ab eis pretium sicuti inter nos convenit atque complacuit,
videlicet libras II, aut in argento aut in convalente. Haec vero omnia
supra scripta eo tenore eis vendidi, tradidi, wirpivi et de meo
jure inillorum potestate ex toto transfudi, ut ab hac die
tenendi, vendendi, ordinandi, seu (**) (...), vel quicquid ex his rebus
facere voluerint, liberam et firmissimam habeant potestatem faciendi,
nullo contra dicente. Si quis vero, quod minime credo, si ego ipse aut
ullus de heredibus meis, aut etiam ulla opposita persona contra hanc
venditionem, plenissima voluntate mea factam, venire aut aliquam
calumpniam inferre temptaverit, non evindicet, sed inferat sapra (sic.)
scriptis fratribus una cum socio fisco auri libram I, et deiceps
presens venditio firma et stabilis permaneat stipulatione subexa. Actum
in Radaleni Ponto publice. Signum Ansconis qui hanc venditionem
fieri et firmare rogavit. Signum Arniaudi, qui consentit. Signum
Guionis, qui consentit. Signum Fredrici. Signum Bran...i (***). Signum
Vualdradi. Signum Norberti. Signum Ageverti. Signum Isohart. Signum
Vuaremberti.
Ego Brantius presbyter indignus (****) hanc venditionis cartam scripsi
et subscripti. (Ruche). Datum mense februario, VII kalendas martii,
anno IIII regnante Odonte gloriossimo rege feliciter. Amen.
[Dans la marge : coté et paraphé
au désir de notre procès-verbal de ce jourd'huy vingt-sept juin 1786.
(Signé :) Arvisenet. Josse.]
(*) : signe en forme de 5 qui signifie dimidias, dimidios ;
(**) : un mot entièrement effacé ;
(***) : Petite déchirure entre les lettres n et i ;
(****) : ces deux mots sont en note tironiennes.
Parchemin, Fonds du Chapitre de Langres. Bulletin de la Société des sciences historiques et naturelles de l'Yonne, année 1897, Paris, 1898, Chartes inédites des XIe et Xe siècles, p. 175 & 176.
On trouve une transcription manuscrite de cet acte aux Archives départementales de la Haute-Marne, Fonds Laloy, cote F 541. |
1140 (ca.)
: HUGUES
ET VILAINES, CHEVALIERS, FILS DE REGNIER, SEIGNEUR DE NOGENT, SONT
MENTIONNÉS COMME TÉMOINS À UN ACTE PASSÉ À ROLAMPONT. CET ACTE SE
TROUVE AU CARTULAIRE SAINT-ÉTIENNE DE DIJON. Cf. DE LA CHENAYE-DESBOIS,
Dictionnaire de la noblesse, 3e édition, tome XV, Paris, 1869, p. 26.
1178 (vers)
: GAUTHIER DE BOURGOGNE, ÉVÊQUE DE LANGRES, NOTIFIE LES DONATIONS FAITES AUX TEMPLIERS DE MORMANT ET À GUI, MAÎTRE DE CETTE COMMANDERIE, PAR HUGUES, RENAUD ET GALERAN DE CHALANCEY, DE DOMAINES À ROLAMPONT, ETC.
Ego Galterus, Dei gratia Lingonensis episcopus, notum facio presentibus
et futuris quod Hugo de Chalencey, canonicus Lingonensis, et Raynaudus
et Galerannus, fratres ejus, guerpiverunt in manu domini Guidonis,
magistri de Mormento, in presentia totius conventus memorate domus,
quicquid juris habebant in finagio Rolemponte, in terra culta et
inculta, in bosco et in pratis, in finagio Genevrole, in terra culta et
inculta, in bosco, in pratis, in finagio de Raincurt, in terra culta et
inculta, in bosco et in pratis ; tali conditione quod fratres
supradicte domus domino Hugoni et fratribus suis duas minas frumenti
annuatim reddant in grangia de Avaleres. Hujus rei testes sunt Hugo,
miles de Chona, Gilbertus, miles de Moleria. Laudavit hoc uxor
Raynaldi, Tecelina nomine, filii ejus Galterus, Guillelmus, Symon.
Laudavit hoc idem (uxor) Galeranni Bencelina, et filius ejus Symon.
Hujus rei testes sunt Josbertus miles, filius Hergot de Gurgi,
Nivardus miles de Gurgi (...) miles, de Latrecey, filius
Arlebaudi, filii vice-comitis. Actum est hoc anno ab incarnatione
Domini M° (...) [le reste déchiré] Original maculé et déchiré, Archives de la Côte-d'0r, cote H 1179.
PETIT (Ernest), Histoire des ducs de Bourgogne de la race capétienne, avec des documents inédits et des pièces justificatives, Paris, Dijon, 1885-1905, tome 2, p. 396.
1220 : : MAI - GILLES, ARCHIDIACRE DE LANGRES, HUGUES ARCHIDIACRE DU BARROIS, & GUI ARCHIDIACRE DU LASSOIS, NOTIFIENT QUE HUGUES, CLERC DE ROLAMPONT, A CONCÉDÉ AU CHAPITRE DE LANGRES TOUT CE QU'IL POSSÈDAIT À ROLAMPONT, CONTRE UNE RENTE ANNUELLE DE TRENTE-CINQ ÉMINÉS DE BLÉ ET DIX LIVRES DE LANGRES. FLAMMARION (HUBERT), CARTULAIRE DU CHAPITRE CATHÉDRAL DE LANGRES, DIPLOMATICA, ATEM, 1995.
1230 : JACQUES DE FLAVIGNY, PRÊTRE, ACHÈTE ET DONNE AU CHAPITRE DE LANGRES DES TERRES APPARTENANT À L'ABBÉ ET AU COUVENT DE MORMANT.
1235 : ANDRÉ, SEIGNEUR DE NOGENT, FILS AÎNÉ DE REGNIER (dans un titre de 1235 qui est au Chapitre de Langres), RECONNAIT QUE SON PÈRE ET LUI AVAIENT DONNÉ À L'ÉGLISE DE LANGRES LA MOITIÉ D'UN FIEF SITUÉ À ROLAMPONT. Cf. DE LA CHENAYE-DESBOIS, Dictionnaire de la noblesse, 3e édition, tome XV, Paris, 1869, p. 26.
1303
: LAURENT
DE BEAUME PRÉCEPTEUR DE LA
MAISON DU TEMPLE RECOIT À
MORMENT LE FRÈRE PIERRE DE ROLAMPONT.
PIÈCES
DU PROCÈS DES
TEMPLIERS (1307-1314). MICHELET, TRANSCRIPTION DE LA MINUTE EN
LATIN, 1841.
1307 : 13 OCTOBRE - LES GENS D'ARMES S'EMPARENT BRUTALEMENT À LA MAISON DU TEMPLE DE ROLAMPONT DES FRÈRES PIERRE, ÉTIENNE ET THÉOBALD. LE TEMPLIER THOMAS EST ARRÊTÉ À CHARMOILLES (PIÈCES OP. CIT.)
1340 : CHARTE D'AFFRANCHISSEMENT.1430 : RAIMBAULT DE ROLAMPONT, PROCUREUR GÉNÉRAL DE LANGRES, cf. Liste chronologique des procureurs généraux et maires de Langres, in MIGNERET (S.), Précis de l'histoire de Langres, Dejussieu, imprimeur-libraire, Langres, 1835, p. 360.
1435 : REPRISE DU CHÂTEAU AUX ANGLAIS PAR LES HABITANTS DE LANGRES ET DÉMOLITION DE L'ÉDIFICE.
1474
: LA COMMUNAUTÉ DE ROLAMPONT REFUSE DE PAYER LA TAILLE À VOLONTÉ AU MOTIF QUE SES MEMBRES N'EN SONT PAS REDEVABLES CAR LIBRES. HOMMES
OU HERITAGES ETANT TENUS FRANCS ET QUITTES DE TOUTES CENS, RENTES,
TAILLES, SERVITUDES ET AUTRES REDEVANCES QUELCONQUES QUI NE LES MONTRE
CHARGEZ, AFFAIZ ET ASSERVIS, LESQUELS DEFFENDEURS ESTOIENT FRANCS ET
LIBRES PERSONNES NEZ ET ATTRAIZ (...) Mémoires de la Société
pour l'histoire du droit et des institutions des anciens pays
bourguignons, comtois et romands, Dijon, 1981, p. 249.
1499 : ÉPIDÉMIE DE PESTE. LE CHAPITRE DE LANGRES SE RÉFUGIE À ROLAMPONT.
1550
: 11 JUIN - TRANSACTION RÉGLANT LE SERVICE DE
LA COMMUNAUTÉ DE ROLAMPONT EN FAVEUR DU CURÉ DE ROLAMPONT EN TROIS
JOURS DE CORVÉES.
1547 : PROCÈS-VERBAL D'ABORNEMENT DES FINAGES DE ROLAMPONT ET DE LANNES (Archives départementales de la Haute-Marne, 1880).
1563
: 17 MARS (vs) - CONTRAT
PORTANT SUR LE SOLDE DE LA DETTE CONTRACTÉE PAR LA COMMUNAUTÉ DE
ROLAMPONT ENVERS HONORABLE HOMME NICOLAS DUBOYS, DE HUILLIÉCOURT, POUR
2.500 LIVRES «TANT ROZETTE QU'ÉTAIN» POUR LES CLOCHES DE L'ÉGLISE « FAITES ET FORMÉES DEPUIS DEUX OU QUATRE ANS ».
Source : SIREJEHAN (Jehan), notaire royal au bailliage à Langres I, minutes 1562, Archives
départementales de la Haute-Marne, cote 4 E 44/39, communication de M.
Geoffrey Duvoy.
1564 : DIMANCHE 14 & LUNDI 15 MAI - CHARLES IX S'ARRÊTE ET DÎNE À ROLAMPONT APRÈS TROIS MOIS DE VOYAGE. IL VENAIT DE PARIS !
1568 : L'ARMÉE DU PRINCE CASIMIR ET CELLE DE WOLFGANG DUC DES DEUX PONTS, COMPOSÉE DE 7.500 REITRES ET DE 6.000 LANSQUENETS OCCUPE ROLAMPONT (P. DE SAINT-FERGEUX).
1573 : MAI - LES PROTESTANTS (...) S'EMPARENT DE CHOISEUL. BARBEZIEUX, LIEUTENANT DU DUC AU GOUVERNEMENT DE CHAMPAGNE, ET DE LANQUES, DE LA MAISON DE CHOISEUL, CAPITAINE DE LA VILLE DE LANGRES, CONVOQUENT LA NOBLESSE ET LES PAYSANS DES ENVIRONS DE CHAUMONT ET DE LANGRES, QUI AVEC LES LANGROIS, FORMENT UNE PETITE ARMÉE D'ENVIRON 5.000 HOMMES. ILS SE RÉUNISSENT À ROLAMPONT ET SE DIRIGENT SUR CHOISEUL, OÙ ILS ARRIVENT AVANT MÊME QUE LES PROTESTANTS EUSSENT ÉTÉ INFORMÉS DE LEUR MARCHE. CEUX-CI SE RETIRENT DANS LE CHÂTEAU, QUI FUT CERNÉ ET ASSIÉGÉ. FORCÉS DE SE RENDRE, LES PROTESTANTS FIRENT UNE CAPITULATION, D'APRÈS LAQUELLE ON LEUR PROMIS LA VIE SAUVE ; MAIS ILS FURENT TOUS PENDUS. Cf. PISTOLLET DE SAINT-FERJEUX (Théodore), Mémoires de la société historique et archéologique de Langres, Langres, 1865, Langres pendant la Ligue, p. 93.
1575 : SENTENCE
RENDUE AU PROFIT DES HABITANTS DE ROLAMPONT SUR LE DROIT DE PÂTURAGE
DANS LES BOIS SEIGNEURIAUX (Archives départementales de la Haute-Marne,
1880).
1587 : 2 MARS - CONTRAT
DE VENTE FAIT PAR LE CHAPITRE DE LANGRES AUX HABITANTS DE ROLAMPONT DE
430 JOURNAUX DE COTEAUX ET BROUSSAILLES POUR LE PRIX DE 716 ÉCUS
(Archives départementales de la Haute-Marne, 1880.) LE CHAPITRE DE
LANGRES ALIÉNE EN FAVEUR DES HABITANTS DE ROLAMPONT CERTAINS CANTONS
INCULTES POUR QU'ILS LES DÉFRICHENT ET LES METTENT EN VALEUR. ENTRE
AUTRES CONDITIONS, LE CHAPITRE IMPOSE LE PAIEMENT DE LA DIXME DES GRAINS QUI Y CROÎTROIENT À RAISON DE LA DOUZIÈME GERBE.
1591 : 20 AOÛT - DANS LA NUIT - RETRAITE DU DUC DE LORRAINE ET DE SON ARMÉE À ROLAMPONT APRÈS L'ÉCHEC DE LA PRISE DE LANGRES PAR SURPRISE. Cf. PISTOLLET DE SAINT-FERJEUX (Théodore) & MIGNERET (Stanislas), Recherches historiques et statistiques sur les principales communes de l'arrondissement de Langres, première partie, Sommier, Libraire-éditeur, Langres, 1836, p. 220 ; BOUGARD (Émile), Bibliotheca borvoniensis ou essai de bibliographie et d'histoire, Chaumont, Paris, 1866, p. 78.
NB : MIGNERET (Jean-Baptiste-Stanislas Martial), dans son Précis de l'histoire de Langres, Dejussieu, imprimeur-libraire, Langres, 1835, p. 3198 & ss., citant aussi DINTEVILLE, gouverneur de Langres, Correspondance politique, lettre au duc de Nevers, gouverneur de Campagne, p. XXIX , SEMBLE SITUER CE MÊME ÉVÈNEMENT AU MOIS D'AOÛT 1589 !
1595 : 6 JUIN -
BATAILLE
DE FONTAINE-FRANÇAISE CONTRE MAYENNE ET LES ESPAGNOLS. HENRI IV
ET LE MARÉCHAL
DE BIRON 900 CAVALIERS, MAYENNE ET VELASCO 2.000
CAVALIERS ET 10.000 FANTASSINS. MAYENNE SE SOUMET. «UN NOMMÉ
DE LA MARGELLE DE ROLAMPONT SE FIT RÉPUTER
PAR SA VAILLANCE ET
BLESSURES, RETINT ET EMPESCHA LE ROY DE SE TROP AVANCER EN LA
CHALEUR DE SON COURAGE» (TABOUROT.) Cf. PIÉPAPE
(DE), Léonce, Histoire
militaire du pays de Langres et du Bassigny,
1884, 1984, p. 151.
1608 : 21 AVRIL - SENTENCE DES REQUÊTES DU PALAIS QUI MAINTIENT LE CHAPITRE (DE LANGRES) EN LA POSSESSION DES DIXMES NOVALES DU VILLAGE & PAROISSE DE ROLAMPONT, À L'EXCEPTION DE CELLES QUI SE LÈVENT ÈS CLIMATS & CANTONS OÙ LEDIT (PIERRE) LE VASSEUR (CURÉ DE ROLAMPONT) PREND LA MOITIÉ ÈS DIXMES ANCIENNES AVEC LESDITS DU CHAPITRE, ÈS QUELS CLIMATS, LE CHAPITRE & LEDIT LE VASSEUR JOUIRONT PAR ÉGALE PORTION DESDITES DIXMES.
RECOURS DE PIERRE LEVASSEUR DEVANT LE PARLEMENT.
1609 : 7 MARS - ARRÊT
DU PARLEMENT DE PARIS SUR LES PRÉTENTIONS DE PIERRE LEVASSEUR, CURÉ DE
ROLAMPONT QUI EXIGEAIT LA DIME À TITRE DE NOVALES. AYANT FAIT PROCÉDER
À DES SAISIES SUR DIFFÉRENTS PARTICULIERS. LE CHAPITRE PRENANT LEURS
FAIT ET CAUSE. LA TOTALITÉ DES NOVALES EST ACCORDÉE AU CURÉ DE
ROLAMPONT. MAINTIENT & GARDE LE
CURÉ EN LA POSSESSION DE LEVER & PERCEVOIR TOUTES LES DIXMES
NOVALES DES FRUITS CROISSANS EN LA PAROISSE DE ROLAMPONT, DE NOUVEAU
ESSARTÉS & MIS EN LABOUR DEPUIS 30 ANS OU ENVIRON.
1615 : MATHIEU PIÉTREQUIN, LIEUTENANT DE LA COMPAGNIE DU MARQUIS DE REYNEL EST TUÉ AU COMBAT DE ROLAMPONT. IL ÉTAIT UN DES FILS DE JEAN III PIÉTREQUIN, GRAND-PÈRE MATERNEL DE PIERRE LE MOYNE, ÉCUYER, CAPITAINE ET CONTRÔLEUR DES DENIERS COMMUNS DE LA VILLE DE LANGRES, «LEQUEL
POUR LA CAUSE DE DIEU, SERVICE DU ROY ET DE SA PATRIE, DEFFENDANT
ICELLE CONTRE L'ENNEMI, BLESSÉ À MORT DECÉDA LE CINQ JUIN MIL CINQ
CENT QUATRE VINGTZ NEUF» CHÉROT (Henri), Étude sur la vie et les oeuvres du P. Le Moyne (1602-1671), A. Picard, 1887, p. 6.
1616 : 22 NOVEMBRE - Mgr ZAMET, ÉVÊQUE DE LANGRES, UNIT À LA FABRIQUE DE LA CATHÉDRALE SAINT-MAMMES TOUS LES DOMAINES DE LA CURE DE ROLAMPONT.
1618 : 31 JUILLET - TRANSACTION RÉGLANT LE SERVICE DE LA COMMUNAUTÉ DE ROLAMPONT EN FAVEUR DU CURÉ DE ROLAMPONT EN TROIS JOURS DE CORVÉES.
1625 : 6 SEPTEMBRE - LA COMPAGNIE DE MONSIEUR LE FRÈRE DU ROI SOUS LE COMMANDEMENT DE MONSIEUR DE LA FERTÉ ENTRE EN GARNISON À ROLAMPONT.
1633 : ÉPIDÉMIE.
7 AOÛT - UN MARI ENTERRE DE NUIT SA FEMME SOUPSCONNÉE MORTE DE CONTAGION.
8 AOÛT - VERS 7 OU 8 HEURES DU MATIN - LA FOUDRE TUE UN HOMME DE ROLAMPONT SUR LA CÔTE DE SAINT MANCHE OÙ IL ÉTAIT EN MOISSON.
2 SEPTEMBRE -
BAPTÊME
D'UN ENFANT : LE NOM DE GAUD LUI FUT IMPOSÉ
AU TEMPS QUE LA PESTE
SE PRIT (OU APRÈS) À
ROLAMPONT EN LA SUSDITE ANNÉE
ET PARCE QUE
TOUT LE MONDE SE VOUA À
MR SAINT GAUD.
18 OCTOBRE - A ESTÉ INHUMÉE LA FEMME DE NICOLAS GUILLEMIN QUI EST MORTE DE LA CONTAGION QU'ELLE A PRIS EN FRÉQUENTANT TROP TOST LA MAISON DE LA BARONNE, ESTANT, TENUE PAR UNE CURIOSITÉ QU'ELLE AVOIT D'Y TROUVER QUELQUE ARGENT OU AUTRE CHOSE, ET AU CONTRAIRE ELLE NY A RIEN TROUVÉ QUE LA PESTE DE LAQUELLE ELLE EST MORTE COMME DIT EST ; CE QUI DOIT SERVIR D'AVERTISSEMENS À TOUTES PERSONNES DE NESTRE PAS SI CURIEUX ET DE NE FRÉQUENTER SI PROMPTEMENT LES LIEUX QUI ONT ESTÉ CONTAGIEZ.
3 NOVEMBRE - UN PETIT ENFANT MEURT DE CONTAGION.
1634 : 25 JUIN - BAPTÊME D'UN ENFANT. IL REÇOIT LE NOM DE MIDY POUR ÊTRE NÉ À CETTE HEURE.
1635 : LES CROATES DE LORRAINE ONT BEAUCOUP MALTRAITÉ TOUS CES PAYS-CI PAR VOL, VIOL, INCENDIE, PILLAGE, MEURTRE, PENDAISON, ETC., DEPUIS VARENNES JUSQUE CES PAYS-CI, VERS SEPTEMBRE ET OCTOBRE ON SE REFUGIAIT À LANGRES LEUR PRÉSENCE ET LA PEUR AMENÈRENT LA PESTE.
1637 : ÉPIDÉMIE.
DU 20 JANVIER AU 8 DÉCEMBRE - LA PESTE ENLÈVE À ROLAMPONT 96 PERSONNES. DEUX MARIS ENTERRENT LEURS FEMMES. UN HOMME EST ENTERRÉ PRÈS DU JARDIN EN PRESLE. UNE FEMME ACCOUCHA PENDANT SA MALADIE DE LA PESTE D'UN ENFANT QUI VÉCU DEUX HEURES ET FUT BAPTISÉ PAR UNE FILLE.
21 FÉVRIER - DES FILS ENTERRENT D'EUX-MÊME LEUR MÈRE AU CIMETIÈRE, ILS L'AVAIENT LAISSÉE MOURIR SANS SACREMENTS.
6 MARS - SAVIN FEBREU DÉCÈDA ET FUT INHUMÉ AU CIMETIÈRE DE ROLAMPONT APRÈS AVOIR REÇU TOUS SES SACREMENTS, IL ÉTAIT ÂGÉ ENVIRON DE 95 ANS, FORT HOMME DE LOI, DIEU AIT SON ÂME.
10 MARS - ANSELME BRESSON DE LANNES FUT SI MALTRAITÉ DES SUÉDOIS QU'IL SE RETIRA À ROLAMPONT ET Y MOURUT APRÈS UNE LONGUE MALADIE.
MARDI 17 MARS - MICHEL DORMOY DE ROLAMPONT FUT TUÉ PAR LES SOLDATS SUÉDOIS SUR LE FINAGE DE DAMPIERRE EN RETOURNANT DES BOIS DE CHARMOILLES OU DE THIVET, ET INHUMÉ À ROLAMPONT LESDITS SUÉDOIS SONT TELLEMENT ENNEMIS DE NOTRE NATION ET DE NOTRE ÉGLISE CATHOLIQUE, APOSTOLIQUE ET ROMAINE, QU'IL PILLENT LES ÉGLISES, FOULLENT LE SAINT-SACREMENT AU PIED, VOLENT, VIOLENT FEMMES ET FILLES, BRULENT MAISONS ET VILLAGES, QUOIQU'ILS SOIENT AU SERVICE DE NOTRE ROY TRES CHRÉTIEN, DONT LE DIEU SOUVERAIN FAVORISERA LES ARMES POUR LE RENDRE VICTORIEUX DE TOUS SES ENNEMIS, AFIN DE RENVOYER BIENTÔT CETTE NATION BARBARE ET ÉTRANGÈRE ET NOUS VENIR EN BONNE PAIX POUR LUI RENDRE NOS ACTIONS DE GRÂCE, LE SERVIR ET HONORE(R) AVEC PLUS DE LIBERTÉ D'UN PLUS GRAND ZÈLE (FAXIT DEUS).
VERS LE 5 MAI - NICOLAS BROISSON FUT TUÉ PAR LES SUÉDOIS ET ENTERRÉ EN JUIN PRÈS LE BOIS DES MONTOTS.
DIMANCHE 10 MAI - GRAND PHILIPPE DE LANNES NOYÉ PAR LES SUÉDOIS FUT ENTERRÉ À ROLAMPONT.
LUNDI 18 MAI - SIMON LEVASSEUR FUT ENTERRÉ SANS CÉRÉMONIE PARCE QUE L'ON DOUTAIT QU'IL FUT MORT DE LA CONTAGION.
MARDI 25 AOÛT - JOUR DE LA SAINT LOUIS, LA MALADIE CONTAGIEUSE ÉTANT PARVENUE À ROLAMPONT ET Y AYANT MÊME DÉJÀ 35 MAISONS GÂTÉES DE LA CONTAGION, L'ON A ÉTÉ À L'ÉGLISE ET AU MONASTÈRE DE VEAUBRIEN, DU CÔTE DE FAVEROLLES, PLUS HAUT QUE LES BELLES ONDES, SUR LA ROCHE L'ERMITE DU CÔTE DE VESAIGNES, DÉDIÉ À SAINT- ROCH, EN PROCESSION OU ONT ASSISTÉ UNE GRANDE PARTIE DES HABITANTS DE CE LIEU, AVEC MOI, SALOMON LEVASSEUR, FILS NATIF DUDIT ROLAMPONT Y DESSERVANT, AUQUEL LIEU DE VEAUBRIEN A ÉTÉ CÉLÉBRÉE FORT SOLENNELEMENT LA SAINTE MESSE PAR MOI, PRÊTRE SUS-NOMMÉ, AVEC GRANDE DÉVOTION DU PEUPLE QUI Y ASSISTAIT. NOTA : QUE J'ÉTAIS ASSISTÉ DE MR PASQUES JACOB, PROCUREUR EN LA PRÉVOTÉ DE ROLAMPONT, DE JEAN GARNIER, BRULÉ ANDRÉ PRATICIEN, JACQUET FOURET, JEAN DUVOISIN ET AUTRES, ET QUI ONT ENTRE SEULS AVEC MOI DANS LE COEUR DE LADITE ÉGLISE, ET QUE TOUT LE RESTE DU PEUPLE EST DEMEURE DANS LA NEF CRAINTE DE DANGER, ENVIRON 3 OU 400 PERSONNES. ÉCRIT MÊME JOUR EN AN QUE DESSUS. J. LEVASSEUR.
DIMANCHE 25 OCTOBRE - RETOUR D'UN GARCON QUI ÉTAIT À LANGRES POUR Y APPRENDRE L'ART ET LE MÉTIER DE CORDONNIER ET MEURT LE SURLENDEMAIN 27 OCTOBRE.
1638 : 27 JANVIER - JEAN GAULE FUT TROUVÉ NOYÉ EN LA RIVIÈRE DE MARNE, PLUS BAS QUE LE PONT DE ROLAMPONT ET INHUMÉ LE MÊME JOUR.
1643
: 12
JUILLET - PILLAGES
COMMIS PAR L'ARMÉE
ROYALE (d'après MACHERET, Journal, op. cit., Les cahiers Haut-Marnais,
mai 1948, n° 12, p. 113).
SEPTEMBRE - UN RÉGIMENT DE CAVALERIE ARRIVE À ROLAMPONT, «FAISANT NOMBRE D'ENVIRON DEUX CENT CINQUANTE MAISTRES, LESQUELS ONT FAIT UN SI GRAND RAVAGE ICY QU'IL NE SE PEUT DAVANTAGE (...) FAUT SAVOIR QUE LES HABITANS DE CE LIEU DE ROLAMPONT AYANT PROMIS UN CHEVAL AU SIEUR D'ARNAULT EN VALEUR DE CENT ESCUZ ET N'Y AYANT SATISFAICTZ FURENT TRAITEZ EN CESTE SORTE. CE DOMMAGE A ESTÉ ESTIMÉ À PLUS DE DOUZE MILLE LIVRES» (MACHERET, Journal, op. cit., tome I, p. 286. Voir encore, ROUPNEL, Gaston, La ville et la campagne au XVIIe siècle : étude sur les populations du pays dijonnais, librairie Armand-Colin, 1955).
30 SEPTEMBRE - LA GARNISON «QUI A RUYNÉ CE VILLAGE EST SORTIE POUR NE POUVOIR PLUS SUBSISTER EN CESTE PLACE» (MACHERET, Journal, op. cit., tome I, p. 290).
1645 : 20 AOÛT - VERS 4 HEURES DE COMPLIES, ANTOINE SAULNOY FUT TUÉ D'UN COUP DE COUTEAU, IL ÉTAIT ALLÉ VISITER LE TRÈS SAINT-SACREMENT DE L'ÉGLISE.
1647 : IL EXISTE UN HÔPITAL À ROLAMPONT.
1660 : (VERS) - DONATION À ROLAMPONT D'UN TERRAGE DE NEUF ÉMINÉS PAR ANTOINE THIBAUT, CHANOINE DE LANGRES, FONDATEUR DE LA FÊTE DE SAINT THIBAUT LE 3 JUILLET.
1665 : STATUE DE PIERRE RÉPRESENTANT SAINT JEAN-BAPTISTE.
1674 : LE 2 OU 3 MAI - VERS LA MI-JUIN MÊME ANNÉE, C'EST-À-DIRE PENDANT CINQ SEMAINES ENVIRON, EUT LIEU À ROLAMPONT UNE MISSION QUI FUT TERMINÉE PAR LA PLANTATION D'UNE CROIX DE BOIS VIS À VIS LA POMMERAIE. LA FABRIQUE ACHETA LA CROIX ET MR LE CURE FIT LA DÉPENSE DE L'ENTRETIEN DES MISSIONNAIRES À SON ENTRÉE DANS LA CURE, POUR LE SALUT DE SON ÂME ET CELUI DE SES PAROISSIENS. PEU APRÈS LA FABRIQUE ACHETA UN PIED D'ARGENT À RELIQUAIRE ET UN ANTIPHONAIRE ROMAIN.
1675 : ON ACHEVA DE BÂTIR LA MAISON CURIALE AUX FRAIS DE LA FABRIQUE ET DE MR LE CURÉ.
1676 : 6 AVRIL - LE SAINT-ROSAIRE EST INSTITUÉ À ROLAMPONT PAR LE RÉVÉRAND PÈRE THOMAS GUENIOT, GRÂCE AUX SOINS DE MR JACQUINOT, CURÉ ET DIRECTEUR DE LADITE CONFRAIRIE.
26 MAI - ON COMMENCE A BÂTIR LA SACRISTIE DE L'ÉGLISE DE ROLAMPONT AUX FRAIS DE LA FABRIQUE.
20 JUIN - ACHÈVEMENT DES TRAVAUX.
30 NOVEMBRE - LA FABRIQUE DE ROLAMPONT ACHÈTE ET PLACE L'HORLOGE PAROISSIALE, PAR PERMISSION DES SUPÉRIEURS.
18 DÉCEMBRE - PIERRE TESTE EST MORT DE LA RAGE ET ENTERRÉ LE LENDEMAIN. IL EST ARRIVÉ BEAUCOUP D'AUTRES MALHEURS DE LADITE RAGE AUX BESTIAUX DE PLUSIEURS PARTICULIERS, CE QUI A FAIT FAIRE VOEUX À TOUS CEUX DU VILLAGE, DE FAIRE DIRE LA MESSE LE JOUR DE LA SAINT-HUBERT A PERPETUITÉ, AUSSI LE MALHEUR N'A PLUS CONTINUÉ.
1678 : 8 JUIN - ACHAT DES ORNEMENTS POUR LA DÉCORATION DE L'ÉGLISE.
1679 : 1er JANVIER - FUT PORTÉE ET ÉTRENNÉE UNE BANNIÈRE EN DAMAS FAITE PAR LA FABRIQUE. SIMON JARLET DONNA 25 LIVRES POUR AIDER À LA PAYER.
1680 : 1er MAI - AUX FRAIS DE LA FABRIQUE, EUT LIEU LA RECONSTRUCTION DE LA PORTE D'ENTRÉE DU CIMETIÈRE, DU TOIT DU CLOCHER ET DE DEUX GALERIES.
1682 : 12 MAI - UN GRAND TREMBLEMENT DE TERRE SECOUE TOUT L'EST ET LE NORD EST DE LA FRANCE D'AUJOURD'HUI.
1683 : LA FABRIQUE FAIT RESTAURER LES BANCS DE L'ÉGLISE.
1684 : LA FABRIQUE FAIT FERMER LE CHEMIN DU HAUT DU DIME ET CLORE LE CIMETIÈRE.
UNE MISSION CONSIDÉRABLE DE 7 SEMAINES FUT DONNÉE À ROLAMPONT, IL Y EUT UNE AFFLUENCE EXTRAORDINAIRE, BEAUCOUP DE MONDE Y VINT PARTICIPER DES LIEUX CIRCONVOISINS ET NOTAMMENT DE LANGRES, ON Y DÉNOMBRE 7.000 PERSONNES.
20 AOUT - CONFIRMATION FUT DONNÉE À ROLAMPONT PAR MGR LOUIS MARIE ARMAND SEMIUVES DE GARDES, ÉVÊQUE DE LANGRES. IL Y EUT DES CONFIRMANTS DE CHARMOILLES. POUR CETTE CIRCONSTANCE DIVERS ORNEMENTS FURENT ACHETÉS POUR LE SERVICE DIVIN PAR LA FABRIQUE.
21 AOUT - VISITE CANONIQUE DE MGR L'ÉVÊQUE DE LANGRES. LES REGISTRES MENTIONNENT : VU DANS NOTRE VISITE ÉPISCOPALE LE 21 AOUT 1684. L.M.A. ÉVÊQUE, DUC DE LANGRES.
1685 : 12 JANVIER - LA PAROISSE PAR LES MARGUILLIERS, AU NOM DE MR JEAN JACQUINOT, CURÉ DE ROLAMPONT, VINT TROUVER LES ADMINISTRATEURS DE LA COMMUNE ET IMPOSE AU MAÎTRE D'ÉCOLE LA SONNERIE ET LA RÉCITATION DE LA PRIÈRE TOUS LES JOURS. UN PRÉ EST AFFECTÉ À CE DEVOIR. LE MAITRE D'ÉCOLE REÇOIT UNE RENTE DE 25 FRANCS POUR ALLER CHAQUE SOIR DIRE À HAUTE VOIX LA PRIÈRE À L'ÉGLISE.
1687 : LA FABRIQUE FAIT CONSTRUIRE À SES FRAIS LA TOUR DE L'ÉGLISE POUR Y PLACER UNE CLOCHE. ELLE FAIT RECOUVRIR À NEUF LA NEF EN TUILES.
1688 : LA FABRIQUE FAIT FAIRE LES LAMBRIS DE LA VOÛTE DE L'ÉGLISE.
UN PUITS DEVANT LA GRANDE PORTE EST CREUSÉ AUX FRAIS DE MR LE CURÉ (REG.)
1689 : CONSTRUCTION DU JUBÉ DE L'ÉGLISE PAR LA FABRIQUE.
1690 : LA FABRIQUE FAIT CONSTRUIRE ET PEINDRE LES AUTELS DE SAINT-NICOLAS ET DE SAINTE-ANNE. TOUTES CES CHOSES FURENT FAITES PAR LES SOINS ET LA VIGILENCE DE MR LE CURÉ.
1691 : CONSTRUCTION AUX FRAIS ET PAR LES SOINS DE MR LE CURÉ D'UNE MAISON PROCHE DE LA CURE POUR Y LOGER LE MAÎTRE D'ÉCOLE (REG.)
1692 : LA FABRIQUE À SES PROPRES FRAIS FAIT PERCER DEUX FENÊTRES, UNE AU CHOEUR ET UNE AU-DESSUS DE LA NEF, ET FERMER UNE FENÊTRE AU SOLEIL LEVANT. ELLE FAIT POSER LE RETABLE DU MAÎTRE-AUTEL.
LA CONFRÉRIE PAYE LE RETABLE DE L'AUTEL DU ROSAIRE.
OUVERTURE D’UNE FENÊTRE AU NORD DE LA CHAPELLE. DEUX FENÊTRES SONT CONDAMNÉES PAR L'ABBÉ JACQUINOT
L'ANNÉE FUT À
ROLAMPONT SI CHÉTIVE EN VIN, QUE LA
PINTE DE VIN ORDINAIRE COUTAIT 20 SOLS, LE BLÉ
SE VENDIT 25
FRANCS L'HÉMINÉE
ET L'AVOINE 9 FRANCS. LA MISÈRE A ÉTÉ
GRANDE.
1706
: JEAN
JACQUINOT, CURÉ DE ROLAMPONT, TESTE. IL DONNE 500 LIVRES EN PRINCIPAL,
AUX JÉSUITES DE LANGRES, POUR UNE MISSION TOUS LES SEPT ANS. CE FUT LA
SEULE MISSION ASSURÉE RÉGULIÈREMENT, JUSQU'EN 1770, DANS L'ÉVÊCHÉ DE
LANGRES. DINET (Dominique), Religion et société. Les Réguliers et la vie régionale dans les diocèses d'Auxerrre, Langres et Dijon (fin XVIe-fin XVIIIe siècles) , volume II, publication de la Sorbonne, Paris, 1999, p. 674.
1707 : 18 MAI - FUT ENTERRÉ JEAN JACQUINOT, DÉCÉDÉ CURÉ DE ROLAMPONT À L'ÂGE D'ENVIRON 64 ANS.
1721 : 27 NOVEMBRE - LA VISITE DES ARCHIDIACRES FUT FAITE À ROLAMPONT PAR MR HUTINET, DOYEN.
1724 : 28 AOÛT - VISITE DES ARCHIDIACRES PAR MR HUTINET.
1725 : 19 SEPTEMBRE - VISITE DES ARCHIDIACRES PAR MR HUTINET.
5 OCTOBRE - REPAS DU ROI STANISLAS Ier DE POLOGNE, BEAU-PÈRE DE LOUIS XV, DE SA MÈRE, SA FILLE MARIE LESZCZYNSKA ET DE LA COUR À LA CURE RÉCEMMENT CONSTRUITE.
1726 : 18 SEPTEMBRE - VISITE DES ARCHIDIACRES PAR MR HUTINET.
1727
: 14
JUILLET - VISITE
ÉPISCOPALE DE
MGR PIERRE DE PARDAILLAN DE GONGRIN D'AUTIN,
ÉVÊQUE DE
LANGRES.
1728
: PLANS
ET PROCÈS-VERBAUX D'ARPENTAGE ET D'ABORNEMENT DES BOIS ET PÂTIS
COMMUNAUX DE ROLAMPONT (Archives départementales de la Haute-Marne,
1880).
1732 : CROIX D'AUTEL PAR GILLOT.
1736 : 6 MARS - ARRÊT DU CONSEIL DU ROI (CONSEIL D'ÉTAT), QUI ORDONNE QUE LE CHAPITRE DE LANGRES DEVRA PROCÉDER DEVANT LA MAÎTRISE DES EAUX ET FORETS POUR AVOIR COUPÉ DES ARBRES ET DES BALIVEAUX DANS LES BOIS DE ROLAMPONT.
1739 : 1er JUIN - DE PAR LE ROI, SUR L'ORDRE DE L'INTENDANT DE LA PROVINCE & FRONTIÈRE DE CHAMPAGNE, L'INSPECTEUR DES CHEMINS ROYAUX AU DEPARTEMENT DE LANGRES PRESCRIT LA CORVÉE DES GRANDS CHEMINS À LA COMMUNAUTÉ DE ROLAMPONT.
1745 : 4 SEPTEMBRE - VISITE CANONIQUE PAR M. MICHAUT, ARCHIDIACRE.
1750 : RECTIFICATION DE LA ROUTE QUI TRAVERSE ROLAMPONT.
1755 : 8 AVRIL - VISITE PAR M. NERET, ARCHIDIACRE.
1760 : 24 JANVIER - DÉBUT DU PROCÈS DE LA CURE CONTRE LE CHAPITRE DE LANGRES.1764 : 6 FÉVRIER - DEVIS POUR LES TRAVAUX DE RÉPARATION DE LA MAISON CURIALE ET DE LA NEF DE L'ÉGLISE DE ROLAMPONT. VISITE DES LIEUX ET PROCÈS VERBAL EN PRÉSENCE DE CLAUDE GUILLAUME CURÉ DE ROLAMPONT, ANTOINE CARBILLET SINDIC, FRANCOIS LAMBERT PROCUREUR FISCAL, GILLE LAMBERT, PIERRE DESGREZ, JEAN JACQUINOT, NICOLAS DEGRÉ, JEAN DURNÉ, LOUIS LOGEROT, PIERRE DORMOY, NICOLAS DORMOY, DIDIER CLERC, CHARLES SILVESTRE, ET AUTRES PRINCIPAUX HABITANTS.
11 JUILLET - DEVIS
POUR UN PONT
ET UNE ÉGLISE
PLANS DE LA NEF ET DU CLOCHER
PAR CLAUDE
NICOLAS LEDOUX (ARCHITECTE DE LOUIS XVI ET AUTEUR DES SALINES
ROYALES D'ARC ET SENANS.) CONSTRUCTEURS : MM. PIERRE DOUETTE DE
FOUVENT-LE-CHÂTEL ET MAINE DE LANGRES INITIALES «DM » SUR
LE MUR DE L'ÉGLISE.
1765
: LA CURE DE ROLAMPONT POSSÈDE UN REVENU ÉLEVÉ : 4.057 LIVRES. ELLE EST LA PLUS DOTÉE DU DIOCÈSE DE LANGRES OÙ LE TAUX D'IMPOSITION DES CURES (DÉCIMES) S'ÉTABLIT ENTRE 2,880 & 7,680 POUR CENT. LE DÉCIME DE ROLAMPONT REPRÉSENTE 311 LIVRES & 10 SOLS, SOIT UNE IMPOSITION À 7,678 %
RAY (L.), Un impôt progressif sur le revenu sous l'Ancien-Régime, in Bulletin d'histoire moderne et contemporaine, publié par la Société d'histoire départementale de la Révolution, Troyes, 2e année, n°1, 1er trimestre 1909, La Révolution dans l'Aube, Mélanges et documents, p. 51 & 52.
1766 : 17 JUIN - ADJUDICATION DES TRAVAUX DU « PONT ROMAIN » (ROMAN) DE PRÉ-GIBÈRE (OU PRÉ-GIBERT) - PRÉGYBERT EN 1766. ADJUDICATION DES TRAVAUX DE L’ÉGLISE, TOUR ET DÉPENDANCES.
JUILLET - DÉMOLITION DE L'ANCIENNE NEF TROP ÉTROITE. DÉBUT DES TRAVAUX DE CONSTRUCTION DE L'ÉGLISE SAINT-PIERRE-ES-LIENS.
1766 - 1771 (et après) : TRAVAUX DU «PONT ROMAIN ». CE PONT REMPLACE CERTAINEMENT UN OUVRAGE PROVISOIRE PLUS ANCIEN.
1767
: 4
JANVIER - M. CLAUDE GUILLAUME, CURÉ DE ROLAMPONT
ÉCRIT À LA FIN DES REGISTRES PAROISSIAUX DE L'ANNÉE 1766 :
L'Église de Rolampont a été
Démolie au
mois de juillet 1766. par Mr. Douette [fouvent (dans la marge)] adjudicataire des Réparations d'icelle, pour etre Reconstruite En une nef de 19. pieds de Largeur et de 24. de hauteur avec deux Collateraux ou bas Côtez de chacun dix pieds de largeur #, le tout dans oëuvre sur une Longueur de 60. pieds aussi dans oëuvre. Guillaume prêtre __________ Curé de Rolampont # sur dix huit pieds de hauteur __________
|
1768
: 27
FÉVRIER
-
INHUMATION DANS LE CHŒUR DE L'ÉGLISE DE ROLAMPONT DE NICOLAS MICHELIN, ÂGÉ
D'ENVIRON 27 ANS, NATIF DE NOGENT LE ROY, VICAIRE DE ROLAMPONT, MORT LA
VEILLE AVEC LES REGRETS DE LA PAROISSE APRÈS L'AVOIR DESSERVIE EN
QUALITÉ DE VICAIRE PENDANT DEUX ANS (Reg. par).
8 MAI - FONTE
D'UNE GROSSE CLOCHE DE 2 600 LIVRES PAR Mr
FRANCOIS SIRJEAN DE COLOMBEY LES CHOISEUL (Reg. par.)
9 JUIN - JOUR DE
LA PETITE FÊTE DE DIEU, BÉNÉDICTION DE LA GROSSE CLOCHE
PAR M. CLAUDE GUILLAUME, PRÊTRE, CURÉ DE ROLAMPONT. LES HABITANTS DE
ROLAMPONT, REPRÉSENTÉS PAR MAÎTRE ANTOINE CARBILLET, PROCUREUR FISCAL
ET CATHERINE BEZY ÉPOUSE DE MAÎTRE GILLES LAMBERT, LIEUTENANT EN CETTE
PRÉVOTÉ, EN FURENT LES PARRAINS ET MARRAINES. IL EST INSCRIT SUR CETTE
CLOCHE CES VERS... CONSACRÉE
AU SEIGNEUR, J'AVERTIS LES MORTELS, DE VENIR L'ADORER AUX PIEDS DE SES
AUTELS (Reg. par.)
1769 : 16 AVRIL - ON DÉNOMBRE 42 SEIGNEURS (CHANOINES DE L'ÉGLISE CATHÉDRALE DE LANGRES) SUR LE TERRITOIRE DE LA PAROISSE DE ROLAMPONT. Cf. État réalisé afin de connaître l'effet des encouragements accordés par la déclaration du Roi du 13 août 1766, article 3e, Archives départmentales de la Haute-Marne, liasse, cote C 166 à 340.
1770 :
6 FÉVRIER
- SENTENCE
DU PARLEMENT DE PARIS DONNANT GAIN DE CAUSE À
M. LE CURÉ
DE
ROLAMPONT CONTRE LE CHAPITRE DE LANGRES AU SUJET DE LA CURE, DES
DÎMES, DU TERRAGE, ET D'UNE RESTITUTION DES DROITS ET DÎMES
DEPUIS LE COMMENCEMENT DU PROCÈS. L'ÉGLISE DES CHANOINES DE LANGRES EST
CONDAMNÉE À DES FRAIS CONSIDÉRABLES ET SE VOIT CONTRAINTE DE PAYER LA
SOMME DE 35.000 LIVRES AU CURÉ DE ROLAMPONT.
1771 : 16 MARS - REQUÊTE DES HABITANTS ET COMMUNAUTÉ DE ROLLAMPONT À L’ENCONTRE DE PIERRE DOUETTE, ARCHITECTE, DEMEURANT À FOUVENT-LE-CHATEL, POUR LA NÉGLIGENCE ET LE RETARD QUE CE DERNIER APPORTE AUX CONSTRUCTIONS ET RÉPARATIONS À FAIRE À L’ÉGLISE, TOUR ET PONT DUDIT LIEU DE ROLLAMPONT.
1772 : INAUGURATION D'UNE BANNIÈRE EN DAMAS.
15
JANVIER - À LA FIN DES REGISTRES PAROISSIAUX DE L'ANNÉE
1771, M. CLAUDE GUILLAUME, CURÉ DE ROLAMPONT ÉCRIT :
f° 19 Je soussigné prêtre curé titulaire de la cure de Rolampont certifie à tous qu'il appartiendra au tèm avenir, être rentré par arrest du parlement de Paris en datte du six fevrier 1770. dans tous les anciens domaines de cette cure qui avoient été unis à la fabrique de st Mammès cathédralle de Langres le 22. novembre 1616. par feu Mr Zamet evêque de Langres sans information de commodo et incommodo. cet acte est insinué au greffe ecclésiastique dans le 21e. volume in fol. dud. greffe ec. le procès contre le chapitre a commencé le 24. janvier 1760. et a finit le 6 fevrier 1770. cette compagnie a été condamnée à m'abandonner 1° toutes les dixmes, grosses et menûës, généralement quelconque qui se levent et perçoivent dans toute l'étendûë du finage dud. Rolampont. 2° le terrage de la cure consistant en dix neuf journaux de terre et neuf fauchées de prez. 3° le même arrest condamne les habitans de Rolampont mes paroissiens à me servir en trois jours de corvées suivant les transactions du 11 juin 1550 et du 31 juillet 1618. Condamne ensuitte le chapitre à tous les dépens tant envers moi curé qu'envers les dits habitans et à me restituer tous les revenûs depuis le jour de ma + (demande) qui se sont montés toute deduction faite à la somme de trente cinq mille livres que le chapitre m'a payé. et pour que dans la suitte en cas d'enlevement des pieces du procès ou d'incendie ou en cas que led. chapitre vienne s'emparer de cette cure comme du tèms passé et en enlêve tous les titres comme il là dejà fait. je fais le present acte pour servir de monument à mes successeurs curez afin qu'ils y ayent recours en cas de besoin. fait aud. Rolampont le quinzieme jour du mois de janvier l'an mil sept cent soixante et douze |
13 JUIN - RÉCEPTION DES TRAVAUX DE L'ÉGLISE & DU PONT PREZ GIBERT.
1773 : 27 FÉVRIER - CONCLUSIONS SUR LES TRAVAUX DE L'ÉGLISE & DU PONT PRESGIBERT.
Le trois du mois d'aoust 1773. a été rendu un arrest du parlement de Paris en faveur de la cure de Rolampont qui deboute le chapitre de Langres # en entherinement de ses lettres de requête civile contre l'arrest du 6. fevrier 1770. qui maintient le sr. Guillaume curé dud. Rolampont dans sa possession de toutes les dixmes du finage et dans les droits seigneuriaux y attachés &a de Rolampont # de sa demande
|
1777 :
8 JANVIER - À LA FIN DU REGISTRE PAROISSIAL POUR L'ANNÉE
1776, M. CLAUDE GUILLAUME, CURÉ DE ROLAMPONT, NOTE :
Est ecrit à la fin de la grosse du present registre déposée au greffe du baillage royal de Langres ce qui suit Le deux du mois de septembre de la présente année dud(it) registre mil sept cens soixante et seize, au conseil d'Etat privé du roy à Versailles a été rendu un arrest en faveur du sieur Guillaume curé de Roland-pont et de ses successeurs curez aud(it) lieu qui déboute les doyen, chanoine et chapitre de Langres de leur demande en cassation, et par là a fini le procès de la cure qui duroit depuis le 24 janvier 1760. Enfin led(it) Guillaume est actuellement paisible possesseur de toutes les dixmes grosses et menûës sur toute l'etendûë du finâge de sa paroisse et des droits seigneuriaux y attachez et et reconnûs par l'arrest du parlement de Paris en datte du 6. fevrier 1770. Fait aud(it) Roland-pont le huit janvier mil sept cent soixante et dix sept. Guillaume curé coseigneur de Roland-pont |
Subd(élégation) de Langres ------- Rolampont --------------- Le 5 9bre 1783, ordonne suivant l'avis ./ Le soussigné qui en execution de l'ord(onnan)ce de M. l( )intendant du 30 7bre a pris communication d'une requete du curé de rolampont et pieces y jointes par laquelle il demande qu( )il soit pris sur le terrein de sa cure 56 pieds de long sur 15 de large afin de donner plu d'aisance a( )la rue qui est au devant du portail de l( )eglise paroissialle, et que le decombrement en soit fait incessament par la communauté sous la direction d( )un piqueur. estime que cet ouvrage lui paroit d'une necessité d autant plus indispensable que dans l( )état actuel des choses, les pluies et fontes de neiges ne peuvent avoir d autre issue, au moyen de l( )etranglement de la rue, que contre le portail et les murs de l( )église, ce( )qui la rend malsaine, humide et y occasionne des degradations, au( )lieu qu'en prenant 15 pieds sur le verger du curé on donnera de l( )evasement a( )la( )rue, on peut même en surbaisser le terrain, et procurer aux eaux un ecoulement commode et necessaire a l( )eglise et ................................................... aux paroissiens j'aurai en( )consequence, l( )honneur de proposer a M l( )intendant l( )ordonnance suivante, qui je crois, ne doit statuer que sur le decombrement du terrain en question, l( )eglise voyant toujours avec /trop de/ jalousie prononcer sur ses proprietés quelques minutieuses qu( )elles puissent être Vu la presente requete, la deliberation capitulaire du chapitre de langres collateur de l( )eglise de rolampont du 11 aoust dernier y jointe, portant consentement a ce qu( )il soit pris conformement a( )la demande du curé un terrein de 56 pieds de long sur 15 pieds de large dans le verger de la cure pour donner l( )aisance necessaire a l'entrée de l( )eglise paroissialle, les eclairements que nous nous sommes procurés et l( )avis &a tout consideré Nous ordonnons que le terrain accordé gratuitement a( )la paroisse de rolampont tant par les s(ieu)rs ................................................... du chapitre de langres, que par le s(ieu)r guillaume curé de( )la paroisse, sera incessament deblayé par les habitans dud(it) rolampont sous la conduitte d'un piqueur nommé a cet effet par notre subdélégué a( )langres le quel sera payé des deniers de( )la communauté sur les ordonnances que nous rendrons en consequence, sera tenu led(it) piqueur de prendre les niv(e)aux et alignements necessaires pour procurer aux eaux leur ecoulement autre part que contre la portail et les murs de l( )eglise paroissiale qu( )elles degradent, et donnera a la rue qui sert d( )entrée a l( )eglise une largeur suffisante tant pour la commodité du service divin que pour l( )utilite des habitans Enjoignons au sindic et habitans de ............................................... rolampont d'executer ponctuellement les ordres qui leur seront donnés a cet effet mandons a notre subdelegué d( )y tenir la main A Langres le 3 9bre 1783 pour avis Richard de Foulon Archives départementales de la Haute-Marne, liasse, cote, C 166 à C 340, PH/JCHR/4353/20040906. |
1788
: L'ABBÉ
GUILLAUME SE RETIRE. INTÉRIM
DE L'ABBÉ BLANCHARD. QUELQUES MOIS
APRÈS ARRIVE LE NOUVEAU CURÉ,
M. VARINOT.
JEAN-BAPTISTE-AUGUSTE DELECEY, FILS DE JEAN OU JEAN-BAPTISTE, JÉSUITE, PUIS CHANOINE DE LANGRES. IL MEURT EN 1788, RETIRÉ À ROLAMPONT. C'EST À TORT QUE, DANS LA REVUE, ON A SUPPOSÉ QUE LE CHANOINE-PRÉDICATEUR EN QUESTION ÉTAIT AUTRE QUE LE JÉSUITE DU MÊME NOM. C'EST LE MÊME QUI DE JÉSUITE FUT, APRÈS LA SUPPRESSION DE LA SOCIÉTÉ, RENDU AU DIOCÈSE DE LANGRES ET ADMIS AU NOMBRE DES CHANOINES DE SAINT-MAMMÈS. Extrait de la Revue de Champagne & de Brie, T. XIV, 1883.
20
JANVIER - L'ABBÉ GUILLAUME, CURÉ DE ROLAMPONT,
ÉCRIT SUR LES
REGISTRES PAROISSIAUX :
Je soussigné
prêtre curé de Roland-Pont certifie
à tous qu'il appartiendra que tous les actes portés cy devant au dit régistre sont véritables en foi de quoi je me suis soussigné audit Roland-Pont le vingt du mois de janvier mil sept cent quatre vingt hui ./. Guillaume curé de Roland-Pont L'année 1787. ont commencé les assemblées provinciales dans la Champagne tenûës à Châlons, dans toutes les villes et villages de la province. Loüis XVI. actuellement rêgnant les a établies pour le bien de son peuple, dieu veuille qu'elles ayent tous le succès qu'on en espère. ________________________________________ cette même année 1787 il n'y a point eû de fruits ; les abricots et les pêches se sont vendûës jusqu( )à dix sols piecce, ce qui fait selon barême 50 l(ivres) t(ournois) le cent. Il faut être bien gourmend pour manger des fruits à ce prix là. 50 l(ivres) t(ournois) soulageroient bien des malheureux ________________________________________ |
13 NOVEMBRE - CLAUDE CHARBONNIER EST ÉLU MAIRE DE ROLAMPONT. C'EST LE DEUXIEME PROPRIÉTAIRE DES FORGES DE BELLES ONDES. GROS PROPRIÉTAIRE TERRIEN ET DE LA MARBRERIE, IL EST AUSSI ENTREPRENEUR DE TRAVAUX PUBLICS. IL TIENT LE RELAIS DE POSTE.
1792 : 12 JUIN - CLAUDE CHARBONNIER FONDE UNE SOCIÉTÉ DE CULTIVATEURS ET DE PROPRIÉTAIRES POUR ACHETER LES BIENS DES ÉMIGRÉS ET DE L'ÉGLISE. L'ON DÉNOMBRE 22 MEMBRES.
1793 : 1er JANVIER - DIDIER LECLERC REMPLACE CLAUDE CHARBONNIER À LA MAIRIE.
10 JUIN - LE CURÉ GUILLAUME DEMANDE UN CERTIFICAT DE CIVISME AU CONSEIL MUNICIPAL.
13 JUIN - L'ABBÉ NICOLAS BLANCHARD VICAIRE DE ROLAMPONT, DE MAI 1785 À JUILLET 1789, ET PRÊTRE RÉFRACTAIRE EST GUILLOTINÉ PLACE DE L'HÔTEL DE VILLE À LANGRES APRÈS DIX JOURS D'EMPRISONNEMENT.
24 JUIN - LES 16 MEMBRES DU CONSEIL MUNICIPAL RÉPONDENT OUI À L'UNANIMITÉ À LA QUESTION : LE CURÉ GUILLAUME EST- IL UN AMI DE LA PATRIE ? MÉRITE-T-IL UN CERTIFICAT DE CIVISME ?
1797 : 25 JANVIER - LES AGENT ET ADJOINTS DE LA COMMUNE DE ROLAMPONT PRÉVENUS D'ABUS DE POUVOIR POUR AVOIR MARQUÉ ET DISTRIBUÉ AUX HABITANTS DE LA COMMUNE DES ARBRES DONT LA COUPE N'ÉTAIT AUTORISÉE PAR AUCUNE AUTORITÉ COMPÉTENTE. LE DIRECTOIRE ORDONNE QU'ILS SERONT POURSUIVIS DEVANT LES TRIBUNAUX. Arrêté du 6 pluviôse an V, signé Le Tourneur, Barras, Revellière-Lépeaux, Archives nationales, AF III, 429, dossier 2455. DEBIDOUR (Antonin), Recueil des actes du Directoire exécutif. Procès-verbaux, arrêtés, instructions, lettres et actes divers, tome 4, Imprimerie nationale, Paris, 1910-1917, p. 725.
1802 : 29 AOÛT - DÉCÈS DE CLAUDE CHARBONNIER.
1803 : 10 JUILLET (22 MESSIDOR AN XI) - PAR DÉLIBÉRATION DU CONSEIL MUNICIPAL, LA COMMUNE DE ROLAMPONT FAIT DON DE DIX PIEDS DE CHÊNES PROPRES AUX CONSTRUCTIONS NAVALES, À CHOISIR DANS SES BOIS ; LESQUELS CHÊNES ELLE SE CHARGE DE FAIRE ABATTRE, ÉQUARRIR ET CONDUIRE À SES FRAIS SUR LE CHANTIER QUI LUI SERA INDIQUÉ. Arrêté du 6 brumaire an XI, qui approuve les délibérations de plusieurs conseils municipaux, contenant des offres de contributions pour l'armement contre l'Angleterre, Bulletin des lois de la République française, n°325, 1804, tome 9, 3e série, p. 131 & ss.
29 OCTOBRE (6 BRUMAIRE AN XII) - ARRÊTÉ ACCEPTANT LA CONTRIBUTION DU CONSEIL MUNICIPAL DE ROLAMPONT POUR L'ARMEMENT CONTRE L'ANGLETERRE. RONDONNEAU (L.), Répertoire alphabétique, chronologique et par classement de matières des sénatus-consultes, lois, décrets, etc. De vendémiaire an XI à janvier 1810. Contributions locales, Paris, 1810, p. 167.
1804 : 20 FRIMAIRE - DEVIS INSTRUCTIF DES TRAVAUX D'ART À EXÉCUTER POUR LA COMMUNE DE ROLLAMPONT RELATIF À LA CONSTRUCTION DE DEUX FONTAINES AVEC ABREUVOIRS ET LAVOIRS COUVERTS, BASSINS DE SOURCE. SOURCE DE LA FONTAINE DITE FONTENELLE ET FONTAINE DU VAU.
1811
- IL
EXISTE À ROLAMPONT UNE FABRIQUE D'AMIDON, DONT LES PRODUITS ANNUELS
S'ÉLÈVENT À 5 À 6 CENTS MYRIAGRAMMES (100 À 120 QUINTAUX), ET PEUVENT
ÊTRE ÉVALUÉS DE 4 À 5 MILLE FRANCS. PEUCHET (J.) & CHANLAIRE (P.-G.), Description topographique de la France. Département de la Haute-Marne, Paris, 1811, p. 32.
1811 - 1818 : CONSTRUCTION D'UN MOULIN PAR LES FRÈRES LOUIS ET NICOLAS PERNOT.
1812 : ÉPIDÉMIE DE SCARLATINE.
1814
: 17
JANVIER - 4 h du matin - DÉPART
POUR CHAUMONT DES GRENADIERS À CHEVAL DE LA GARDE RESTÉS À
ROLAMPONT,
cf. PIÉPAPE (DE),
Léonce,
Histoire militaire du pays de
Langres et du
Bassigny, 1884, 1984, p. 395
& 397 ; voir aussi
STEENACKERS (F.-F.), L'invasion
de la Haute-Marne en 1814
; WEIL (Maurice-Henri), La
campagne de 1814 d'après les documents des archives impériales et
royales de la guerre à Vienne : la cavalerie des armées alliées pendant
la campagne de 1814, tome 1, L. Baudoin, Paris, 1891-1895,
p. 135 & Memento
sur la campagne de France de 1814, 2002, p. 33 &
36.
18 JANVIER - LA 3e DIVISION DE CUIRASSIERS RUSSES, TROIS RÉGIMENTS, SOUS LES ORDRES DU GÉNÉRAL DUKA, SE REPLIENT SUR ROLAMPONT APRÈS D'IMPORTANTES PERTES (AFFAIRE DES CUIRASSIERS RUSSES À VESAIGNES.) DUKA DEMANDE ALORS À GYULAY DE LUI ENVOYER DE L'INFANTERIE ET DE LUI DONNER L'ORDRE DE LUI OUVRIR LA ROUTE MENANT À SES CANTONNEMENTS (Bernhardi, Toll, Denkwürdigkeiten, IV, 190, 191, Tagesbegebenheiten, K. K. Kriegs Archiv., I, 30.) UN BATAILLON, UNE DEMI-BATTERIE ET UN ESCADRON DE CAVALERIE LÉGÈRE REJOIGNENT, À CET EFFET, LES CUIRASSIERS À ROLAMPONT DANS LA NUIT DU 18 AU 19 JANVIER. WEIL (Maurice-Henri), La campagne de 1814 d'après les documents des archives impériales et royales de la guerre à Vienne, la cavalerie des armées alliées pendant la campagne de 1814, tome 1, L. Baudoin, Paris, 1891-1895, p. 144.
1815 : OCCUPATION DE ROLAMPONT PAR LES SOLDATS RUSSES.
1820
: 5 SEPTEMBRE -
DÉCÈS (*) DU CAPITAINE LOUIS JOSEPH BORDET,
RETRAITÉ À ROLAMPONT. NÉ À
THOREY (YONNE), LE 18 MARS 1768, FILS D'ÉTIENNE BORDET, PROPRIÉTAIRE
& DE SÉBASTIENNE NICOLAS. IL FUT SOLDAT DES GARDES FRANÇAISES
DU 31
DÉCEMBRE 1786 AU 14 JUILET 1789. CAPITAINE AU 14e
RÉGIMENT D'INFANTERIE DE LIGNE DU 4 AOÛT 1792 AU 1er
FLORÉAL AN XIII. ADMIS À LA RETRAITE PAR DÉCRET IMPÉRIAL DU 9 VENTÔSE
AN XIII. IL FIT LES CAMPAGNES DE 1792, 1793, AN II &
AN III
DANS L'ARMÉE DU NORD, AN IV DANS L'ARMÉE DE L'INTÉRIEUR, AN VI
& AN
VII DANS L'ARMÉE D'ITALIE, AN VIII DANS L'ARMÉE DE L'OUEST & AN
X
DANS L'ARMÉE DES GRISONS. PLUSIEURS ACTIONS D'ÉCLAT. CHEVALIER DE LA
LÉGION D'HONNEUR LE 24 SEPTEMBRE 1803, OFFICIER DE LA LÉGION D'HONNEUR
LE 14 JUIN 1804 (Dossier
LH 295043.)
UN SABRE D'HONNEUR LUI FUT DÉCERNÉ PAR DÉCRET DU 28 FRUCTIDOR AN X. IL
EST GÉNÉRALEMENT PRÉSENTÉ COMME L'UN DES VAINQUEURS DE LA BASTILLE. Cf.
JOLIBOIS (Émile), La
Haute-Marne ancienne et moderne, Albi, 1861, p. 71 ;
CARNANDET (J.), Géographie
historique, industrielle et statistique de la Haute-Marne,
Chaumont, 1860, p. 109 ; STEENACKERS (François-Frédéric), L'invasion de 1814 dans la
Haute-Marne,
Paris, 1868, p.
159. LE 7 FLORÉAL AN II, AVEC UNE COMPAGNIE DE TIRAILLEURS,
IL
S'EMPARE DE DEUX PIÈCES D'ARTILLERIE EN ENTRANT DANS COURTRAI. LE 10
SUIVANT, IL FAIT RENDRE LES ARMES À UN BATAILLON HESSOIS À MAUCROU ; LE
19 IL ENLÈVE UNE REDOUTE ET FAIT 250 PRISONNIERS. LE 23 FLORÉAL AN II,
AVEC SEPT HOMMES, IL PREND DEUX CANONS À
BOXEL ET FAIT UN GRAND NOMBRE
DE PRISONNIERS. IL S'EXPOSE ENSUITE À DE GRANDS DANGERS, PENDANT
L'INONDATION, POUR FAIRE ENTRER DES VIVRES À BOSHEINE. LE 6 GERMINAL AN
VIII, IL SE DISTINGUE À LEGNAGE. BLESSÉ DE DEUX COUPS DE FEU À LA JAMBE
DROITE, AU PASSAGE DU RHIN, LE 21 FRUCTIDOR AN III & D'UN COUP
DE
FEU AU GENOU DROIT, LE 6 GERMINAL AN VII. DUPRÉ (CH.-L.), Les fastes du 14e
régiment d'infanterie de ligne, 1836 ; JOLIBOIS (Émile), La Haute-Marne ancienne et
moderne, Albi, 1861, p. 467 & CARNANDET (J.), Géographie historique,
industrielle et statistique de la Haute-Marne, Chaumont,
1860, p. 109, LE DISENT À TORT NATIF DE ROLAMPONT.
(*) NB : L'ACTE DE DÉCÈS NE SE TROUVE PAS DANS LES REGISTRES DE L'ÉTAT CIVIL DE ROLAMPONT.
1821
: 3
JANVIER - NAISSANCE
DU GÉNÉRAL
CARTERET-TRECOURT.
1824
: 16 JUIN - ORDONNANCE DU ROI (n° 17.338) QUI AUTORISE LA FABRIQUE DE ROLAMPONT, DÉPARTEMENT DE LA HAUTE-MARNE, À ACCEPTER LES DONATIONS QUI LUI SONT FAITES PAR LES
SIEURS PIERRE FORT ET SON ÉPOUSE, D'UNE RENTE ANNUELLE DE 10 FRANCS ;
JEAN FORT ET SON ÉPOUSE, D'UNE PIÈCE DE PRÉ DE 19 ARES 39 CENTIARES,
SOUS LA RÉSERVE DE L'USUFRUIT, PENDANT LA DURÉE DUQUEL LES DONATEURS
PAIERONT UNE RENTE DE 10 FRANCS ; PAR DAME MILLOT, VEUVE BOISSELIER,
D'UNE SOMME DE 100 FRANCS ; ET PAR DEMOISELLE DARNÉ, D'UNE PIÈCE DE PRÉ
DE 25 ARES 85 CENTIARES, SOUS LA RÉSERVE DE L'USUFRUIT, PENDANT LA
DURÉE DUQUEL LA DONATRICE PAIERA UNE RENTE DE 10 FRANCS : LE TOUT À LA
CHARGE DE SERVICES RELIGIEUX (Bulletin des lois du royaume de France, 7e série, tome 19, n° 681, imprimerie royale, Paris, février 1825, pp. 30 & 31.)
1827 : 1er OCTOBRE - PLAN ET DEVIS DE TRAVAUX DE RÉPARATION DU PONT DU "PRÉ GILBERT", COUVERTURE EN LAVE DE LA CHAMBRE À FOUR DU PRESBYTÈRE, TRAVAUX À LA MAISON DE LA SOEUR, PAR (?) ANTOINE CHAUSSIER ARCHITECTE À CHAUMONT.
1829 : 11 JANVIER - ORDONNANCE DU ROI QUI AUTORISE DES EXPLOITATIONS DANS LES BOIS DE PLUSIEURS COMMUNES. ARTICLE 1er. L'ADMINISTRATION FORESTIÈRE EST AUTORISÉE À FAIRE DÉLIVRANCE AUX COMMUNES CI-APRÈS DÉSIGNÉES, SAVOIR : (...) 14° ROLAMPONT (HAUTE-MARNE), DE LA COUPE, EN DEUX ANNÉES SUCCESSIVES, DE VINGT-HUIT HECTARES DIX-NEUF ARES DE SA RÉSERVE.
1835 : ON DÉNOMBRE CINQ MOULINS À ROLAMPONT (J. BOUR) : LE MOULIN DU PETIT PONT, LE MOULIN PERNOT, LE MOULIN DE LA PARGIE (LA FILATURE), LE MOULIN CARTERET, BELLES-ONDES DEVIENT UNE TUILERIE.
15 MAI - ORDONNANCE DU ROI PORTANT : ARTICLE 1er. L'ADMINISTRATION FORESTIÈRE EST AUTORISÉE À FAIRE DÉLIVRANCE AUX COMMUNES CI-APRÈS DÉSIGNÉES, SAVOIR : (...) 2° ROLAMPONT (HAUTE-MARNE), DE QUINZE HECTARES DE LA RÉSERVE DE SES BOIS. N° 7895, Bulletin des lois du royaume de France, IXe série, n° 125 à 148, n°145, p. 962.
1836
:
OCTOBRE - DÉCOUVERTES
ATTESTANT L'EXISTENCE D'UNE RICHE VILLA, À
GAUCHE DU CHEMIN DE
NOGENT, AU PIED DE LA CÔTÉ
EN SORTANT DE ROLAMPONT. ON ENLEVAIT,
POUR FACILITER LA CIRCULATION, UNE ÉMINENCE
QUE L'ON CROYAIT
NATURELLE ET L'ON TROUVA AU NIVEAU DU SOL LES RESTES D'UN
BÂTIMENT CONSIDÉRABLE
QUI PARAISSAIT AVOIR ÉTÉ
DÉTRUIT PAR
UN
INCENDIE. CES RUINES AVAIENT TOUT LE CARACTÈRE ROMAIN. ELLES
RENFERMAIENT UN PUITS COMBLE, MAIS QUI CONSERVAIT ENCORE UNE
PARTIE DE SA MARGELLE. TOUS LES MURS ÉTAIENT
CONSTRUITS DE
MOELLONS ET CONSERVAIENT ENCORE EN QUELQUES PARTIES LES ENDUITS
ET LES PEINTURES DONT ON LES AVAIT RECOUVERTS. LES AIRES ÉTAIENT
FAITES DE PAVÉS
DE PIERRE BLANCHE SCIÉE
OU DE CARRÉS
DE MARBRE
NOIR ET BLANC ; DEUX ÉTAIENT
RECOUVERTES DE MOSAÏQUES. ENFIN,
PRÈS DU MUR DE CLÔTURE, EXTÉRIEUREMENT,
S'ÉLEVAIT UN
TOMBEAU
FORME D'UNE SEULE PIERRE CREUSE ET RECOUVERT D'UNE AUTRE PIERRE
QUI ÉTAIT BRISÉE.
CE TOMBEAU RENFERMAIT DES OSSEMENTS HUMAINS, UN DE CES OS POLIS ET PERCÉS
DE TROUS QU'ON A PRIS POUR DES
FLUTES OU DES AMULETTES ET UN STYLE DE BRONZE DE 18 CENTIMÈTRES DE LONG. ON N'A TROUVE DANS CES RUINES QU'UNE SEULE
MÉDAILLE QUI
PARAISSAIT DU HAUT EMPIRE, MAIS TELLEMENT FRUSTE
QU'ELLE ÉTAIT
INDÉCHIFFRABLE.
LE STYLE A ÉTÉ
DESSINÉ ET
LITHOGRAPHIE PAR M. PISTOLLET DE SAINT FERJEUX (ÉMILE
JOLIBOIS, 1861. LUQUET,
ANTIQUITÉ
DE LANGRES.
ID. L'ÉCHO
DE LA HAUTE-MARNE DU 27 OCTOBRE 1836.
On a découvert récemment l'emplacement d'une
villa romaine, à quelque
distance de Rolampont, à la naissance de la côte qui conduit de ce
village à Nogent-le-Roi. Cette villa s'étendait assez avant
dans l'espace occupé aujourd'hui par
des vignes au nord du chemin, car il y a deux ans on y mit à
découvert
une vaste Mosaïque connue sous le nom de vénitienne.
Journal des artistes, revue pittoresque
consacrée aux artistes et aux gens du monde [...], paraissant
tous les dimanches, 10e année,
volume 2, Paris, 1836, p. 368.
|
Coutume établie pour la division de l'affouage à distribuer aux ayants droit et annuellement
Savoir :
Tout étranger, et gens du lieu, n'aura droit à participer à sa part de l'affouage qu'autant qu'il sera reconnu qu'il est dans son ménage particulier, ainsi que sa famille avant le 1er août de chaque année.
Quiconque cessera d'être habitant avant la
répartition de l'affouage sans égard à l'époque où elle aura lieu ne
peut prétendre à y participer.
Ainsi convenu et arrêté par le conseil municipal de
la commune de Rolampont qui déclare avoir établi cette méthode depuis
plusieurs années.
|
1847 : INSTALLATION D'UNE HORLOGE AUX CADRANS DE BOIS SUR LE CLOCHER DE L'ÉGLISE.
1848 : ÉCOLE DES FILLES FONDÉE PAR LA COMMUNE.
DÉMOLITION DU MOULIN DE BELLES-ONDES.
1849 : DISPARITION DU MOULIN DU PETIT-PONT ET DE LA PARGIE PEU RENTABLES.
1er MARS - CE JOUR DE TIRAGE AU SORT, M. LE SOUS-PRÉFET DE LANGRES DONNE UN DRAPEAU REÇU DU GOUVERNEMENT AU BATAILLON DE LA GARDE NATIONALE DE ROLAMPONT, COMMANDÉ PAR M. GUILLEMIN. CRÉÉE PAR LA LOI DU 2 MARS 1831, LA GARDE NATIONALE SE COMPOSAIT DE DEUX BATAILLONS POUR LE CANTON, L'UN ORGANISÉ À NEUILLY-L'ÉVÊQUE, L'AUTRE À ROLAMPONT.
1852
:
PARISOT SCULPTE LE
SPHINX.
1853
: 5 AVRIL - MM.
PAUL PÉCHINÉ & JOSEPH COLAS PRENNENT UN BREVET D'INVENTION DE
QUINZE ANS POUR UN SYSTÈME D'ÉTUVE ET DE FOUR À SÉCHAGE ET CUISSON
CONTINUE, POUR LA CHAUX, LE PLÂTRE, LA TUILE, ET LES BRIQUES, LES PÂTES
CÉRAMIQUES, ET TOUTES LES MATIÈRES QUI ONT BESOIN D'UNE CHALEUR
GRADUÉE. (Demande de certificat d'addition déposée, le 28 octobre 1853,
au secrétariat de la préfecture du département de la Haute-Marne, Annales des mines,
lois, décrets et arrêtés sur les mines, supplément aux lois, décrets et
arrêtés de 1854, brevets d'invention et certificats d'addition
proclamés en 1854, décret impérial du 29 décembre 1854, Paris, 1855,
cinquième série, mémoires, tome VIII, p. XXIX & XXX ; brevets
d'addition du 28 août (sic.) 1853 et 15 novembre 1855, BARRAL (J.-A.), Drainage des terres arables, Paris, 1856, p. 407.)
1854 : ÉPIDÉMIE DE CHOLÉRA. LE 16 JUIN LA MALADIE SE DÉCLARE. 105 PERSONNES DÉCÈDENT DANS LE COURANT DE L'ANNÉE. LA MOYENNE ANNUELLE DES DÉCÈS DE 1833 À 1853 ÉTAIT DE 29.
1855 : LE 15 OCTOBRE - LE CONSEIL MUNICIPAL DE ROLAMPONT ÉLÈVE UNE PROTESTATION CONTRE LE PROJET DE LA COMPAGNIE DES CHEMINS DE FER. CELLE-CI PROJETTE DE SUPPRIMER LE CHEMIN VICINAL DE ROLAMPONT À VILLIERS-SUR-SUIZE, POUR FAIRE L'ÉCONOMIE D'UNE BARRIÈRE : LA ROUTE DE VILLIERS SERA DÉTOURNÉE ET EMPRUNTERA LE PASSAGE À NIVEAU DE LA ROUTE IMPERIALE 19. C'EST CE PASSAGE QUI SERA SUPPRIMÉ GRÂCE À LA DÉVIATION DE LA NATIONALE 19, ET L'AUTRE PASSAGE EST MAINTENU AVEC SIGNALISATION AUTOMATIQUE. J. BOUR, L'ÉCHO DU VAL DE GRIS, N° 4, JUIN-JUILLET 1968, P. 9.
1855 : (DEPUIS) - LIGNE DE CHEMIN DE FER DE BLESMES ET SAINT-DIZIER À GRAY.
1856 : 30 JUILLET - LE
PROCÈS-VERBAL DU SIEUR VALTER, PIQUEUR DES PONTS-ET-CHAUSSÉES, ATTACHÉ
AU CONTRÔLE DES CHEMINS DE FER DE L'EST CONSTATE QUE DEUX AQUEDUCS, SUR LE TERRITOIRE DE LA COMMUNE DE ROLAMPONT, SITUÉS
L'UN AU LIEUDIT TROT-DU-RUPT, L'AUTRE AU LIEUDIT LE MARCHÉ, N'ONT PAS
LES DIMENSIONS PRESCRITES PAR L'ARRÊTÉ PRÉFECTORAL DU 26 AVRIL 1856. LA
COMPAGNIE DES CHEMINS DE FER DE L'EST EST CONDAMNÉE À UNE AMENDE DE 300
FRANCS PAR INFRACTION À RAISON DE CES CONTRAVENTIONS. LE 4 MARS 1858 LA DEMANDE DE MODÉRATION DE CES AMENDES PRONONCÉES PAR LE CONSEIL DE PRÉFECTURE EST REJETÉE. Annales des Ponts-et-Chaussées, 2e partie, Paris, 1858, p. 403.
2 SEPTEMBRE - ARRÊTÉ PRÉFECTORAL. LA COMPAGNIE CONCESSIONNAIRE DES CHEMINS DE FER DE L'EST EST AUTORISÉE À FAIRE CHOMER LE MOULIN DE BELLES ONDES APPARTENANT À M. HUBERT SOMMELET-BOISSELIER, MEUNIER À ROLAMPONT, PROPRIÉTAIRE EXPLOITANT, POUR POUVOIR ASSÉCHER LES ABORDS DU PONT CONSTRUIT SUR LE BIEF EN AMONT DE CE MOULIN, DANS LE CADRE DES TRAVAUX DE LA LIGNE DE CHEMIN DE FER BLESMES ET SAINT-DIZIER À GRAY.
1857 - 1861 : (& APRÈS) - LIGNE DE CHEMIN DE FER PARIS-MULHOUSE.
1858 : 7 AOÛT - M. CLAUDE MENNE-BOISSELIER, PROPRIÉTAIRE DÉCLARE EN MAIRIE DE ROLAMPONT SON INTENTION D’EXPLOITER ET DE FAIRE LE COMMERCE DU TUF SE TROUVANT SUR SA PROPRIÉTÉ SISE AU LIEUDIT « SUR LA TUFFIÈRE ». Archives communales, registre des arrêtés municipaux (1885-1956)
1859 : PROJET DE CONSTRUCTION D'UN MOULIN EN VAUX, SUR LA ROUTE DE NOGENT, PAR M. JARLOT. LE MOULIN SERA DÉTRUIT PAR UN INCENDIE MOINS DE DIX ANS APRÈS.
1859 : 3 SEPTEMBRE - RÉCEPTION DÉFINITIVE DES TRAVAUX ACCESSOIRES EXÉCUTÉS PAR LA COMPAGNIE DES CHEMINS DE FER DE L'EST À LA TRAVERSÉE DES CHEMINS VICINAUX ET RURAUX DE LA COMMUNE DE ROLAMPONT PAR LA LIGNE SAINT-DIZIER À GRAN.
Selon les prescriptions des arrêtés préfectoraux
des 24 avril 1856 et 2 novembre 1857 :
1. chemin latéral d'exploitation entre la limite du lieu-dit Roche
l'Hermitte ou Champ
Bosse et sous le pont de Breuil
et la route
impériale de Paris à Bâle.
2. chemin vicinal de Villiers-sur-Suize à Rolampont, passage à
niveau avec rectification sur place.
3. chemin latéral d'exploitation à droite entre le chemin de
Villiers-sur-Suize et le chemin de Vaubrien ou voie de Traverse.
4. chemin latéral d'exploitation à droite entre le chemin de
Vaubrien et le chemin de la Roche-Morand ou voie de Briguets.
5. chemin de défruitement à gauche le long de la limite des
lieux-dits le Marché
et Rue Bernard.
6. chemin vicinal de la Roche-morand ou voie des Briguets ou de
Faverolles à Rolampont, passage à niveau avec rectification sur
place.
7. chemin latéral à gauche entre le chemin de la Roche-Morand
et la gare de Rolampont servant de voie d'accès à la gare (non
reporté sur le tableau de contrôle.)
8. chemin vicinal de Rolampont
à Marac,
passage à niveau avec rectification sur place.
9. chemin latéral d'exploitation à droite entre le chemin de
Rolampont à Marac et la parcelle 284 du lieu-dit Au
Village.
10. chemin latéral d'exploitation à gauche entre le Pont Gibère
et la parcelle 2854 du lieu-dit la
Sâne.
11. chemin latéral d'exploitation sur la rive droite de la déviation
de la Marne, lieu-dit Laborie.
1860
: M.
LEDRU, INGÉNIEUR OFFRE A LA SOCIÉTÉ HISTORIQUE ET ARCHÉOLOGIQUE DE
LANGRES UN MODÈLE DU PONT BIAIS DE ROLAMPONT, CONSTRUIT PAR LA
COMPAGNIE DU CHEMIN DE FER DE L'EST. Mémoires de la société historique et archéologique de Langres, Chronique, juillet 1863, p. 2.
(VERS) - LA COMMUNE FAIT BÂTIR UN NOUVEAU PRESBYTÈRE AU COUCHANT DE L'ANCIEN, AU MIDI DE L'ÉGLISE.
1861
: DANS
LA COLLECTION DES GUIDES-JOANNE, LIBRAIRIE HACHETTE, PARIS, NOUS
TROUVONS, DANS LA VINGT-CINQUIÈME ÉDITION DU GUIDE DU VOYAGEUR EN
FRANCE PAR RICHARD, CONTENANT HUIT CARTES DES CHEMINS DE FER FRANÇAIS,
ROUTE 66, CHAUMONT-LANGRES, PAGE 103, CETTE SINGULIÈRE ASSERTION : 287
kil. Rolampont, b. de 1.194 hab., traversé par la Marne dans toute sa longueur ; d'abord appelé Pont-sur-Marne,
à cause du pont reliant les deux rives, jusqu'au jour où un Roland,
seigneur du bourg et du château, le nomma Roland-Pont ; le château fut
détruit pendant les guerres des Écorcheurs.
1864 : 27 MAI - NAISSANCE DU MUTUALISTE JOSEPH LOUIS KELLER. COMMANDEUR DE LA LÉGION D'HONNEUR EN 1926.
1865 : 29
JUIN - ARRÊTÉ
PRÉFECTORAL
METTANT EN
DEMEURE LA COMPAGNIE CONCESSIONNAIRE DES CHEMINS DE FER DE L'EST
D'EXÉCUTER
TROIS PASSAGES À
NIVEAU POUR PIÉTONS
SUR LE TERRITOIRE
DE LA COMMUNE DE ROLAMPONT, SUR LA LIGNE PARIS À
MULHOUSE.
1866
: 5 MARS - LA
MACHINE DU TRAIN-POSTE DE MULHOUSE À PARIS DÉRAILLE DE SES ROUES
ARRIÈRES PRÈS DE ROLAMPONT. ELLE S'ARRÊTE À ROLAMPONT AVEC 1.235
COUSSINETS BRISÉS. COUCHE (Charles), Matériel roulant et exploitation technique des chemins de fer, tome I, chapitre II, Rails - Inconvénients des coussinets, Paris, 1867-1868, p. 55).
27 OCTOBRE - DÉPOSITION DE M. FRANÇOIS MICHEL, CULTIVATEUR, MAIRE DE ROLAMPONT, FAITE DANS LE CADRE DE L'ENQUÊTE AGRICOLE :
L'agriculture
manque de bras ; la main-d'oeuvre est très chère. Les ouvriers
préfèrent se livrer à d'autres travaux où ils sont payés à des
prix élevés. Ils émigrent généralement vers les villes.
Le prix des terres est
en baisse depuis sept à huit ans ; le prix des baux se maintient, mais
on loue moins facilement.
Nous croyons qu'il entre des blés étrangers qui font concurrence aux nôtres.
L'établissement du canal
de la Marne à la Saône permettrait d'abaisser les prix des transports.
Depuis que nous avons le chemin de fer, nous écoulons facilement nos
produits.
Il faudrait que le blé
ne se vendit pas au-dessous de 20 francs l'hectolitre, année ordinaire
; le prix de revient est de 19 francs environ.
Le morcellement de la propriété ne permet pas de modifier le système d'assolement triennal qui est défavorable.
Les droits de mutation de propriété sont trop élevés pour le cultivateur.
L'assurance par le Gouvernement serait avantageuse.
Les cultivateurs se
procurent difficilement des capitaux ; il faut donner des garanties
hypothécaires, et les frais sont trop élevés.
Les chemins ruraux laissent à désirer ; il conviendrait d'y reporter une partie des prestations.
Ministère de l'agriculture, du commerce et des travaux publics, Enquête agricole, 2e série, enquêtes départementales, 14e circonscription, Haute-Marne, Côte-d'Or-Saône-et-Loire, imprimerie impériale, Paris, 1867, p. 111.
1869 : 23 MARS - NAISSANCE DE RÉMOND MARTIN, MAIRE DE ROLAMPONT, CONSEILLER GÉNÉRAL & SÉNATEUR DE LA HAUTE-MARNE.
1870
:
OCTOBRE - TÉLÉGRAMME
: «Général
Langres à préfet Chaumont (octobre 1870) : Faites partir demain
pour Rolampont et Hûmes toute la légion mobilisée à Vassy,
qui est déjà habillée et équipée : ceux qui ne peuvent
partir armés, recevront des fusils de Langres quand ils seront
arrivés à Hûmes et à Rolampont. La 2e
légion (Coty) arrivera à Chaumont demain dans l'après-midi ;
il est à désirer qu'elle soit logée en ville, de façon à être
promptement assemblée ; la légion de Vassy devra quitter
Chaumont d'assez bonne heure pour céder la place à la légion
Coty ; elle fera route à pied. Un officier de la 2e
légion attendra à Rolampont le commandant de la 3e légion,
pour lui faciliter
l'installation de sa troupe à Rolampont et à Hûmes. Un
bataillon mobile de la Haute-Savoie part pour Montigny, mais je
n'envoie pas la légion Dianous à Bourbonne. Envoyez de suite à
Langres tous les effets qui sont à la préfecture, destinés à
la garde mobile ; c'est indispensable pour passer les marchés
nécessaires,
afin de compléter l'habillement.» (Le
1er
bataillon de la 3e
légion
de mobilisés fut formé à Vassy et envoyé à Langres. On
l'arma de fusils rayés à piston, et on l'installa sous des
baraquements dans la promenade de Blanche-Fontaine.)
Cf. PIÉPAPE (DE),
Léonce, Histoire
militaire du pays de Langres et du Bassigny,
1884, 1984, p. 280.
26 OCTOBRE - 11 HEURES DU MATIN - LE 1er BATAILLON DE LA 3e LÉGION SE MET EN ROUTE POUR ROLAMPONT EN BON ORDRE.
Cf. Mémoires de la Société des lettres, des sciences, des arts, de l'agriculture et de l'industrie de Saint-Dizier, 1882-1883, Saint-Dizier, 1884, p. 131.
27 OCTOBRE - TÉLÉGRAMME
ADRESSÉ PAR
LE COMMANDANT SUPÉRIEUR
AU GÉNÉRAL
GABRIEL DE
BESANÇON - Le 50e,
le génie, l'artillerie, la mobile du Gard, étaient à Langres même.
600 hommes et 35 pièces de canon garnissaient chacun des forts
de Peigney, la Bonnelle, Buzon et Brevoine. Le reste des troupes
était réparti en cantonnement dans les villages voisins ou à
la garde des batteries et ouvrages détachés. Enfin, pour compléter
la défense de la contrée, on avait mis 1.800 hommes à
Chaumont, 900 à Montigny-le-Roi, Hûmes et Rolampont.
Cf. PIÉPAPE (DE),
Léonce, Histoire
militaire du pays de Langres et du Bassigny,
1884, 1984, p. 282.
Le siège de Strasbourg à peine
terminé, les
troupes du XIVe
corps allemand reçurent une destination nouvelle. Le 2 octobre,
elles se mirent en marche pour la région de Langres, par les
Vosges et la vallée de la Saône. En même temps, Chaumont était
menaçé ; car des détachements ennemis maîtrisaient le chemin
de fer de Blesmes à Bologne. Il y eut dans ces parages deux
engagements assez malheureux entre les Prussiens et la 1re
légion de mobilisés, l'un à Provenchères, l'autre à
Brettenay. Cette légion ne pouvait tenir contre les forces
disciplinées et supérieures en nombre qui marchaient sur elle.
Un général improvisé, M. Colin, et le préfet de la Haute-Marne,
M. Spuller, montèrent à cheval et vinrent haranguer les mobilisés
avant l'affaire de Provenchères ; puis ils disparurent, et on ne
les revit plus. Chaumont ne fut pas défendu et tomba sans coup férir
entre les mains de l'ennemi qui s'avança librement jusqu'auprès
de Foulain. Le général Arbellot dirigea sur ce point toutes les
troupes dont il put disposer, et fit barrer la vallée de la
Marne à Rolampont. La garde mobilisée trouva dans ces
dispositions hâtives l'occasion de faire quelques marches un peu
longues, dont elle supporta convenablement les fatigues. Mais
elle ne put empêcher l'invasion de se répandre autour de
Langres.
Cf. PIÉPAPE (DE),
Léonce,
Histoire militaire du pays de
Langres et du
Bassigny, 1884, 1984, p. 288.
8 NOVEMBRE - 5 HEURES DU MATIN - LE GÉNÉRAL ARBELLOT, COMMANDANT LA SUBDIVISION, AYANT DONNÉ L'ORDRE AUX TROUPES CANTONNÉES DANS LA CONTRÉE DE SE PORTER SUR ROLAMPONT ; LA DIANE EST SONNÉE ET LE 1er BATAILLON PART POUR ROLAMPONT. PENDANT TOUTE LA JOURNÉE IL OCCUPE LE VILLAGE DANS L'ATTENTE DES ORDRES.
Cf. Mémoires de la Société des lettres, des sciences, des arts, de l'agriculture et de l'industrie de Saint-Dizier, 1882-1883, Saint-Dizier, 1884, p. 136.
15 &
16 NOVEMBRE -
L'AVANT-POSTE
DE ROLAMPONT
OÙ SE
TROUVE UNE GARNISON DE QUATRE COMPAGNIES EST ATTAQUÉ UNE PREMIÈRE
FOIS.
DU 16 AU 20 NOVEMBRE - UNE COLONNE PRUSSIENNE, FORTE DE 3.000 HOMMES SE REPLIE SUR LES VILLAGES DE ROLAMPONT ET DAMPIERRE. ELLE LES QUITTE LE 20 NOVEMBRE POUR PRENDRE LA ROUTE DE CHATILLON. Langres pendant la guerre de 1870-1871, d'après les documents officiels français et allemands, Paris, Langres, Chambéry, 1873, p. 25 & 26.
18 NOVEMBRE - L ERÉCIT INÉDIT DU CAPITAINE CORNILLIAT.
Lorsque le capitaine arriva avec ses voltigeurs sur le champ de combat, je lui demandai quelques-uns de ses hommes pour les déployer en tirailleurs, en avant de notre ligne et sur notre droite. Mon but était d'attirer l'ennemi de ce côté, car à gauche, toute ma petite troupe était embusquée dans un chemin couvert ou derrière des petits murs. Quelques-uns des voltigeurs du capitaine Guignot, conduits par le lieutenant Trombert, se portèrent donc à l'endroit que je leur indiquai et commencèrent le feu. Je me réunis bientôt à eux pour diriger leur tir et le mouvement ennemi que j'avais prévu ne tarda pas à se produire ; l'ennemi se porta dans la direction de mes tirailleurs en laissant sur sa droite mes hommes embusqués. Mon plan réussissant, ma petite troupe pouvait envelopper l'ennemi et le charger à la baïonnette. Mais, hélas ! le sort en décida autrement ; mes ordres ne purent être exécutés, car l'ennemi avait débordé la ligne des troupes placées à gauche et au centre du plateau, et mes hommes durent suivre le mouvement de retraite qui était commandé. Je vis tout de suite le danger de la position de mes tirailleurs : ils allaient être cernés par l'ennemi. Je donnai de suite l'ordre au lieutenant Trombert de se rallier au bataillon. Je surveillai l'exécution de ce mouvement lorsque j'aperçus quatre hommes embusqués derrière un buisson qui continuaient le feu ; je me portai vers eux et le temps que je mis à les convaincre qu'il n'y avait que grand péril pour eux à ne pas obéir aux ordres donnés et à rester embusqués, au lieu de rejoindre le bataillon, me fut bien fatal... En effet, lorsque ces hommes se furent repliés et après m'être assuré que plus aucun des miens n'était sur le plateau, je voulus à mon tour gagner le chemin couvert, l'ennemi était tout au plus à cinquante mètres de moi. J'essuyai deux ou trois feux de tirailleurs ; je me glissai alors derrière un tas de terre et je ripostai par sept à huit décharges de mon chassepot. Je ne cessai de tirer que lorsque j'aperçus derrière les tirailleurs ennemis que je ne pouvais avoir la prétention d'arrêter, un peloton d'environ cent hommes. Je me jetai alors à terre et en rampant, je m'efforçai de gagner le chemin couvert, qui m'aurait sauvé. Mais le feu de l'ennemi était tellement nourri que je m'arrêtais derrière un tertre, surmonté d'un buisson, je me collai sur ce tertre, les balles labouraient la terre tout autour de moi. J'attendis... L'ennemi poussait des hourrahs ! je lève la tête, j'aperçois un tirailleur prussien à quinze pas de moi. Je ne réfléchis pas, je commis une grande imprudence, je déchargeai mon chassepot sur ce malheureux.
Mon imprudence dévoila ma retraite ; pendant plus de cinq minutes, j'essuyai un feu des plus affreux ; les branches du buisson étaient brisées, hachées par les balles. Blotti contre la terre, me faisant le plus petit possible, assourdi, étourdi par le sifflement des balles et les cris de l'ennemi, je réunis dans un suprême adieu tout ce que j'aimais, ma famille, ma femme, mes enfants, et j'attendis...
Tout à coup, quelques Prussiens s'élancèrent vers moi, la baïonnette en avant ; je les évite, je me jette de côté et je remets mon fusil à un officier qui, de la voi et du geste, calme ses hommes et les éloigne de moi. Il me conduit vers le milieu du plateau et là, abrités derrière un mur, je trouve plusieurs officiers prussiens. On m'interroge, on me reproche de na pas avoir mon sabre, d'avoir déchargé mon fusil, lorsque, disaient-ils, j'étais prisonnier et escorté de cinquante hommes. On me conduit au village de Chanois (Ndr. Chanoy).
Que vous dirai-je de Chanois, de cette nuit passée dans un corps-de-garde prussien, au milieu des soldats grossiers, passant leur nuit à faire bombance dans une maison où un petit enfant râlait, nu, et où les blessés gémissaient, où la femme de la maison se livrait à tout son désespoir, car la pauvre femme avait beau dire à ces Allemands : Nist comprendre, il fallait qu'elle donnât ses provisions. Tout y passa : le lard, les pommes de terre, les fromages, le vin. Il restait à ces pauvres gens deux sacs de blé, ils furent obligés de les porter à la mairie pour satisfaire aux réquisitions de l'ennemi.
Quel était l'aspect de ce cantonnement prussien, me demanderez-vous ? Hélas ! c'était celui de toutes les armées victorieuses, l'aspect de nos colonnes expéditionnaires en Afrique, de nos divisions en Crimée et en Italie. A l'entrée du village, le long des murs de la maison où je suis gardé, quelques morts, les victimes de la journée, couchés sur une échelle ou sur une botte de paille ; tout autour du village, les feux du bivouac et des grand-gardes. Cette animation me rappelle mes campagnes d'Afrique. Nous aussi, nous avions tous des chevaux avec de bons et solides cavaliers, qui éclairaient notre marche en avant ; nous aussi nous avions cette administration qui pourvoit à la minute aux besoin des troupes, des ambulances, avec leurs infirmiers, leurs brancardiers, toujours prêtes à donner des soins à nos malades et blessés. Hélas ! tout cela est presque disparu chez nous. Nos soldats sont mal nourris, mal équipés, mal armés, tandis que le soldat prussien a tout au superflu. Rester vingt-quatre heures avec l'ennemi, voir sa force, son organisation et la comparer à la nôtre, c'est désespérer du succès ; c'est, la mort dans l'âme, prévoir l'issue de cette fatale guerre.
Le lendemain, on me dirige sur Rolampont ; un soldat veut m'attacher les mains derrière le dos, je le repousse ; une lutte s'engage. Arrive un officier prussien qui me témoigne quelques égards et assène deux ou trois coups de cravache à son subordonné.
J'arrive à Rolampont, je suis jeté avec des mobilisés dans une salle basse de la mairie, traité comme un simple soldat ; je proteste ; je subis deux ou trois interrogatoires auxquels je réponds avec fierté. On me reproche d'avoir combattu sans mon sabre, signe de commandement, d'avoir déchargé mon fusil lorsque, disaient-ils, je ne pouvais plus me défendre. Je refuse de recevoir d'eux des leçons sur les lois de la guerre ou de l'honneur et je me plains avec amertume de leurs mauvais traitements. Vers les onze heures du matin, on vient me dire que M. le curé de Rolampont me réclame. On me demande ma parole d'honneur de ne pas sortir de la cure ; je la donne et j'arrive chez ce brave curé qui, quoique ayant son presbytère occupé par tout un état-major prussien, m'accueille avec bonheur, me donne une place à sa table et son propre lit pour me reposer. Dans cette cure, je rencontrai aussi notre excellent aumônier, l'abbé Bornichet. Il était sur le champ de bataille à ramasser nos blessés ; les Prussiens arrivent et le font prisonnier. Malgré sa captivité, l'aumônier ne cessait de donner des soins à nos blessés restés à Rolampont, dans une ambulance établie chez les sœurs.
Au bout de vingt-quatre heures, sur la demande du général prussien, je fus échangé contre un officier de la landwerh, prisonnier à Langres.
Le combat de Rolampont a duré plus de deux heures, beaucoup ont fait preuve de courage et de sang-froid. Nos hommes ont tenu jusqu'à la fin et furent visiblement contrariés par l'ordre de retraite.
Le lieutenant Janin, comme toujours, a déployé une grande intrépidité. Placé à l'extrême gauche pendant fort longtemps, il a tenu en échec l'ennemi ; chaque fois que les Prussiens tentaient de Chanois l'assaut du plateau, il les repoussait dans le village, en leur faisant éprouver de grandes pertes. Ce n'est que par le nombre et après plusieurs assauts que l'ennemi a pu occuper la position que défendait Janin et qu'il n'a évacuée que pied à pied.
Le sous-lieutenant Clerc a aussi montré une grande bravoure. A la tête d'une section de la 8e compagnie, au centre de la position, il combattait à découvert à trente pas tout au plus de l'ennemi, lorsque le centre fléchit ; lui, avec ses hommes, se maintint encore quelques instants et ce n'est qu'en combattant qu'il se replia dans le village. Clerc, personnellement, a mis bas trois ou quatre Prussiens et sans broncher pendant plus de vingt minutes, il a essuyé le feu des tirailleurs ennemis qui, acharnés contre lui, en avaient fait leur point de mire.
Le lieutenant Jacquet, à l'entrée du village, sur la route d'Hûmes, avait bien déployé ses tirailleurs ; il ne les fit replier que lorsque l'ennemi eût occupé les bois du plateau et que toute résistance fut devenue impossible.
DESCOTES (François), Hommes & choses de Savoie. Les mobiles de la Haute-Savoie sur la plateau de Langres. Souvenir de la Campagne de 1870-71, Rumilly, Alexis Ducret, imprimeur éditeur, 1889, pp. 185 à 189. |
10 DÉCEMBRE - À ROLAMPONT SONT EN POSITION : TROIS COMPAGNIES DU 2e BATAILLON DE LÉGION DES MOBILISÉS. DEUX COMPAGNIES DU 3e BATAILLON DES MOBILISÉS (COMMANDANT PERCIN.) SIX COMPAGNIES DU 93e PROVISOIRE (COMMANDANT HENRY.) Langres pendant la guerre de 1870-1871, d'après les documents officiels français et allemands, Paris, Langres, Chambéry, 1873, p. 96.
18 DÉCEMBRE -
LES
TROUPES ALLEMANDES prirent
le parti (...) de gagner le nord par les bois du Trou d'Aix et le
vallon de la Mouche. Dans son mouvement sur Perrogney et
Voisines, le 30e
fusiliers allemand refoula les gardes mobiles qui couvraient les
abords du plateau ; le général de Goltz les fit aussi canonner.
Ce mouvement donna lieu à d'autres escarmouches entre l'ennemi
et les troupes des garnisons de Marac, Faverolles, Hûmes et
Rolampont. Les Allemands
s'établirent dans
la vallée de la Suize, pour couvrir les lignes d'étapes de la
IIe
armée. Puis,
sur ordre du général Werder, ils s'étendirent plus à l'est,
de manière à mieux assurer les communications du XIVe corps contre les entreprises
possibles de
la place de Langres.
Cf. PIÉPAPE (DE),
Léonce,
Histoire militaire du pays de
Langres et du
Bassigny, 1884, 1984, p. 307.
A une heure de l'après-midi, l'ennemi était signalé et le
commandant Henri prenait dans le plus grand ordre ses positions de
combat. L'objectif de l'ennemi paraissait être le plateau qui domine
Rolampont en face et à gauche du chemin de fer. Le capitaine de
Saint-Jean avec sa compagnie et deux sections des 7e et 8e fut placé à gauche, le capitaine Folliet avec ses voltigeurs et la 4e compagnie, capitaine Machet au centre, le capitaine Cornilliat et deux sections des 7e et 8e, à droite.
L'ennemi paraissant occuper Hûmes, le commandant se porta avec les 2e et 5e compagnies à l'entrée du village de Rolampont et fit déployer en tirailleurs une section de la 2e
compagnie, en donnant au capitaine Vincent l'ordre d'aller avec ses
hommes occuper les hauteurs qui dominent la Marne à droite et qui
commandent les routes de Lannes et de Charmes.
A peine ces dispositions étaient-elles prises que l'ennemi
débouchait par Marac et Chanoy. Vivement attaqué par le capitaine de
Saint-Jean, il dut arrêter son mouvement en avant ; mais des renforts
considérables l'ayant rejoint, il occupa louest du plateau en dirigeant
un feu des plus nourris sur les deux ailes et sur le centre.
Les voltigeurs du 1er
bataillon, capitaine Guignot, qui venaient de Faverolles, accoururent
en ce moment et vinrent renforcer l'aile droite. L'action s'engagea
alors sur toute la ligne avec une extrême vivacité ; mais au bout de deux heures de combat,
la droite et le centre fléchirent devant des forces supérieures et, sur
l'ordre venu de la place, le commandant dut ordonner la retraite. Elle
s'effectua dans un ordre parfait, protégée par la compagnie du capitaine
Vincent et par les voltigeurs du capitaine Guignot.
1000 hommes, dont 300 seulement armés de fusils à tir
rapide, avaient tenu tête à 4000 hommes d'infanterie, à 12 pièces de
canon et à 600 cavaliers.
DESCOTES (François), Hommes & choses de Savoie. Les mobiles de la Haute-Savoie sur la plateau de Langres. Souvenir de la Campagne de 1870-71, Rumilly, Alexis Ducret, imprimeur éditeur, 1889, pp. 156 & 157.
19 DÉCEMBRE - ROLAMPONT EST OCCUPÉ PAR LES ALLEMANDS. Langres pendant la guerre de 1870-1871, d'après les documents officiels français et allemands, Paris, Langres, Chambéry, 1873, p. 47.
22 DÉCEMBRE - TÉLÉGRAMME ADRESSÉ AU GÉNÉRAL-MAJOR VON DER GOLTZ.
Au général-major baron von der
Goltz, Rolampont, près Chaumont
Télégramme
Versailles, le 22
décembre 1870, 5 h. 45 soir
Le transport des pièces d'artillerie demandée est commencé, mais ne
pourra pas être effectué avant dix jours.
Protégez les quelques travaux de réparation qui sont prescrits par le
grand quartier général sur la ligne Chaumont-Langres.
MOLTKE (Helmuth von), Correspondance
militaire du maréchal Moltke, guerre de 1870-71, 5
volumes, Henri Charles-Lavauzelle, Éditeur
militaire, Paris, 1899-1901, 2e volume, du 3
septembre 1870 au 27 janvier 1871, n° 533, p. 612
26 DÉCEMBRE - TÉLÉGRAMME ADRESSÉ AU GÉNÉRAL-MAJOR VON DER GOLTZ.
Au
général-major von der Goltz, Rolampont, devant Langres
(Faire suivre.)
Télégramme
Versailles, le 26
décembre 1870, 3 h. 30 soir
Le transport de Strasbourg à Langres du matériel de siège est
provisoirement suspendu.
Votre détachement peut recevoir prochainement une autre destination.
MOLTKE (Helmuth von),
Correspondance militaire du maréchal Moltke, guerre de 1870-71,
5 volumes, Henri Charles-Lavauzelle, Éditeur
militaire, Paris, 1899-1901, 2e volume, du 3
septembre 1870 au 27 janvier 1871, n° 553, p. 627.
27 DÉCEMBRE - LES TROUPES PRUSSIENNES ABANDONNENT SUBITEMENT ROLAMPONT, LAISSANT UNE PARTIE DE LEUR APPROVISIONNEMENT, ELLES SE DIRIGENT SUR VESOUL. Langres pendant la guerre de 1870-1871, d'après les documents officiels français et allemands, Paris, Langres, Chambéry, 1873, p. 50.
1871 : 4 JANVIER - SOUSCRIPTION EN FAVEUR DES BLESSÉS FRANÇAIS LAISSÉS À L'AMBULANCE DE ROLAMPONT.
14 JANVIER - DANS
LA JOURNÉE
DU 14 JANVIER , LE 1er
BATAILLON DE LA HAUTE-SAVOIE (Poussielgue commandant) FUT ATTAQUÉ
DANS SES CANTONNEMENTS
DE BUGNIÈRES ET DE MARAC PAR UNE COLONNE FORTE DE 2 À
3.000
HOMMES. AYANT DEVANT LUI DES TROUPES PLUS NOMBREUSES, LE
COMMANDANT DU BATAILLON SE REPLIA, MAIS PRIT POSITION EN ARRIÈRE
POUR OBSERVER LES MOUVEMENTS DE L'ENNEMI. LA NUIT SUIVANTE, IL
FIT RÉOCCUPER
MARAC À
L'AIDE D'UNE ATTAQUE À
LA BAIONNETTE ET
GAGNA ENSUITE ROLAMPONT, SANS ÊTRE INQUIETÉ.
DEUX AUTRES AFFAIRES
EURENT LIEU ENTRE VESAIGNES ET FOULAIN.
Cf. PIÉPAPE (DE),
Léonce,
Histoire militaire du pays de
Langres et du
Bassigny, 1884, 1984, p. 319. Voir aussi : Langres pendant la guerre de 1870-1871, d'après les documents officiels français et allemands, Paris, Langres, Chambéry, 1873, p. 63 & 64.
17 JANVIER -
L'AVANT-POSTE
DE ROLAMPONT EST ATTAQUÉ UNE SECONDE FOIS. LES
HABITATIONS
SUBISSENT D'IMPORTANTS DOMMAGES
28 JANVIER - À
LA NOUVELLE DE L'ARMISTICE UNE CONVENTION EST SIGNÉE ENTRE LES GÉNÉRAUX
FRANÇAIS ET PRUSSIEN AU SUJET DE LA PLACE DE LANGRES, C'EST-À-DIRE, LA
VILLE ET UN PÉRIMÈTRE DE DIX KILOMÈTRES TOUT AU TOUR. ROLAMPONT EST
L'UN DES LIEUX LES PLUS ÉLOIGNÉS DANS LESQUELS LES SOLDATS FRANÇAIS ONT
LE DROIT DE SE MONTRER.
Cf. Mémoires de la Société des lettres, des sciences, des arts, de l'agriculture et de l'industrie de Saint-Dizier, 1882-1883, Saint-Dizier, 1884, p. 153.
1er FÉVRIER - TÉLÉGRAMME
ADRESSÉ À MONSIEUR L’OFFICIER COMMANDANT LES AVANT-POSTES DE LA GARNISON DE LA PLACE DE LANGRES ÉTABLIS À ROLAMPONT.
Le
1er février à 1 h. 20 du matin. Le commandant du détachement des
troupes allemandes en garnison à Chaumont a l’honneur d’avertir
l’officier commandant les avant-postes de la garnison de la place de
Langres établis à Rolampont, qu’un armistice qui à partir du 31 de ce
mois janvier suspendra pour un temps de 8 semaines les hostilités entre
les armées belligérantes françaises et allemandes, vient d’être conclu
à la date du 28 janvier entre M. Jules Favre, comme délégué du
gouvernement de la défense nationale de Paris, et M. le comte de
Bismarck comme délégué de Sa Majesté l’empereur d’Allemagne, et que
demain un parlementaire sera envoyé d’ici, auprès de M. le commandant
de la place forte de Langres pour faire constater si cet armistice sera
respecté par ce dernier.
Chaumont, le 31 janvier 1871.
Signé : HENSEL, lieutenant-colonel
Commandant le détachement.
Cf. PIÉPAPE (DE), Léonce, Histoire militaire du pays de Langres et du Bassigny, 1884, 1984.
1874 :
FONDATION DE LA FANFARE DE ROLAMPONT.
1875 : 24 MAI - DISSOLUTION À COMPTER DE CETTE DATE DE LA SOCIÉTÉ OUDINOT FRÈRES ET LÉAUTEY, TUILERIE MÉCANIQUE À ROLAMPONT. LIQUIDATEUR M. LÉAUTEY. ACTE DU 29 JUIN 1875 (Archives commerciales de la France, bi-hebdomadaire, jeudi 12 août 1875, p. 733.)
1876 : 14 FÉVRIER - JUGEMENT DE FAILLITE DE LA SOCIÉTÉ MALÈGUE, PERRIER ET ALMÉRAS, ET PERSONNELLEMENT CHACUN DES ASSOCIÉS, ENTREPRENEURS DU FORT SAINT-MENGE À ROLAMPONT. SYNDICS : MMes CHARENTON ET MAGNIER, AGRÉÉS À LANGRES (Archives commerciales de la France, bi-hebdomadaire, dimanche 27 février 1876, p. 256.)
1876 - 1886 : STATISTIQUES AGRICOLES.
1877
:
10 AVRIL - ACTE
PORTANT FORMATION DE LA SOCIÉTÉ EN PARTICIPATION EUGÈNE OUDINOT ET
COMPAGNIE POUR L'EXPLOITATION D'UNE TUILERIE À ROLAMPONT AU CAPITAL :
170.000 fr. POUR UNE DURÉE DE QUATRE ANS (Archives commerciales de la France, bi-hebdomadaire, 22 avril 1877, p. 518.)
1878
: 6 AOÛT - SOCIÉTÉ DE COMMISSION, CONSIGNATIONS ET TRANSPORTS C. MOUCHOTTE. JUGEMENT.
Attendu
qu'à la requête de la Société de commission consignations et transports
représentée au Havre, par James et Hagemann, Mouchotte de Rolampont est
assigné devant ce tribunal pour s'entendre condamner à reconnaître la
vente à lui faite par le sieur James et sous une contrainte de 100
francs par chaque jour de retard à prendre livraison des marchandises
qui lui ont été expédiées, s'entendre en outre condamner à payer tous
les frais résultant de la souffrance en gare desdites marchandises
ainsi qu'à tous les dépens ;
Attendu qu'étant à Chaumont le 20 mars, James accompagné
d'un sieur Travailleu agent de la Société de commission, eut avec
Mouchotte père des pourparlers au sujet du placement qu'il voulait lui
faire de certaines quantités de lard salés d'Amérique ; que le lendemain James télégraphiait à sa
maison du Havre l'ordre de 1 c. épaules à 66 fr. et de 2 c. longues
bandes à 77 fr. livraison en avril ainsi que d'autres quantités
livrables en mai et en juin à expédier à Mouchotte négociant à
Rolampont (Haute-Marne) ;
Attendu que le même jour
Mouchotte fils eut à Rolampont une entrevue à la gare même du chemin de
fer pendant l'arrêt du train qui emmenait James et Travailleu, de
Chaumont à Langres, et qu'à la suite de ce court entretien il écrivit à
Travailleu pour annuler les offres que son père avait pu faire à James
et qui n'avaient pas été acceptées par sa maison ;
Attendu que, malgré cet
ordre de Mouchotte fils, James et Hagemann lui ont expédié, le 10
avril, la caisse épaules et les deux caisses longues bandes, adressant
la lettre d'avis à Mouchotte, à Langres, ainsi que la facture s'élevant
à 505 fr. 35 ; que la lettre fut retournée aux expéditeurs, puis
renvoyée par ceux-ci à sa véritable adresse ; qu'aussitôt avisé de
l'expédition des trois caisses, Mouchotte a protesté en renvoyant
lettre et facture et refusant de recevoir la marchandise :
Qu'il décline,
aujourd'hui, la compétence de ce tribunal, aux termes de l'article 59
du Code de procédure civile ; mais que James et Hagemann alléguant la
vente ferme faite par eux, entendent opposer l'article 429 du même Code
et soutiennent la compétence du tribunal du Havre ;
Attendu que, des faits
mis au procès, il résulte que des pourparlers ont eu lieu entre James
et Mouchotte père ; mais que ces pourparlers n'ont jamais constitué une
vente parfaite, puisque les propositions de Mouchotte père étaient
soumises à l'approbation de Mouchotte fils, ainsi que cela semble bien
prouvé par le rendez-vous donné à la gare de Rolampont pendant le
passage du train, à la suite duquel Mouchotte fils a annulé, par sa lettre
à Travailleu, les propositions faites par son père ; qu'on ne
s'explique donc pas que Travailleu, agent de James et Hagemann, n'ait
pas aussitôt transmis l'annulation de l'ordre que James s'était trop
empressé de passer, le matin, à sa maison du Havre ; que l'article 420
du Code de procédure civile ne saurait donc être appliqué puisqu'il n'y
a pas eu de vente et, partant, que le Havre ne peut être le lieu de
payement ;
Par ces motifs,
LE TRIBUNAL
se déclare incompétent et renvoie les parties devant leurs juges
naturels, ainsi qu'elles aviseront bien ; condamne James et Haguemann
aux dépens.
Du 6 août 1878. - Présid. M. MANDROT. - Plaid. Me D'AUTERIVE, pour la Société de commission, et Me BODEREAU, pour M. Mouchotte.
Cf. GUERRAND (J.), Recueil de jurisprudence commerciale et maritime du Havre, T. XXIV, année 1878, Le Havre, p. 267 & ss.
14 NOVEMBRE - DISSOLUTION DE LA SOCIÉTÉ EUGÈNE OUDINOT ET HUMBLOT-BOILEAU, EXPLOITANT DE LA GRANDE TUILERIE ET BRIQUETERIE MÉCANIQUE DE CHAMPAGNE, À ROLAMPONT. ACTE DU MÊME JOUR. LIQUIDATEUR M. OUDINOT (Archives commerciales de la France, bi-hebdomadaire, jeudi 5 décembre 1878 & jeudi 19 décembre 1878, p. 16011.)
16 NOVEMBRE - DÉCÈS À ROLAMPONT DE PIERRE GALLIEN, AUBERGISTE, FILS DE MATHIEU ET MARIE LEGROS, NÉ À ROLAMPONT LE 28 DÉCEMBRE 1822, ÉPOUX DE MADELEINE DÉCHANET, ANCIEN ADJUDANT SOUS-OFFICIER AU 18e RÉGIMENT D'ARTILLERIE, CHEVALIER DE LA LÉGION D'HONNEUR (DÉCRET DU 28 DÉCEMBRE 1868).
1879 : 3 AVRIL - LOI DÉCLARANT D'UTILITÉ PUBLIQUE L'ÉTABLISSEMENT DU CANAL DE LA MARNE À LA SAÔNE DE DONJEUX À PONTAILLER
21 AVRIL - ARRÊTÉ PRÉFECTORAL DÉSIGNANT LES TERRITOIRES DES COMMUNES DE PEIGNEY, HÛMES ET ROLAMPONT SUR LESQUELS LES TRAVAUX DOIVENT ÊTRE EXÉCUTÉS.
19 NOVEMBRE - JUGEMENT D'EXPROPRIATION AU PROFIT DE L'ÉTAT POUR LA CONSTRUCTION DU CANAL.
1880 : 11 FÉVRIER - ON LIT DANS L'ÉCHO DE LA HAUTE-MARNE : MERCREDI DERNIER, VERS DEUX HEURES DU SOIR, UN ACCIDENT ÉPOUVANTABLE EST ARRIVÉE À ROLAMPONT. CINQ ENFANTS, DONT UNE PETITE FILLE ET QUATRE PETITS GARÇONS S'AMUSAIENT AUPRÈS DES RUINES D'UNE MAISON RÉCEMMENT INCENDIÉE ET DONT LES MURS SEULS ÉTAIENT RESTÉS DEBOUT. DEUX DE CES ENFANTS QUITTÈRENT LEURS CAMARADES POUR ALLER GOÛTER CHEZ LEURS PARENTS ; LES TROIS AUTRES ALLAIENT EN FAIRE AUTANT, QUAND TOUT À COUP LE MUR AUPRÈS DUQUEL ILS JOUAIENT S'ÉCROULA ET LES ENSEVELIT SOUS LES DÉCOMBRES. ON ACCOURUT BIEN VITE POUR DÉBLAYER ET RECHERCHER LES MALHEUREUSES VICTIMES. AU BOUT D'UNE DEMI-HEURE D'UN TRAVAIL CONTINU, ON DÉCOUVRIT LES CADAVRES HORRIBLEMENT MUTILÉS ET ABSOLUMENT MÉCONNAISSABLES DE CES TROIS PAUVRES PETITS, ÂGÉS DE 6 À 9 ANS. DEUX D'ENTRE EUX ÉTAIENT LES ENFANTS DES ÉPOUX ROYER-METTRIER ; LA TROISIÈME ÉTAIT LA FILLE UNIQUE DES ÉPOUX CORNAIRE. IL FAUT RENONCER À DÉPEINDRE LA DOULEUR INDICIBLE DES PARENTS EN PRÉSENCE DES CORPS DE LEURS ENFANTS, CORPS QUI N'ÉTAIENT PLUS QU'UNE MASSE INFORME DE CHAIRS ET D'OS MEURTRIS AU POINT QU'ON NE POUVAIT LES DISTINGUER ET LES RECONNAÎTRE QUE GRÂCE AUX HABITS DONT ILS ÉTAIENT VÊTUS (Journal officiel de la République française, 18 février 1880, p. 1901.)
1882 : CANAL DE LA MARNE À LA SAÔNE 2e PARTIE DE CHAUMONT AU BIEF DE PARTAGE. SECTION DE FOULAIN À ROLAMPONT.
29 MARS - JUGEMENT
DU TRIBUNAL DE LANGRES SUR L'EXPROPRIATION D'IMMEUBLES POUR CAUSE
D'UTILITÉ
PUBLIQUE POUR SERVIR À
L'ÉTABLISSEMENT
DU CANAL.
AVRIL - TRANSFERT DU CASERNEMENT DE GENDARMERIE DE ROLAMPONT.
Conformément aux
pouvoirs que vous avez bien voulu donner à mon prédécesseur pendant
votre dernière session, j'ai pris les dispositions nécessaires pour
assurer le transfèrement, dans d'autres locaux, de la gendarmerie de
Rolampont.
En présence des
difficultés que rencontrait l'exécution de cette mesure, la commune de
Rolampont a pris la résolution d'acheter un immeuble pour l'approprier,
suivant les indications du service de la gendarmerie, au casernement de
sa brigade.
Cette opération s'est
accomplie sur la promesse que le département consentirait un bail de 30
années, sans clauses résolutoires, au prix annuel de 1.200 francs de
loyer.
Ces conditions ont reçu
l'approbation de votre Commission et l'adhésion de M. le Commandant de
gendarmerie. Elles me paraissent d'ailleurs de nature à donner
satisfaction aux intérêts engagés.
1883
: DÉCOUVERTE À
ROLAMPONT D'UN MERCURE EN PIERRE MUTILÉ. IL SE TROUVERAIT AU MUSÉE SAINT-GERMAIN
Cf. Mémoires de la Société des lettres, des sciences, des arts, de l'agriculture et de l'industrie de Saint-Dizier, tome 4, 1885-1886, Saint-Dizier, 1887, p. 34.
1885 : MERCREDI 11 FÉVRIER - FUNÉRAILLES DU GÉNÉRAL CARTERET-TRÉCOURT.
1886 - 1887 : PROJET DE DISTRIBUTION D'EAU. CINQ LAVOIRS, SEPT ABREUVOIRS, NEUF BORNES FONTAINES, CHAMBRE DE CAPTAGE DES SOURCES DU SABLÉ ET ANDRÉ RÉUNIES, AQUEDUC.
10 JANVIER - UN COQ, QUE L'ON SUPPOSE AVOIR ÉTÉ MORDU PAR UN CHIEN ENRAGÉ OU PAR UN BONAPARTISTE, A MIS EN ÉMOI TOUTE LA COMMUNE DE ROLAMPONT (HAUTE-MARNE). IL PARCOURAIT LES RUES AVEC TOUS LES SYMPTÔMES DE LA RAGE LA PLUS CARACTÉRISÉE, SE PRÉCIPITANT SUR TOUS LES ANIMAUX QU'IL RENCONTRAIT. IL AVAIT DÉJÀ ÉTRANGLÉ TROIS CHIENS, ONZE CHATS ET DEUX VEAUX, ET ALLAIT SAUTER SUR LA FEMME DU CANTONNIER CHEF, LORSQU'UN BRAVE GENDARME SE JETA DEVANT LUI, LE SABRE À LA MAIN. IL A FALLU TROIS COUPS DE SABRE POUR ABATTRE LE COQ. HUMBERT (Albert), La Lanterne de Boquillon, Paris, 10 janvier 1886, n° 663, 19e année, p. 15.
1887 : 30 SEPTEMBRE - DÉLIBÉRATION DU CONSEIL MUNICIPAL RÉGLANT LES CAUSES ET CONDITIONS DES CONCESSIONS D'EAU.
28 DÉCEMBRE - RÉCEPTION DES TRAVAUX EXÉCUTÉS PAR LE SERVICE DU CANAL DE LA MARNE À LA SAÔNE POUR L'ÉTABLISSEMENT DES DÉVIATIONS DES CHEMINS RURAUX ET COMMUNAUX.
Avec notamment, l'empierrement de la place publique avec banquette de sûreté, caniveaux pavés et fossés latéraux ; la déviation de la rue du Ruau traversant le canal ; les ponts métalliques sur les écluses ; un pont droit en maçonnerie sur la Marne de 18 mètres d'ouverture libre totale, à 3 arches en ellipse de 6 mètres d'ouverture chacune, largeur entre les deux têtes : 4 mètres avec trottoirs, caniveaux pavés et empierrement ; des rampes d'accès aux abreuvoirs ; la déviation du chemin Saint-Menge.
1888 : 28 MARS - PAR ARRÊTÉ DE CE JOUR LE CONSEIL DE PRÉFECTURE DE LA HAUTE-MARNE SE DÉCLARE INCOMPÉTENT POUR STATUER SUR LA DEMANDE D'INDEMNITÉ FORMÉE PAR M. SOMMELET, À RAISON DE LA DIMINUTION DE FORCE MOTRICE DE SON MOULIN, SITUÉ SUR LE RUISSEAU DE BELLES-ONDES, RÉSULTANT DU CAPTAGE DE LA SOURCE DE LA PELOTTE PAR LA COMMUNE DE ROLAMPONT. LA COMMUNE AVAIT ACQUIS DE GRÉ À GRÉ LES TERRAINS SUR LESQUELS ÉMERGEAIT CETTE SOURCE ET EN AVAIT DÉTOURNÉ LE COURS POUR ALIMENTER SES FONTAINES PUBLIQUES ET LE RÉSERVOIR DE LA GARE. LE CONSEIL DE PRÉFECTURE A FONDÉ SA DÉCISION SUR CE QUE LA COMMUNE DE ROLAMPONT ÉTAIT PROPRIÉTAIRE DE LA SOURCE CAPTÉE ET AURAIT PU AGIR EN CETTE QUALITÉ, CONFORMÉMENT À L'ARTICLE 641 DU CODE CIVIL.
1890 : SAMEDI 8 MARS - 14 HEURES- ADJUDICATION À LA PRÉFECTURE DE LA HAUTE-MARNE DES TRAVAUX DE CONSTRUCTION D'UN SIPHON DE 5 MÈTRES D'OUVERTURE SOUS LE CANAL DE LA MARNE À LA SAÔNE. TRAVAUX À L'ENTREPRISE 2.460,79. À VAL. 5.302,21. TOTAL 30.000. CAUT. 825. ONT SOUMISSIONNÉ : MM. COLLIN, À VASSY, 8. - PETITJEAN ET MOREY À VASSY, 9. - RATINET, À SAINT-DIZIER, 12. - GUIDON, À LANGRES, 15. - GORCE, À GRAY, 15. - VOINCHET, À BRETENAY, 15. - PERRIN, À BALESMES, 11. - GARNIER, À MARCILLY, 15. - BONNEBAIGTS, À CHAUMONT, 15. - BIGET DEFRANCE, À ROBERT-ESPAGNE, 12. - BOUCHER, À FORCEY, 16. - MILLET, À LANGRES, 16. - CATHERINET, À CHAUMONT, 17. - DESGREY, À ROLAMPONT, 19. - LAPORTE, À CHAUMONT, 19. - MAUPIN & GARNIER, À DAMPIERRE, 21. - TALPIN, 23. - FERRIERE, À CHAUMONT, 23. MM. FERIERE ET TALPIN AYANT FAIT LE MÊME RABAIS IL A ÉTÉ PROCÉDÉ AU TIRAGE AU SORT À LA SUITE DUQUEL M. FERRIERE A ÉTÉ DÉCLARÉ ADJUDICATAIRE À 23 % DE RABAIS.
29 AVRIL - DÉLIBÉRATION DU CONSEIL MUNICIPAL DEMANDANT LA CRÉATION DE DEUX NOUVELLES FOIRES ANNUELLES LES 20 JANVIER ET 20 OCTOBRE.
Considérant que la commune de Rolampont, depuis plusieurs années, a acquis une grande importance commerciale et industrielle qui tend à s'augmenter par suite de la construction des nouvelles voies de communications, que la station de la voie ferrée se trouvant à proximité du champ de foire, les marchands ont la plus grande facilité pour y transporter leurs bestiaux ; considérant qu'il est dans l'intérêt de la commune de Rolampont, comme centre de réunion, de favoriser les transactions entre les habitants de la contrée dite la Montagne et ceux du Bassigny ; considérant enfin que la commune de Rolampont et les communes environnantes ont pris une grande extension au point de vue de l'élevage du bétail ; que pour en faciliter la vente, et les transactions, en évitant les dérangements trop éloignés, il importait de demander la création de deux nouvelles foires, pour combler le vide qui se trouve entre les 12 septembre et 12 décembre, et les 12 décembre et 12 mars époques auxquelles se tiennent les quatre (sic.) grandes foires anciennes.
1891 : MAI - LE BÂTIMENT DÉFINITIF DES VOYAGEURS DE LA GARE DE ROLAMPONT EST EN COURS DE CONSTRUCTION (Journal des chemins de fer des mines et des travaux publics, samedi 23 mai 1891, p. 334.)
1892 : 9 JANVIER - NAISSANCE DE MARCEL BATOUX, POÈTE.
FÉVRIER - UN TUFIER DE ROLAMPONT AU LIEU-DIT DE LA TUFFIÈRE PRÈS ROLAMPONT DÉCOUVRE UNE SÉRIE DE VINGT-ET-UN OBJETS "GAULOIS" (*) : SIX GRANDS BRACELETS, DEUX BRACELETS MOYENS, TROIS PETITS, QUATRE TUBES CREUX MUNIS D'UN RENFLEMENT À L'UNE DES EXTRÉMITÉS, QUATRE GROUPES D'ANNEAUX, DEUX GRELOTS (CAMILLE ROYER - BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ HISTORIQUE ET ARCHÉOLOGIQUE DE LANGRES, TOME III.)
(*) BRONZE FINAL III b.
1893 : TRAVAUX SUPPLÉMENTAIRES DE DISTRIBUTION D'EAU. LAVOIR ABREUVOIR À LA RENCONTRE DE LA RUELLE BONNOISE ET DE LA RUE DE LANNES.
JANVIER - M. FAITOUT REPREND L'ENTREPRISE DE TUILERIE MÉCANIQUE DE M. BIZOT (Archives commerciales de la France, bi-hebdomadaire, mercredi 18 janvier 1893, p. 78).
5 MAI - ARRÊT DU CONSEIL D'ÉTAT, SOMMELET CONTRE COMMUNE DE ROLAMPONT.
(70.088. - 5 mai. Sommelet. - MM. Léon Grévy, rap. ; Le Vavasseur de Précourt, c. du g. ; Brugon et Carteron, av.)
VU LA REQUÊTE présentée par le sieur Sommelet... tendant à ce qu'il plaise au Conseil annuler - un arrêté du 28 mars 1888, par lequel le Conseil de préfecture de la Haute-Marne s'est déclaré incompétent pour statuer sur une demande en indemnité formée contre la commune de Rolampont et la compagnie des Chemins de fer de l'Est solidairement, à raison de la diminution de la force motrice du moulin de l'exposant, résultant du captage de la source de la Pelotte, pour l'alimentation des fontaines de la commune et de la gare de Rolampont ;
Considérant que le Conseil de préfecture s'est déclaré incompétent pour
statuer sur cette réclamation, par le motif que le dommage résultait de
l'usage que la commune a fait d'une source lui appartenant, et non de
l'exécution même de ces travaux ;
Mais, considérant que la Commune n'a entrepris les travaux qu'en vue de s'emparer des eaux de la source ; que l'usage de ces eaux et les travaux d'adduction forment un tout inséparable, et qu'il n'y a lieu de s'arrêter à la distinction établie par l'arrêté attaqué ; qu'aux termes de l'article 4 de la loi de pluviôse an 8, le Conseil de préfecture est seul compétent pour statuer sur l'ensemble des dommages se rattachant à l'exécution des travaux publics ; que la commune n'a pris possession de la source de la Pelotte que pour assurer l'exécution d'un projet précédemment approuvé tant par le Conseil municipal que par le ministre des travaux publics, dans le but d'alimenter les fontaines communales et les réservoirs de la gare de Rolampont et que la circonstance que la commune a acquis de gré à gré le droit de disposer de cette source et a pu exécuter le projet sans recourir à une déclaration d'utilité publique n'est pas de nature à modifier le caractère de ces travaux ; que, s'agissant ainsi de travaux publics, c'est au conseil de préfecture qu'il appartient d'apprécier si leur exécution, rentrant dans l'exercice normal du droit conféré par l'article 641 du Code civil, ne peut donner lieu à indemnité, ou si, au contraire, ces travaux sont à raison de leur objet et de leur importance du nombre de ceux dont l'exécution donne, en vertu de l'article 4 de la loi du 28 pluviôse an 8, ouverture à une action en dommages et intérêts de la part des particuliers ; que, dès lors, il y a lieu d'annuler l'arrêté attaqué et de renvoyer la commune et le sieur Sommelet devant le conseil de préfecture pour être statué ce que de droit ;
En ce qui concerne la demande formée contre la compagnie de l'Est ;
- Considérant qu'en exécutant les travaux, cette compagnie a agi comme
entrepreneur de la Commune et n'a, par l'effet de la dérivation des
eaux de la source de la Pelotte, encouru aucune responsabilité
personnelle au regard du sieur Sommelet ; qu'ainsi elle doit être mise
hors de cause... (Arrêté annulé. Compagnie de l'Est hors de cause.
Commune de Rolampont et sieur Sommelet renvoyés devant le Conseil de
préfecture pour être statué ce qu'il appartiendra. Commune condamnée
aux dépens.)
Dès lors, les travaux exécutés par une commune en vue d'alimenter ses fontaines publiques au moyen d'eau de source lui appartenant constitue des travaux publics.
Le
préjudice résultant pour les riverains de la dérivation de ces eaux de
source opérée dans ce but constitue un dommage causé par l'exécution de
travaux publics, dont la connaissance est attribuée au Conseil de
préfecture.
Cette
règle de compétence ne saurait être modifiée par la circonstance que la
commune aurait acquis la source de gré à gré et aurait ainsi exécuté
sans déclaration préalable d'utilité publique le projet en vue duquel
elle a pris possession des eaux.
Ainsi, le Conseil d'État annule l'arrêté du Conseil de préfecture de la Haute-Marne, du 28 mars 1888.
Nous arrivons avec l'arrêt
ci-dessus au point terminal d'une évolution poursuivie, depuis trente
ans, avec une remarquable fermeté, par le Conseil d'État (...) ainsi,
en trente ans, de l'arrêt Salmagne de 1864 à notre arrêt Rolampont de
1893, évolution complète de jurisprudence, avec cette étape curieuse
des clauses conventionnelles d'indemnité, qui, de même que notre ancien
droit la clause de dessaisine-saisine avait habitué les esprits à
l'effet translatif de la vente, les ont habitués ici à incorporer des
dommages spéciaux à l'opération de travaux publics. Maurice Hauriou, Journal du Palais, 1893.
Sources : Recueil des arrêts du conseil d'État statuant au contentieus, des décisions du tribunal des conflits et de la cour des comptes, tome 63, série 2, 1893, p. 370 & 371 ; LALANDE, H. de), Annales du régime des eaux, Revue pratique de législation, de jurisprudence et d'administration, Paris, 3e année, 1893, p. 163 ; Journal du Palais, partie III, année 1895, 1er cahier, Jurisprudence administrative, p. 1 ; CHOMETTE (Jean-Baptiste dit Paul), Des droits des communes sur les eaux et de la dérivation de ces eaux par les communes, Jurisprudence, A. Rousseau, Paris, 1898, 2e partie, chapitre II, p. 87 & 88 ; et encore HAURIOU (Maurice), La jurisprudence administrative de 1892 à 1929, Librairie du recueil Sirey, Paris, 1929, La police des cours d'eau, p. 605 & ss.
1895 : 3 MARS - LE CONSEIL MUNICIPAL DEMANDE ET OBTIENT L'ÉTABLISSEMENT DE QUATRE FOIRES NOUVELLES DANS LA COMMUNE AUX DATES DES 9 FÉVRIER, 9 MAI, 9 AOÛT ET 9 NOVEMBRE DE CHAQUE ANNÉE.
JUIN - LE COURRIER DE NOGENT. CHAUMONT, 1er JUIN. - DANS LES DERNIÈRES DÉPÊCHES, ON PRÉVOYAIT L'ARRESTATION IMMINENTE DE L'ASSASSIN PRÉSUMÉ DU COURRIER DE NOGENT. ELLE A ÉTÉ EN EFFET OPÉRÉE HIER PAR LA GENDARMERIE DE ROLAMPONT, AU MOMENT OÙ LE CRIMINEL ACHETAIT DES VÊTEMENTS AVEC L'INTENTION D'EN CHANGER POUR DÉPISTER LES RECHERCHES. C'EST UN NOMMÉ JEAN-PIERRE DUDOT, ÂGÉ DE 41 ANS, NÉ À MAXT (sic), LORRAINE ANNEXÉE. IL A DÉJÀ SUBI TROIS CONDAMNATIONS (La Presse, Paris, 2 juin 1895, p. 4.)
UN COURRIER ASSASSINÉ. CHAUMONT. - L'ASSASSIN DU MALHEUREUX MOUSSU, LE COURRIER DE CHAUMONT À NOGENT QUI A ÉTÉ TROUVÉ DANS SA VOITURE LA TÊTE FRACASSÉE D'UN COUP DE REVOLVER, SE NOMME, CROIT-ON JEAN-PIERRE DUDOT, ÂGÉ DE QUARANTE ET UN ANS, BERGER, NÉ À MAXSTADT, LORRAINE ANNEXÉE. IL A ÉTÉ ARRÊTÉ À ROLAMPONT, GRÂCE À UN PETIT GARÇON DE NEUF ANS QUI, AYANT ENTENDU LA GENDARMERIE DONNER SON SIGNALEMENT À UN HÔTELIER, PRÉVINT SA MÈRE, MARCHANDE DE DRAPERIE, AU MOMENT OÙ DUDOT ACHETAIT DES VÊTEMENTS. LA GENDARMERIE, AVERTIE AUSSITÔT, VINT LE CUEILLIR TANDIS QU'IL PAYAIT SES ACHATS AVEC UN BILLET DE BANQUE. ON A TROUVÉ DANS SA SACOCHE DES DÉBRIS DE LETTRES VOLÉES AU COURRIER, ET C'EST GRÂCE À CETTE CIRCONSTANCE Q'ON L'A FORCÉ À AVOUER SON CRIME. IL ATTRIBUE L'ASSASSINAT À UN COMPLICE, MAIS SON SYSTÈME TOMBE DEVANT CE FAIT QU'ON A TROUVÉ SUR LUI LA TOTALITÉ, À QUELQUES FRANCS PRÈS, DE LA SOMME VOLÉE (Le Gaulois, lundi 3 juin 1895, p. 4).
1896 : LA ROLAMPONTAISE, FANFARE DE ROLAMPONT EST DIRIGÉE PAR M. PECHINÉ-GENDREY (Annuaire des artistes et de l'enseignement dramatique et musical et des sociétés orphéoniques de France et de l'étranger, 10e année, Paris, 1896.)
1897 : UNE CÉRAMIQUE DES FRAGMENTS DE POTERIES, UN PETIT FRAGMENT DE HACHE EN SILEX POLI, UNE PIERRE POLIE PLUS IMPORTANTE, PLUS DE 60 BOUTONS DE BRONZE, DES FILS DE BRONZE UNIS, DES FRAGMENTS DE BRACELETS ET D'ANNEAUX DE BRONZE ET UNE ÉPÉE DE TYPE MORINGEN (ÂGE DE BRONZE FINAL III b) SONT RETROUVÉS DANS LE TUMULUS DES CHARMOISELLES PAR MM. ROYER ET BROSSER. PRÉSENCE D'AU MOINS VINGT SÉPULTURES SIMPLES INHUMATIONS AUTOUR DE LA SÉPULTURE À INCINÉRATION PRIMITIVE (Bul. Shal n° 57, 1er Juillet 1898, Tome IV, pp. 221 à 236.)
1897 : 27 JUILLET - ARRÊTÉ MUNICIPAL FIXANT LA PLACE À OCCUPER PAR LES JEUX LE JOUR DE LA FÊTE PATRONALE (ARRÊTÉ VISÉ À CHAUMONT PAR M. LE PRÉFET LE 2 AOÛT 1897.) POUR L’ANNÉE 1897, LES JEUX : CHEVAUX DE BOIS, BALANÇOIRES, TIRS, LOTERIES ETC., INSTALLÉS AUTREFOIS SUR LA PLACE POUR LA FÊTE PATRONALE DE ROLAMPONT, SERONT PLACÉS RUE DE LA GARE, DANS LA PARTIE QUI S’ÉTEND DE LA ROUTE NATIONALE À L’ENTRÉE DE LA GARE. Archives communales, registre des arrêtés municipaux (1885-1956).
1898
: 13
JUILLET - NAISSANCE
DE CHARLES
BARRET,
VÉTÉRINAIRE,
CONSEILLER MUNICIPAL DE ROLAMPONT, PUIS SÉNATEUR
DE
LA HAUTE-MARNE.
13 JUILLET - M. MICHEL REPREND LE CAFÉ RESTAURANT DE Mme VEUVE BOURDELINE (Archives commerciales de la France, bi-hebdomadaire, samedi 10 septembre 1898, p. 1149.)
1899 : LE MOULIN DES FRÈRES LOUIS ET NICOLAS PERNOT DEVIENT LA PROPRIÉTÉ DE LA FAMILLE MAUPIN.
26 FÉVRIER -
LE CONSEIL MUNICIPAL DE ROLAMPONT DÉCIDE
LE RATTACHEMENT DE LA
COMMUNE AU RÉSEAU
TÉLÉPHONIQUE
DANS LE CADRE DU PROJET
D'ÉTABLISSEMENT
DU RÉSEAU TÉLÉPHONIQUE
DÉPARTEMENTAL
ET S'ENGAGE
DANS LE CAS OU LE PROJET SERAIT ADOPTÉ
À INSCRIRE
CHAQUE ANNÉE
AU
BUDGET COMMUNAL LA SOMME NÉCESSAIRE
POUR REMBOURSER À
LA CHAMBRE
DE COMMERCE L'INTÉRÊT
DE L'AVANCE FAITE PAR CETTE DERNIERE AUX
LIEU ET PLACE DE LA COMMUNE ET CE JUSQU'AU COMPLET AMORTISSEMENT
DE LADITE AVANCE.
7 JUILLET - FORMATION À ROLAMPONT DE LA SOCIÉTÉ EN NOM COLLECTIF VVE CH. & A. BROSSER, TUILERIE, BRIQUETERIE MÉCANIQUE. - 12 ANS. - 171.000 F. (Archives commerciales de la France, bi-hebdomadaire, samedi 5 août 1899, p. 991.)
13 JUILLET - ARRÊTÉ MUNICIPAL CONCERNANT LA FIÈVRE APHTEUSE (VU ET AUTORISÉ L’EXÉCUTION IMMÉDIATE PAR M. LE PRÉFET DE LA HAUTE-MARNE, À CHAUMONT LE 9 OCTOBRE 1899). IL EST INTERDIT JUSQU’À NOUVEL ORDRE DE SORTIR OU D’ENTRER SUR LE TERRITOIRE DE ROLAMPONT DES ANIMAUX DES ESPÈCES BOVINE, OVINE, PORCINE ET CAPRINE, CONSIDÉRANT QUE LA FIÈVRE APHTEUSE EXISTE DANS UN CERTAIN NOMBRE D’ÉTABLES DE LA COMMUNE. LES PROPRIÉTAIRES D’ANIMAUX SONT TENUS DE FAIRE IMMÉDIATEMENT DÉCLARATION EN MAIRIE DES MALADIES OU DE SUSPICION DE FIÈVRE APHTEUSE QUI POURRA EXISTER DANS LEUR ÉCURIE. LE GARDE CHAMPÊTRE ET LA GENDARMERIE SONT CHARGÉS DE VEILLER À L’EXÉCUTION DE CES PRESCRIPTIONS. Archives communales, registre des arrêtés municipaux (1885-1956).
1901 : 19 JUIN À 16 HEURES - RÉUNION À PARIS DU BUREAU DU SYNDICAT GÉNÉRAL DES SAGES-FEMMES DE FRANCE, SOUS LA PRÉSIDENCE DE Mme MARIE ROGER-BOCQUILLET. LA PRÉSIDENTE FAIT LECTURE D'UNE LETTRE DANS LAQUELLE EST RACONTÉE LA VIE DÉVOUÉE DE Mme BROISSON, SAGE-FEMME DE ROLAMPONT. ELLE AJOUTE QUE LE NOM DE Mme BROISSON DEVRAIT ÊTRE INSCRIT AU LIVRE D'OR DU SYNDICAT ET DEMANDE L'AUTORISATION DE LA RECOMMANDER À L'ACADÉMIE ET DE DEMANDER UNE RÉCOMPENSE EN ESPÈCES POUR ELLE, QUI À TANT DE PEINE À SUBVENIR À L'ENTRETIEN DE LA LOURDE CHARGE QUI LUI INCOMBE. DES FÉLICITATIONS SONT VOTÉES À L'UNANIMITÉ ET LA PRÉSIDENTE PROMET DE S'INFORMER SUR LA MARCHE À SUIVRE EN FAVEUR DE L'INTÉRESSÉE (La sage-femme de France, organe officiel du syndicat général des sages-femmes de France, bi-mensuel, 5 juillet 1901, 5e année, n° 86, p. 193.)
SEPTEMBRE - M. DESGREZ CRÉE UN BUREAU DE TABACS (Archives commerciales de France, 11 septembre 1901, p. 1154.)
1903 : AVRIL - M. VIARD CRÉE UNE HORLOGERIE (Archives commerciales de France, 29 avril 1903, p. 547.)
17 MAI - HAUTE-MARNE.
CHAUMONT, 17 MAI. - LES NOMMÉS DEMOUGEOT, MÉCANICIEN, ET PELTIER,
GARÇON BRASSEUR, VOYAGEANT LA NUIT DERNIÈRE À BICYCLETTE, SE SONT
HEURTÉS, PRÈS DE ROLAMPONT. LE CHOC FUT TERRIBLE. DEMOUGEOT, GRIÈVEMENT
ATTEINT, N'A PAS REPRIS CONNAISSANCE ; PELTIER, EN ALLANT CHERCHER DU
SECOURS A RENVERSÉ DE NOUVEAU LE GENDARME MAGNIEN QUI SE TROUVAIT SUR
LA ROUTE ET QUI A REÇU DE FORTES CONTUSIONS. La Lanterne, journal politique quotidien, 26e année, n° 9522, Paris, 19 mai 1903, p. 3.
24 MAI - COLLISION
DE BICYCLISTES. (DE NOTRE CORESPONDANT PARTICULIER.) CHAUMONT, 24 MAI.
UN ACCIDENT MORTEL VIENT DE SE PRODUIRE SUR LA ROUTE DE ROLAMPONT À
CHAUMONT. UN MÉCANICIEN DU DÉPÔT DE CETTE DERNIÈRE VILLE, M. DEMONGEOT, QUI SE RENDAIT À BICYCLETTE À ROLAMPONT, PAR UNE NUIT OBSCURE ET SANS AVOIR
PRIS LA PRÉCAUTION D'ALLUMER UNE LANTERNE, S'EST HEURTÉ AVEC UNE
BICYCLISTE (SIC) ÉGALEMENT DÉPOURVU DE LANTERNE ET VENANT EN SENS
INVERSE. LE CHOC FUT SI VIOLENT QUE L'INFORTUNÉ MÉCANICIEN RESTA ÉTENDU
SANS CONNAISSANCE SUR LA ROUTE. TRANSPORTÉ À ROLAMPONT, LE MALHEUREUX A
SUCCOMBÉ HIER À SES BLESSURES. Le Petit Parisien, journal quotidien du soir, n° 9705, Paris, mardi 65 mai 1903, p. 3.
26 MAI - CHAUMONT.
- SUR LA ROUTE DE ROLAMPONT À CHAUMONT, UN MECANICIEN DU DÉPÔT DE CETTE
DERNIÈRE VILLE, M. DEMONGEOT, QUI SE RENDAIT À BICYCLETTE À ROLAMPONT
PAR UNE NUIT OBSCURE ET SANS AVOIR PRIS LA PRÉCAUTION D'ALLUMER UNE
LANTERNE, S'EST HEURTÉ AVEC UN BICYCLISTE ÉGALEMENT DÉPOURVU DE
LANTERNE ET VENANT EN SENS INVERSE. LE CHOC FUT SI VIOLENT QUE
L'INFORTUNÉ MÉCANICIEN RESTA ÉTENDU MORT SUR LA ROUTE. La Croix, quotidien, n° 6172, 26 mai 1903, n. p.
1905
: L'HÔTEL
DU COMMERCE DE ROLAMPONT FAIT PARTIE DES HÔTELS RECOMMANDÉS AUX
AMATEURS PHOTOGRAPHES COMME DISPOSANT D'UNE CHAMBRE NOIRE. MENDEL
(Charles), Photo-revue, journal de photographie pratique, 1905, p. XXII.
3 JUIN À 14 HEURES 30 - ADJUDICATION À LA SOUS-PRÉFECTURE DE LANGRES DES TRAVAUX DE CONSTRUCTION D'UNE CRÈCHE-GARDERIE POUR UN MONTANT DE 16.381,85 F À VAL. : 918,15 F CAUTION : 1.730 F AU BÉNÉFICE DE M. COMBRATIER, DE ROLAMPONT, À 2 % DE RABAIS.
28 DÉCEMBRE - ARRÊTÉ MUNICIPAL (VISÉ EN PRÉFECTURE LE 5 JANVIER 1906) CONCERNANT LES MESURES PRÉVENTIVES CONTRE LA RAGE. CONSIDÉRANT QU’UN CHIEN RECONNU ATTEINT DE LA RAGE A ÉTÉ ABATTU LE 27 DÉCEMBRE DANS LA COMMUNE, TOUS LES CHIENS SERONT TENUS RIGOUREUSEMENT À L’ATTACHE PENDANT UNE DURÉE DE DEUX MOIS À PARTIR DE CE JOUR. ILS NE POURRONT SORTIR QUE MUSELÉS OU TENUS EN LAISSE. TOUTEFOIS PEUVENT ÊTRE ADMIS À CIRCULER LIBREMENT, MAIS SEULEMENT POUR L’USAGE AUQUEL ILS SONT EMPLOYÉS, LES CHIENS DE BERGER ET DE BOUVIER AINSI QUE LES CHIENS DE CHASSE. LES CHIENS ET CHATS MORDUS, MORDUS OU ROULÉS (SIC.) OU AYANT ÉTÉ EN CONTACT AVEC UN CHIEN RECONNU ATTEINT DE RAGE SERONT ABATTUS IMMÉDIATEMENT. LES CHIENS ERRANTS ET TOUS CEUX QUI SERAIENT TROUVÉS SUR LA VOIE PUBLIQUE OU DANS LES CHAMPS NON MUNIS D’UN COLLIER PORTANT LE NOM DE LEUR MAÎTRE SERONT CONDUITS À LA FOURRIÈRE ET ABATTUS APRÈS UN DÉLAI DE QUARANTE-HUIT HEURES S’ILS NE SONT POINT RÉCLAMÉS ET SI LE PROPRIÉTAIRE RESTE INCONNU. LE DÉLAI EST PORTÉ À HUIT JOURS FRANCS POUR LES CHIENS AVEC COLLIER OU PORTANT LA MARQUE DE LEUR MAÎTRE. LE GARDE CHAMPÊTRE ET LES AGENTS DE LA FORCE PUBLIQUE SONT CHARGÉS DE VEILLER À L’EXÉCUTION DES PRESCRIPTIONS. Archives communales, registre des arrêtés municipaux (1885-1956).
1906 : LA TUILERIE DE BELLES-ONDES (OUDINOT) N'EXISTE PLUS. CRÉATION D'UNE USINE DE FABRICATION DE SÉCATEURS. INSTALLATION DES PREMIERS MARTEAUX-PILONS POUR LA FABRICATION DES ESTAMPES PAR M. DECHANET DE DAMPIERRE.
DU 19 AU 21 AOÛT - LE QUARTIER GÉNÉRAL DE LA DIRECTION DE LA MANOEUVRE SE TROUVE À ROLAMPONT. LES MANOEUVRES DE FORTERESSE QUI SE DÉROULENT AUTOUR DE LANGRES ONT POUR THÈME GÉNÉRAL L'INVESTISSEMENT ET LE SIÈGE DE CETTE PLACE PAR UNE ARMÉE COMPOSÉE DE QUATRE CORPS, DONT LE CENTRE DE GRAVITÉ EST SUR LA MARNE, AU NORD DE CHAUMONT. ELLES SONT DIRIGÉES PAR LE GÉNÉRAL PENDEZEC, MEMBRE DU CONSEIL SUPÉRIEUR DE GUERRE (Journal La Croix, vendredi 10 août 1906, p. 4.)
1907 : 19 MAI - LE CONSEIL MUNICIPAL DEMANDE AU CONSEIL GÉNÉRAL LE CHANGEMENT DES DATES DES FOIRES ÉTABLIES EN 1895. LES ÉLUS DE ROLAMPONT CONSIDÈRENT QUE CES FOIRES TROP PEU CONNUES, NE CORRESPONDENT PAS, POUR LA DATE, AUX ATTENTES DES NOMBREUX COMMERÇANTS QUI VIENNENT AUX AUTRES, ET PROPOSENT DE LES FIXER AUX 12 FÉVRIER, 20 MAI, 12 AOÛT, ET 20 NOVEMBRE.
28 MAI - ARRÊTÉ MUNICIPAL DE POLICE RURALE 1907 INTERDISANT LES PROCESSIONS (VISÉ EN PRÉFECTURE À CHAUMONT LE 7 JUIN 1907) EN APPLICATION DE L’ARTICLE 27 DE LA LOI DU 9 DÉCEMBRE 1905 ET DE LA DÉLIBÉRATION DU CONSEIL MUNICIPAL DU 10 FÉVRIER 1907. CONSIDÉRANT QUE LE DEVOIR DE L’AUTORITÉ MUNICIPALE EST D’ASSURER LA LIBRE CIRCULATION DANS LES RUES, LES PROCESSIONS SONT INTERDITES DANS LES RUES ET PLACES PUBLIQUES SUR LE TERRITOIRE DE LA COMMUNE DE ROLAMPONT. Archives communales, registre des arrêtés municipaux (1885-1956).
1908
: 25 JUILLET -
ARRÊTÉ MUNICIPAL CONCERNANT LES VÉHICULES DANS LA TRAVERSE DU VILLAGE
DE ROLAMPONT (VISÉ PAR M. LE PRÉFET DE LA HAUTE-MARNE À CHAUMONT LE 30
JUILLET 1908). CONSIDÉRANT QUE LE PREMIER DEVOIR DE L’AUTORITÉ
MUNICIPALE EST D’ASSURER, PAR L’ACTION D’UNE POLICE VIGILANTE, LE REPOS
ET LA SÉCURITÉ DE TOUS ET CONSIDÉRANT QUE L’IGNORANCE OÙ SE TROUVENT
LES CITOYENS DES RÈGLEMENTS EXISTANTS, ENTRAÎNE DES CONTRAVENTIONS DONT
IL IMPORTE DE PRÉVENIR LE RETOUR, EN FAISANT CONNAÎTRE OU EN RAPPELANT
LES DISPOSITIONS DE POLICE QUI OBLIGENT CHACUN DES HABITANTS DANS
L’INTÉRÊT DE TOUS. LA VITESSE DES VÉHICULES DE TOUTES SORTES CIRCULANT
DANS LA COMMUNE DE ROLAMPONT NE DEVRA PAS ÊTRE SUPÉRIEURE À 10 KM À
L’HEURE ; LA NUIT, ELLE SERA RÉDUITE À 6 KM. A L’OCCASION DES
FOIRES, FÊTES OU RASSEMBLEMENTS SUR LES PLACES OU VOIES PUBLIQUES, LES
MONTEURS DE CYCLES DEVRONT DESCENDRE DE LEUR MACHINE ET MARCHER AU PAS.
LA CIRCULATION SUR LES TROTTOIRS ÉTANT EXCLUSIVEMENT RÉSERVÉE AUX
PIÉTONS, L’ACCÈS EN EST INTERDIT AUX CYCLISTES. PROCÈS-VERBAL SERA
DRESSÉ À TOUT CYCLISTE QUI, À L’AIDE DE LA TROMPE DE SON VÉHICULE,
TENTERAIT, LA NUIT, DE TROUBLER LE REPOS DES CITOYENS. Archives
communales, registre des arrêtés municipaux (1885-1956).
SAMEDI 19 DÉCEMBRE, 14 h - ADJUDICATION DES TRAVAUX DES CHEMINS DE GRANDES COMMUNICATION, LOT N°4, AU PRIX DU DEVIS, À PIERRE COMBALIER DE ROLAMPONT.
29 DÉCEMBRE - À LANGRES. DÉCLARATION DE FAILLITE DE LÉOPOLD BURET MARCHAND D'ÉTOFFES ET DE BONNETERIE À ROLAMPONT (Archives commerciales de la France, bi-hebdomadaire, 9 janvier 1909, p. 37.)
DÉCEMBRE -
CRÉATION DE LA SOCIÉTÉ DE SECOURS MUTUELS DE ROLAMPONT (APPROUVÉE - n°
80.) CETTE SOCIÉTÉ FAIT PARTIE DES 85 SOCIÉTÉS FONDÉES EN FRANCE
PENDANT LE MOIS DE DÉCEMBRE 1908, DONT QUATRE-VINGT-CINQ APPROUVÉES ET
CINQ SOCIÉTÉS LIBRES. Bulletin des sociétés de secours mutuels, revue des institutions de prévoyance, 56e année, n°1, janvier 1909, p. 61.
1909 : JANVIER - NOUVELLES DE PARTOUT. CHAUMONT. - DANS UNE CARRIÈRE À ROLAMPONT UN ÉBOULEMENT S'EST PRODUIT ENSEVELISSANT SOUS UN BLOC DE 1.500 KILOS, TROIS OUVRIERS. L'UN D'EUX, TRINQUESSE, ÂGÉ DE 50 ANS, MARIÉ ET PÈRE DE DEUX ENFANTS, A ÉTÉ RETIRÉ MORT DES DÉCOMBRES. LES DEUX AUTRES, DESLES (sic) ET HUMBLOT MARCEL SONT DANS UN ÉTAT GRAVE (Gil Blas, 8 janvier 1909.)
NOVEMBRE - LA MAISON DE FERBLANTERIE DAMPEROUX SUCCÈDE À LA MAISON COUDERC (Archives commerciales de la France, bi-hebdomadaire, 13 novembre 1909, p. 1779.)
1910 : JANVIER - LA MARNE DÉBORDE ET CAUSE DE TRÈS SÉRIEUSES INONDATIONS À ROLAMPONT. CHAUMONT, 19 JANVIER. - LA MARNE, QUI DEPUIS QUELQUES JOURS GROSSISSAIT D'UNE FAÇON INQUIÉTANTE, A DÉBORDÉ AUJOURD'HUI, NOYANT LES CHAMPS VOISINS ET ATTEIGNANT MÊME LES MAISONS. A ROLAMPONT, DES INONDATIONS SE SONT PRODUITES ; DES BESTIAUX ONT ÉTÉ NOYÉS ET LES CULTIVATEURS S'OCCUPENT EN CE MOMENT À PROCÉDER AU SAUVETAGE DE CEUX JUSQU'ICI ÉPARGNÉS ET DÉMÉNAGENT EN HÂTE LEUR MOBILIER. LA PLUIE CONTINUE ; LA MARNE MONTE TOUJOURS. LA SITUATION PEUT DEVENIR TRÈS GRAVE D'UN MOMENT À L'AUTRE. (Le Radical, jeudi 20 janvier 1910, p. 2.)
1911 : ON PROCÈDE ACTUELLEMENT À L'ÉTABLISSEMENT D'UN RÉSEAU DE DISTRIBUTION D'ÉNERGIE ÉLECTRIQUE POUR L'ÉCLAIRAGE DANS LA COMMUNE DE ROLAMPONT. LE CONCESSIONNAIRE EST M. CLAUDEL-TRAEGER, DE ROLAMPONT. C'EST LA COMPAGNIE ÉLECTRIQUE DE NANCY QUI A ÉTÉ CHARGÉE DE L'INSTALLATION DU RÉSEAU ET DE LA FOURNITURE DU MATÉRIEL. Cf. L'immeuble et la construction dans l'Est, revue de la propriété et des travaux publics et particuliers, n° 8, 29e année, dimanche 25 juin 1911, Nancy, p. 185.
17 OCTOBRE -
LE CONSEIL MUNICIPAL DE ROLAMPONT DONNE SON AVIS SUR LE PROJET
D'ÉCLAIRAGE ÉLECTRIQUE DES RUES ET DES PLACES PUBLIQUES DANS LA COMMUNE
DE ROLAMPONT, AINSI QUE DES MAISONS PARTICULIÈRES. M.
Desgés, maire, met sous les yeux du conseil toutes les pièces relatives
à l'enquête sur ce projet présenté par Mme veuve Traëger et
Claudel-Traëger, bouchers à Rolampont. Le conseil municipal, après
examen de toutes les pièces relatives au projet dont il s'agit ;
considérant que l'éclairage en question est de la plus grande utilité
et est appelé à rendre de grands services pour l'éclairage des rues et
de nombreux magasins de particuliers dans la commune de Rolampont ; que
l'installation des poteaux, des conducteurs pour le courant, des
transformateurs, etc. ne paraît léser aucun intérêt sérieux ; que
toutes les mesures de sécurité, d'après le projet, paraissent prises
pour éviter tout accident ; que le projet de tarif maximum facturé ne
paraît pas exagéré ; est d'avis d'accorder à Mme veuve Traëger et M.
Claudel, la concession simple pour une durée de trente années pour la
fourniture de l'énergie électrique et l'autorise à établir des
conducteurs sur les voies publiques, le tout destiné à l'éclairage
public et privé dans la commune de Rolampont.
5 NOVEMBRE - LE
CONSEIL MUNICIPAL ÉVOQUE LA DEMANDE DE CONCESSION POUR L'ÉCLAIRAGE
ÉLECTRIQUE DES RUES ET PLACES PUBLIQUES AINSI QUE DES MAISONS
PARTICULIÈRES DANS LA COMMUNE DE ROLAMPONT, SOLLICITÉE PAR Mme VEUVE TRAËGER ET LOUIS CLAUDEL BOUCHERS À ROLAMPONT. Le conseil, vu la demande de Mme
Traëger et Claudel Louis, bouchers à Rolampont, considérant que
l'éclairage public qu'il s'agit d'établir est désiré de la majorité de
la population, autorise M. le maire à traiter de gré à gré avec Mme
Traëger et Claudel pour l'éclairage électrique des rues et places
publiques et des maisons particulières de Rolampont, sous réserve que
la concession ne sera accordée que pour 30 années ; que les
concessionnaires fourniront 30 lampes à filament métallique pour le
prix annuel de 500 f. pour l'éclairage des rues, et une lampe
supplémentaire, non payante, à la salle de la mairie, sous réserve en
outre que les intérêts des particuliers et de la commune seront
garantis dans le traité à intervenir. Enfin, le traité dont il s'agit
sera soumis au conseil municipal avant d'être adressé à M. le préfet
pour approbation.
NOVEMBRE - L'INSTITUTEUR ACHÈTE, 41,80 F., UNE CARABINE POUR L'ÉCOLE DES GARÇONS DE ROLAMPONT. LE CONSEIL MUNICIPAL, RÉUNI LE 5 NOVEMBRE 1911, DÉCIDE DE LE REMBOURSER.
1912
: M.
TRAËGER, BOUCHER À
ROLAMPONT ACHÈTE BELLES-ONDES DANS LE PROJET
D'UTILISER LA CHUTE D'EAU POUR PRODUIRE L'ÉLECTRICITÉ
NÉCESSAIRE
À L'ÉCLAIRAGE
DU VILLAGE. INSTALLATION DE DEUX TURBINES DE 15 CV
ET 5 CV ET D'UNE MACHINE À
VAPEUR CHAUFFÉE AU CHARBON DESTINÉE À
FOURNIR LE COURANT D'APPOINT. LE COURANT PRODUIT ÉTAIT
ALTERNATIF
DE 120 VOLTS. LE RÉSEAU
FUT INSTALLÉ
AUX FRAIS DU PROPRIÉTAIRE
PAR LA COMPAGNIE GÉNÉRALE
DE NANCY. INAUGURATION DE L'USINE. LA
CHUTE D'EAU NE SUFFISAIT PAS À
L'ALIMENTATION. LE CHARBON MANQUA
EN PLEINE GUERRE. (BOUR (J.), L'Écho du Val de Gris, n° 4, juin-Juillet
1968, pp. 20 & 21).
25 AOÛT - LE CONSEIL MUNICIPAL DE ROLAMPONT FIXE LA VITESSE DES AUTOMOBILES DANS LES RUES DE ROLAMPONT À RAISON DE 15 KILOMÈTRES À L'HEURE.
25 OCTOBRE -
DÉCRET PUBLIÉ AU JOURNAL OFFICIEL, LE 30 OCTOBRE 1912 (p. 1218.) 1. -
SONT ATTRIBUÉS À LA COMMUNE DE ROLAMPONT (HAUTE-MARNE), À DÉFAUT DE
BUREAU DE BIENFAISANCE, LES BIENS AYANT APPARTENUS À LA FABRIQUE DE
L'ÉGLISE DE ROLAMPONT ET ACTUELLEMENT PLACÉS SOUS SÉQUESTRE, LA
PRÉSENTE ATTRIBUTION FAITE SOUS LA CONDITION PAR LA COMMUNE D'AFFECTER
TOUS LES REVENUS OU PRODUITS DESDITS BIENS AU SERVICE DES SECOURS DE
BIENFAISANCE. 2. - LE MINISTRE DE L'INTÉRIEUR EST CHARGÉ DE l'EXÉCUTION
DU PRÉSENT DÉCRET. FAIT À RAMBOUILLET, LE 25 OCTOBRE 1912. SIGNÉ : A.
FALLIÈRES. LE MINISTRE DE L'INTÉRIEUR, SIGNÉ : T. STEEG.
1913
: MARS ou AVRIL - DÉCRET PORTANT CRÉATION DU BUREAU DE BIENFAISANCE DE ROLAMPONT (Bulletin des établissements de bienfaisance, p. 190).
1914 : du 1er AVRIL au 12 NOVEMBRE 1918 - Mme Vve L. BERTHELEMY INSTITUTRICE À ROLAMPONT RÉDIGE SES NOTICES LOCALES DE LA GUERRE.
3 AVRIL À 14 HEURES -
ADJUDICATION, À LA PRÉFECTURE DE CHAUMONT, DES TRAVAUX D'AGRANDISSEMENT
DU PORT DE ROLAMPONT SUR LE CANAL DE LA MARNE À LA SAÔNE, POUR UN
MONTANT DE 36.800 F., À M. ROUSSEAU DE VERDUN, À 11 % DE RABAIS.
1er AOÛT -
À SEIZE HEURES TRENTE, LE BUREAU DE POSTE DE ROLAMPONT REÇOIT LE
TÉLÉGRAMME OFFICIEL DE MOBILISATION GÉNÉRALE. IL EST TRANSMIS
IMMÉDIATEMENT À L'AUTORITÉ MUNICIPALE PAR LE BRIGADIER DE GENDARMERIE.
LE TOCSIN SONNE. UN GRAND RASSEMBLEMENT À LIEU AUX ENVIRONS DE LA
MAIRIE. À ROLAMPONT C'ÉTAIT LA VEILLE DE LA FÊTE PATRONALE. TOUS LES
FORAINS DÉMONTENT PITEUSEMENT LEURS BARAQUES (Mme Vve L. Berthelemy, Notices locales de la guerre).
4 AOÛT - DÉCLARATION DE GUERRE.
176 CHEVAUX CLASSÉS & 30
RÉQUISITIONNÉS, AINSI QUE 5 CHARIOTS À MOISSON & 3 CHARIOTS DE MEUNIER,
SONT CONDUITS À NEUILLY-L'ÉVÊQUE, CHEF-LIEU DE CANTON. CE DÉPART
BRUSQUE ÉTAIT IMPRESSIONNANT. PLUSIEURS ENFANTS LES ACCOMPAGNÈRENT LOIN
HORS DU VILLAGE (Mme Vve L. Berthelemy, Notices locales de la guerre).
SEULS DEUX CONSEILLERS MUNICIPAUX SONT MOBILISÉS, CE QUI N'ENTRAVE NULLEMENT LA MARCHE DE L'ADMINISTRATION MUNICIPALE (Mme Vve L. Berthelemy, Notices locales de la guerre ).
L'INSTITUTEUR ADJOINT, M. AIMÉ PETIT MOBILISÉ AU 221e
RÉGIMENT D'INFANTERIE PART IMMÉDIATEMENT À LA CASERNE TURENNE DE
LANGRES, M. BOUVINET, DIRECTEUR DE L'ÉCOLE ET MMES BERTHELEMY ET PETIT
DEMEURENT À LEUR POSTE (Mme Vve L. Berthelemy, Notices locales de la guerre).
6 AOÛT -
CONSTITUTION D'UNE GARDE CIVIQUE. ELLE SE COMPOSE DE CINQ HOMMES SOUS
LE COMMANDEMENT DE M. JOSEPH LECLERC, ADJOINT MUNICIPAL. LE CHEF DE
CETTE GARDE PERÇOIT 3,50 FRANCS DE TRAITEMENT QUOTIDIEN ; LES GARDES
CIVIQUES 2,50 FRANCS. LES MEMBRES DE LA GARDE CIVIQUE PORTENT EN SIGNE
DISTINCTIF UN BRASSARD OLIVE SUR LEQUEL SE TROUVE, EN JAUNE, LA LETTRE
«G». LES DEUX HOMMES DE FACTION POUR LA MAIRIE SÉJOURNAIENT VOLONTIERS
SUR UN BANC FACE À L'ENTRÉE, ET DÉVORAIENT JOURNAUX ET COMMUNIQUÉS DANS
LEURS INSTANTS DE RÉPIS ET RÉPONDAIENT AUX MULTIPLES DEMANDES DE
RENSEIGNEMENTS - PLUS OU MOINS MOTIVÉS - QUE TOUT ARRIVANT LEUR
ADRESSAIENT. ILS AVAIENT POUR MISSION DE CIRCULER DANS LE BOURG, DE
VEILLER À L'ORDRE PUBLIC, D'EMPÊCHER LE MARAUDAGE, DE SURVEILLER LES
BASSINS DES SOURCES ; DE PORTER EN MAINS PROPRES LES PIÈCES
OFFICIELLES, DE SECONDER LES RÉQUISITIONS MILITAIRES ; DE RÉPRIMER TOUS
LES FAUX BRUITS, AVEC VIGUEUR, MISSION QU'ELLE REMPLISSAIT
PONCTUELLEMENT PARCE QUE STIMULÉE ET SURVEILLÉE PAR LE MAIRE, LE TRÈS
GRAND DÉVOUÉ PATRIOTE, M. HENRI DESGRÉS. Cf. BERTHELEMY (Vve L.), Notices locales de la guerre. Rolampont, 6-8 avril 1920, Archives départementales de la Haute-Marne, cote 246 T 18, p. 7.
SEPTEMBRE - NOMBREUSES RÉQUISITIONS MILITAIRES. LES ÉPICERIES VIDENT LEURS MAGASINS. LES ANIMAUX D'ABATTOIR SONT LEVÉS ET PAYÉS SUR PIED 0,80 ; 0,90 ; 0,95 FRANCS LE KILO. LES PROPRIÉTAIRES DOIVENT LES CONDUIRE À MELVILLE, SUR LA MOUCHE, PRÈS DE SAINT-MARTIN-LÈS-LANGRES. EN CE QUI CONCERNE LE BLÉ, DES RÉQUISITIONS BRUTALES ET À COURT DÉLAI FURENT IMPOSÉES À LA COMMUNE QUI FOURNIT 325 QUINTAUX DE BLÉ LE 25 SEPTEMBRE 1914. NOTICE FOURNIE PAR M. DESGRÈS, MAIRE DE ROLAMPONT; Cf. BERTHELEMY (Vve L.), Notices locales de la guerre. Rolampont, 6-8 avril 1920, Archives départementales de la Haute-Marne, cote 246 T 18, p. 11.
24 SEPTEMBRE - DISSOLUTION DE LA GARDE CIVIQUE. Cf. BERTHELEMY (Vve L.), Notices locales de la guerre. Rolampont, 6-8 avril 1920, Archives départementales de la Haute-Marne, cote 246 T 18, p. 7.
1915
: RECONSTRUCTION
DU MOULIN CARTERET APRÈS UN INCENDIE. PENDANT LES TRAVAUX L'ON
RETROUVE UNE MONNAIE ROMAINE INDIQUANT SANS DOUTE L'ANCIENNETÉ
DE
L'UTILISATION DU TERRAIN.
29 JUILLET - PÉTITION CONTRE LE MARAUDAGE.
Les soussignés
propriétaires à Rolampont, constatant que des dégâts fréquents sont
causés dans les potagers et vergers de la commune, demandent instamment
à l'administration militaire de prendre telles mesures qu'elle jugera
convenables pour que légumes et fruits de toutes sortes soient
respectés par les militaires cantonnés dans la commune.
Suivent les signatures, près d'une centaine.
Les soussignés, membres du conseil municipal de Rolampont donnent leur entiere adhésion à la demande ci-contre.
Suivent les signatures
de MM. Martin, Renard, Leclerc, Déchanet Jules, Batoux, Barret, Michel,
Robert, Desgrés, maire.
Le maire Desgrés.
1916 : 20 JUIN - LE CONSEIL MUNICIPAL DE ROLAMPONT, EN SÉANCE EXTRAORDINAIRE, DÉSIGNE UNE NOUVELLE GARDIENNE DE LA CRÈCHE. Mme PHILOMÈNE GÉLRIN ÉPOUSE MOUSSU REMPLACE Mme ROUSSELOT VEUVE NANCEY DÉCÉDÉE LE 16 JUIN 1916.
3 NOVEMBRE - DÉCÈS D'HENRY PIERRE DESGRÉS, NÉ À ROLAMPONT, LE 29 JUIN 1846, ENTREPRENEUR, MAIRE DE ROLAMPONT, OFFICIER D'ACADÉMIE ET DU MÉRITE AGRICOLE.
1917 : 14 JUIN - DÉCÈS DE AUGUSTE MARTIN, MAIRE DE ROLAMPONT DU 15 OCTOBRE 1870 AU 14 MAI 1871 & CONSEILLER GÉNÉRAL DE LA HAUTE-MARNE.
22 OCTOBRE - ARRIVÉE DU 101e GÉNIE DES ÉTATS UNIS (101st U.S. ENGINEERS). SON STATIONNEMENT À ROLAMPONT PRENDRA FIN AVEC L'ARRIVÉE DE LA 42e DIVISION (THE RAINWOW DIVISION) DANS LA COMMUNE. L'ORDRE DE SON DÉPART POUR DOULAINCOURT EST DONNÉ DANS LA SOIRÉE DU 23 DÉCEMBRE 1917. Cf. History of the 101st United states engineers. American Expeditionary Forces 1917-1918-1919, publié en 1926 par le Voluntary committee of the regiment, 1926, pp. 52 à 61.
25 OCTOBRE - LE CONSEIL MUNICIPAL DE ROLAMPONT DEMANDE LE RETOUR DE M. LE DOCTEUR RAYMOND MARTIN, MOBILISÉ. Par suite du départ de Rolampont du 21e
bataillon de chasseurs à pied, le médecin major de ce bataillon, qui
donnait également des soins à la population civile, va quitter aussi
Rolampont, et notre commune se trouvera sans médecin, ainsi que la
région avoisinante. Pour remédier à cette situation, il convient de
demander d'urgence le retour à Rolampont de M. le docteur Martin
Raymond, mobilisé, de la classe 1889. Le conseil municipal, après en
avoir délibéré, considérant que la commune de Rolampont ne peut rester
sans médecin, demande instamment le retour à Rolampont de M. le docteur
Martin Raymond, mobilisé depuis août 1914.
26 DÉCEMBRE - ARRIVÉE DE LA RAINBOW DIVISION À LA 7th TRAINING AREA DE ROLAMPONT. LA 42e
DIVISION A PARCOURU À PIED LE CHEMIN DE RIMAUCORT À ROLAMPONT : 75 KM EN TROIS JOURS DE MARCHE SOUS LA NEIGE !
1918
: 20
JANVIER - ARRIVÉE
À ROLAMPONT
DES TROUPES DES FOND DU LAC'S
MACHINEGUNNERS,
COMPAGNIE E, SES HOMMES
TRAVAILLENT AVEC
DEUX BATAILLONS DU 32e
RÉGIMENT
FRANÇAIS. Cf. Jody Schmitz,
Fonds
du Lac public Library, 32 Sheboyan. St, Fond du Lac, Wisconsin
54935.
27 JANVIER À 9 HEURES DU MATIN - M. LECLERC, FAISANT FONCTION DE MAIRE, POUR LE MAIRE DÉCÉDÉ, PRÉSENTE AU CONSEIL MUNICIPAL, RÉUNI EN SESSION EXTRAORDINAIRE, LA LETTRE DE M. LE PRÉFET DE LA HAUTE-MARNE FAISANT CONNAÎTRE QUE M. LE GÉNÉRAL COMMANDANT EN CHEF LES FORCES EXPÉDITIONNAIRES AMÉRICAINES DEMANDE LA CESSION D'UN TERRAIN D'UNE CONTENANCE DE 800 MÈTRES CARRÉS POUR L'ÉTABLISSEMENT D'UN CIMETIÈRE DANS LA COMMUNE DE ROLAMPONT. LE MAIRE S'EST OCCUPÉ DE CETTE QUESTION. LE TERRAIN CADASTRÉ SECTION A N° 2042 D'UNE CONTENANCE DE SEPT ARES SOIXANTE-DIX CENTIARES, À CENT MÈTRES DES MAISONS D'HABITATION, SITUATION ÉLEVÉE, APPARTENANT À LA VEUVE DANTRELLE MUGNIER SEMBLE RÉPONDRE À LA DESTINATION PROJETÉE. IL SERAIT CÉDÉ PAR SON PROPRIÉTAIRE AU PRIX DE 55 FRANCS L'ARE SOIT POUR LA SOMME DE 423,50 FRANCS. LE CONSEIL MUNICIPAL ÉMET UN AVIS FAVORABLE À L'EMPLACEMENT CHOISI.
16 FÉVRIER - CAMPEMENT À ROLAMPONT DU 1er BATAILLON DU 167e RÉGIMENT D'INFANTERIE ALABAMA. Source : Croix rouge Farm Foundation.
17 FÉVRIER - DÉPART DE LA RAINBOW DIVISION. Cf. TOMPKINS (Raymond S.), The story of the rainbow division with a introduction by major general Charles T. Menoher, commander of the Rainbow Division through all its fights, Boni and Liveright, New-York, 1919, p. 22 & ss. & p. 245. ELLE SERA RATTACHÉE LE 21 FÉVRIER AU 7e CORPS D'ARMÉE FRANÇAIS DANS LE SECTEUR DE LUNÉVILLE.
14
JUILLET - FÊTE DE L'INDEPENDANCE DAY
À ROLAMPONT. LA MUNICIPALITÉ ET LES ÉCOLES PRÊTENT LEUR CONCOURS À LA
CÉRÉMONIE ORGANISÉE PAR LES SOLDATS AMÉRICAINS. LA POPULATION EST
PRÉVENUE LE MATIN MÊME. IMMÉDIATEMENT LES ÉDIFICES SONT PAVOISÉS. LES
ÉLÈVES DE L'ÉCOLE DES FILLES SONT MOBILISÉS. FLEURS ET COSTUMES
ARRIVENT. DEUX ÉLÈVES SONT HABILLÉES AUX COULEURS DES ALLIÉS. L'UNE
D'ELLE, M. REY DIRA UN COMPLIMENT RÉDIGÉ PAR Mme BERTHELEMY, L'INSTITUTRICE ; L'AUTRE A. BERNARD OFFRIRA UNE GERBE DE FLEURS FOURNIE PAR
Mme ANTONY GIRARD. LES SOLDATS AMÉRICAINS SONT DISPOSÉS POUR LA REVUE SUR
L'AVENUE DE LA GARE. LE CORTÈGE SE DÉROULE ET DÉFILE DEVANT LES
TROUPES. RÉCEPTION, DISCOURS, MUSIQUE & VIN D'HONNEUR. Les coeurs
battent vraiment à l'unisson. L'émotion gagne bien des gens. On se sent
: «Frères en la même cause.» M. Leclerc, adjoint faisant fonction de
maire & V. L. Berthelemy.
Source : BERTHELEMY (Vve L.), Notices
locales de la guerre. Rolampont, 6-8 avril 1920, Archives
départementales de la Haute-Marne, cote 246 T 18.
1919 :
SEPTEMBRE -
DEUX AVIONS SURVOLENT LA COMMUNE. L'UN DES DEUX PREND FEU À 800 MÈTRES
D'ALTITUDE. IL PART EN GLISSADE. SON PILOTE, LE LIEUTENANT GRENIER,
COMMANDANT L'ESCADRILLE 101 DE LUXEUIL, EST PROJETÉ À VINGT MÈTRES. DÉCHANET
(Hubert), Deux siècles
dans le ciel du pays de Langres (1784-1984), Dominique Guéniot
Éditeur, 2004, Langres.
1921 : LA MAISON CLAUDEL-TRAËGER, DEVANT LA CONSOMMATION CROISSANTE D'ÉLECTRICITÉ, ABANDONNE LA FABRICATION POUR ACHETER LE COURANT À L'ÉNERGIE INDUSTRIELLE DE LANGRES, ET EN FOURNIR SES CLIENTS JUSQU'EN 1946, DATE DE LA NATIONALISATION DE L'EDF (J. BOUR, op. cit.)
2 MARS -
SEPT ARBRES : DEUX SAPINS ET CINQ MARRONNIERS SONT DÉJA
COUPÉS AU
CIMETIÈRE COMMUNAL , « SUR
L'EMPLACEMENT
DESTINÉ
À
RECEVOIR LES CORPS DES MILITAIRES QUI SERONT RAMENÉS
PROCHAINEMENT.»
(Conseil municipal, session extraordinaire du 6 mars 1921.)
26 MAI - LE CONSEIL MUNICIPAL APPROUVE LE DEVIS DES TRAVAUX DU MUR DE SOUTÈNEMENT À CONSTRUIRE SUR LES CÔTÉS DU CIMETIÈRE PAR SUITE DE L'AGRANDISSEMENT. LE MONTANT DES TRAVAUX S'ÉLEVANT À LA SOMME DE 2.178,48 FRANCS.
13 SEPTEMBRE - LE CONSEIL MUNICIPAL CHOISIT LA MAISON VEUVE BOE-PAUPIER SUCCESSEURS 2 RUE STENDHAL À PARIS POUR LA FOURNITURE ET LA POSE D'UN PONT BASCULE DE 12 TONNES. UN CRÉDIT DE 7.000 FRANCS ÉTANT INSCRIT AU BUDGET ADDITIONNEL DE 1921.
DIMANCHE 16 OCTOBRE - INAUGURATION DU MONUMENT DU SOUVENIR DE ROLAMPONT.
1922 : 5 AVRIL - OBSÈQUES DE JEAN VICTOR LOGEROT, OFFICIER D'ADMINISTRATION ET COMMANDANT DU POLYGONE DE VINCENNES, DÉCÉDÉ LE 31 MARS 1922 AU VAL-DE-GRÂCE.
22
AVRIL -
CONCERT-SOIRÉE DONNÉ SALLE DE L'Y.M.C.A., USINE BROSSER, PAR LES JEUNES
FILLES DU PATRONAGE SAINTE-CÉCILE DE ROLAMPONT. SOIRÉE DONNÉE AU
BÉNÉFICE DE LA SOCIÉTÉ DE SECOURS MUTUELS DE ROLAMPONT.
10 MAI - LE CONSEIL MUNICIPAL DÉCIDE QU'IL À LIEU DE RÉPARER LA FONTAINE-LAVOIR DE LA RUE DE LANGRES, VIS-A-VIS LA MÉNAGÈRE.
7 OCTOBRE - LE CONSEIL MUNICIPAL VOTE UNE SUBVENTION DE 100 F EN FAVEUR DU MONUMENT À ÉLEVER À NOTRE-DAME DE LORETTE.
LA MUNICIPALITE DÉCIDE
DE VENDRE 18 PEUPLIERS D'UN
VOLUME GLOBAL DE 110 À
120 DÉCISTÈRES
SITUÉS EN PRÉ
GIBÈRE ET AU
PRÉ AU BOUGE.
10 SEPTEMBRE À 14 HEURES -
ADJUDICATION EN MAIRIE DE ROLAMPONT DE TRAVAUX DE RÉPARATIONS DES RUES
DU VILLAGE. SUR UN DEVIS DE 6.274 F. M. MAILLEFERT, ADJUDICATAIRE AU
PRIX DU DEVIS.
1923 : 21 JUIN À 14 HEURES - ADJUDICATION À LA PRÉFECTURE DE LA HAUTE-MARNE DE LA CONSTRUCTION DE BORDURES DE TROTTOIRS AVEC DEMI-CUVETTE PAVÉE DANS L'AVENUE DE LA GARE À ROLAMPONT POUR UN MONTANT DE 7.804,61 F ; CAUTION DE 250 F.
JUIN - À
LANGRES, L'EXPLOITATION DU GAZ A DONNÉ DES RÉSULTATS SATISFAISANTS,
MAIS LA DISTRIBUTION D'ÉNERGIE ÉLECTRIQUE NE S'EST PAS DÉVELOPPÉE
AUTANT QUE L'ESPÉRAIT LE CONSEIL. UNE LIGNE À 30.000 V A ÉTÉ CONSTRUITE
ENTRE LANGRES ET ROLAMPONT ET LA DISTRIBUTION DE L'ÉNERGIE A ÉTÉ
ASSURÉE DANS LES DEUX LOCALITÉS DE HÛMES ET DE ROLAMPONT. Société de
production et de distribution d'énergie, assemblée ordinaire du 29 juin
1923, Revue générale de l'électricité, tome XIV, n°3, 21 juillet 1923, p. 22 B.
26 AOÛT -
ADJUDICATION EN MAIRIE DE ROLAMPONT DES TRAVAUX DE RÉPARATIONS AUX
LAVOIRS, POUR UN MONTANT DE 5.000 F, À M. JÉRÉMIE BATOUX, À ROLAMPONT,
AU PRIX DU DEVIS.
1924 : 26 FÉVRIER - NAISSANCE DE GEORGES ROUSSELLE, ARTISTE PEINTRE.
14 AOÛT - LE CONSEIL MUNICIPAL DÉCIDE L'ABATTAGE ET L'ENLÈVEMENT DES 15 ANCIENS MARRONNIERS DU CIMETIÈRE.
1925
:
22 MARS - LA
QUESTION DU GOUDRONNAGE DE LA ROUTE NATIONALE N° 19 DANS LA
TRAVERSE DE
ROLAMPONT EST ÉVOQUÉE
À LA SÉANCE
DU CONSEIL
MUNICIPAL. LA MUNICIPALITÉ
« DEMANDE QUE LE GOUDRONNAGE DE LA
ROUTE NATIONALE SOIT FAIT SUR UNE LARGEUR DE DEUX METRES
SEULEMENT AU MILIEU DE LA CHAUSSÉE
ET QU'IL Y AIT INTERRUPTION
DANS CE GOUDRONNAGE AU CROISEMENT DE LA ROUTE NATIONALE ET DU
CHEMIN DE GRANDE COMMUNICATION N° 1 (route de Nogent), AINSI QUE
VIS-A-VIS L'ENTRÉE
DU CHEMIN DU RIAU (sic.), ENTRE LES POINTS 53K6
ET 53K7 » ... « AFIN DE PERMETTRE AUX VOITURES AGRICOLES
ET AUX ANIMAUX DOMESTIQUES D'ÉVITER
AUTANT QUE POSSIBLE LA
SURFACE GOUDRONNÉE
ET GLISSANTE DE LA ROUTE. »
30 MARS -
ADJUDICATION À LA PRÉFECTURE DE CHAUMONT DU LOT N° 10 DU BAIL
D'ENTRETIEN DES ROUTES NATIONALES POUR LES ANNÉES 1925 ET 1926 À M.
LOUIS MAILLEFERT DE ROLAMPONT, À 1 % DE RABAIS.
7 JUIN -
LE CONSEIL MUNICIPAL REVIENT SUR SA DÉCISION
RELATIVE AU
GOUDRONNAGE DE LA ROUTE NATIONALE N° 19 DANS LA TRAVERSE
DE
ROLAMPONT AU MOTIF DES INCONVÉNIENTS
QUI EN RÉSULTERAIENT
SELON
LES RAPPORTS DES INGÉNIEURS
DES PONTS ET CHAUSSÉES.
LE
GOUDRONNAGE SE FERA SUR L'ENTIÈRE LARGUEUR ET LONGUEUR DE LA
CHAUSSÉE SANS
AUCUNE RÉSERVE.
16 SEPTEMBRE À 14 HEURES - ADJUDICATION EN MAIRIE DE ROLAMPONT DE TRAVAUX DIVERS EN TROIS LOTS POUR UN MONTANT DE 31.790 F.
1926 : 14 FÉVRIER - LE CONSEIL MUNICIPAL AUTORISE M. LE CURÉ, SUR SA DEMANDE, À INSTALLER UNE SONNERIE ÉLECTRIQUE DES CLOCHES DE ROLAMPONT, SOUS LA RÉSERVE DE NE CAUSER AUCUN DÉGAT NI AU CLOCHER NI AU BEFFROI. IL CONSIDÈRE QUE CETTE INSTALLATION N'EST PAS UNE AFFAIRE COMMUNALE ET DÉCLARE NE POUVOIR ENGAGER LES FONDS COMMUNAUX DANS CETTE CIRCONSTANCE.
LA FABRIQUE FAIT UN DON DE 200 F À LA COMMUNE À TITRE DE PARTICIPATION À LA RÉCENTE CONSTRUCTION DU MUR NORD DE L'ÉGLISE.
LE GOUDRONNAGE DE LA ROUTE NATIONALE N° 19 DANS LA TRAVERSÉ DE ROLAMPONT SE POURSUIT.
11 AVRIL - LE CONSEIL MUNICIPAL CONSTATE QUE LA CANALISATION D'EAU ÉTABLIE EN 1887 EST À PRÉSENT INSUFFISANTE POUR ALIMENTER LES FONTAINES, ABREUVOIRS ET CONCESSIONS PARTICULIÈRES ET PROJETTE D'AUGMENTER LE RÉSEAU D'ADDUCTION D'EAU POTABLE PAR LE CAPTAGE DE DEUX NOUVELLES SOURCES SITUÉES PRES DU CHATELET ET DONT LES EAUX VIENDRAIENT S'AJOUTER À L'ADDUCTION ACTUELLE FOURNIE PAR LA SOURCE DE PELOTTE.
JUIN - À CAUSE DU BROUILLARD ET D'UNE PANNE DE MOTEUR, UN APPAREIL DU 21e RÉGIMENT D'AVIATION DE NANCY, PILOTÉ PAR L'ADJUDANT ROYER (OBSERVATEUR : SOUS-LIEUTENANT LEGROS), FAIT UN ATTERRISSAGE FORCÉ, LIEUDIT LA ROCHE. DÉCHANET (Hubert), Deux siècles dans le ciel du pays de Langres (1784-1984), Dominique Guéniot Éditeur, 2004, Langres.
SAMEDI 2
NOVEMBRE À DEUX HEURES
PRÉCISES - VENTE EN MAIRIE
DE 64
PEUPLIERS COMMUNAUX SITUÉS
DANS LES PÂTIS OU PRÉS
DE PRÉ-GIBÈRE
ET DE LA SÂNE.
8 NOVEMBRE 14 h 30 - ADJUDICATION À LA PRÉFECTURE DE CHAUMONT DU MARCHÉ POUR L'AGRANDISSEMENT DU PORT DE ROLAMPONT, POUR UN MONTANT DE 45.846,42 F., À M. LOUIS MAILLEFERT, À ROLAMPONT, À 1 % DE RABAIS.
27 NOVEMBRE - UNE PÉTITION CONTRE LA SUPRESSION DU TÉLÉGRAPHE AU BUREAU DE POSTE DE ROLAMPONT EST PRÉSENTÉE AU CONSEIL MUNICIPAL. UNE MESURE RÉCENTE DE L'ADMINISTRATION DES PTT AYANT SUPPRIMÉ DANS LES PETITS BUREAUX L'ENVOI PAR TÉLÉGRAPHE DES DÉPÊCHES. LES DÉPÊCHES DEVANT DES LORS ÊTRE TRANSMISES AU BUREAU CENTRE PAR TÉLÉPHONE. LES PÉTITIONNAIRES ESTIMENT QUE L'EXACTITUDE DE LA TRANSMISSION ET LE SECRET DE LA COMMUNICATION NE SERONT PLUS ASSURES. LE CONSEIL S'ASSOCIE PLEINEMENT AUX PÉTITIONNAIRES EN RELEVANT LE MOTIF QUE DANS UNE LOCALITE DÉJA IMPORTANTE COMME ROLAMPONT, LES DÉPÊCHES ADRESSÉES ET REÇUES SONT NOMBREUSES ET REVÊTENT UN CARACTÈRE CONFIDENTIEL DU FAIT DE L'EXISTENCE DE PLUSIEURS MAISONS DE COMMERCE ET D'IMPORTANTES USINES. L'AFFLUENCE DU PUBLIC AU BUREAU DE POSTE EST NOMBREUSE ET IL EST À CRAINDRE - CE QUI AUX DIRES DE PLUSIEURS PÉTITIONNAIRES EST DÉJA ARRIVÉ - QUE PLUSIEURS PERSONNES AYANT À FAIRE AU BUREAU, ENTENDENT COMPLÈTEMENT LA TENEUR D'UNE DÉPÊCHE ADRESSÉE OU REÇUE PAR TÉLÉPHONE.
22 DÉCEMBRE - EN QUELQUES MOTS. L'AUTO D'UN INDUSTRIEL DE TOURCOING DÉRAPE EN TRAVERSANT ROLAMPONT (HAUTE-MARNE.) LE CONDUCTEUR EST GRAVEMENT BLESSÉ. L'intransigeant, n° 16940, Paris, 22 décembre 1926, p. 1.
1927 : 1er MAI - CONSTITUTION DE LA CAISSE LOCALE DE CRÉDIT AGRICOLE DE ROLAMPONT. PRÉSIDENT : M. LE Dr MARTIN.
27 JUIN - M.
CÉLESTIN HENRI JARLOT, NÉ LE 16 NOVEMBRE 1864, ANCIEN GARDIEN DE LA
PAIX RETRAITÉ DE LA VILLE DE PARIS, EST NOMMÉ GARDE CHAMPÊTRE DE LA
COMMUNE DE ROLAMPONT EN REMPLACEMENT DE M. LOUIS PERRET, DÉCÉDÉ.
L’INTÉRESSÉ PRÊTERA SERMENT LE 2 AOÛT 1927 DEVANT LE JUGE DE PAIX DE
NEUILLY-L’EVÊQUE. Arrêté municipal du 27 juin 1927. Archives communales, registre des arrêtés municipaux (1885-1956).
3 AOÛT - LE CONSEIL MUNICIPAL ÉVOQUE LA QUESTION DU RELARGISSEMENT DE LA RUE DU MENNELET QUI S'IMPOSE D'UNE FAÇON PRESSANTE. LES ÉLUS REMARQUENT QUE LA CIRCULATION PAR CETTE VOIE S'ACCROIT SANS CESSE. DE NOMBREUSES AUTOMOBILES VENANT PAR LES PONTS DE LA MARNE ET DU CANAL ET SE DIRIGEANT VERS CHAUMONT, UTILISENT CE CHEMIN AFIN D'ÉVITER LE TOURNANT TRÈS DANGEREUX, À LA HAUTEUR DE LA BOUCHERIE GALLISSOT. ILS SIGNALENT QUE CETTE VOIE N'A QUE 4 MÈTRES DE LARGEUR, LA VUE EST MASQUÉE PAR UNE CONSTRUCTION FRAPPÉE D'ALIGNEMENT. OR SON PROPRIÉTAIRE ÉTANT ACTUELLEMENT DÉCIDÉ À AUTORISER LA DÉMOLITION DE CETTE CONSTRUCTION ET À ABANDONNER SES DROITS À CONDITION QUE L'ON REMETTE SA MAISON D'HABITATION EN ÉTAT, LE MAIRE PROPOSE DE PROFITER DE L'OCCASION OFFERTE. LE CONSEIL EST DE CET AVIS.
1928
: 21 AVRIL - TRAVAUX
DE CANALISATION ET DIVERS POUR UN MONTANT DE 49.860 F. ADJUGÉS À
CHAUMONT À M. AUBRY, À NOGENT-EN-BASSIGNY, À 0,10 % DE RABAIS.
30 AVRIL - LA FANFARE DE ROLAMPONT EST INSCRITE SUR LES CONTRÔLES DE LA FÉDÉRATION MUSICALE DE FRANCE, SOUS LE N° 2149.
28 OCTOBRE - M. JULES PRODHON EST NOMMÉ SECRÉTAIRE DE MAIRIE EN REMPLACEMENT DE M. LAURENT, DÉMISSIONNAIRE, À LA DATE DU 1er NOVEMBRE 1926. Archives communales, registre des arrêtés municipaux (1885-1956).
1929
: 7 FÉVRIER - L'ASSSOCIATION FANFARE DE
ROLAMPONT EST DÉCLARÉE À LA SOUS-PRÉFECTURE DE LANGRES (Journal
officiel du 15 février 1929).
1er JUIN - M. ARMAND ROM EST NOMMÉ SECRÉTAIRE DE MAIRIE AU TRAITEMENT DE 4 080 F PAR AN SOIT 340 F PAR MOIS EN REMPLACEMENT DE M. JULES PRODHON, SECRÉTAIRE DE MAIRIE, DÉMISSIONNAIRE. Archives communales, registre des arrêtés municipaux (1885-1956).
1er AOÛT - LE CONSEIL MUNICIPAL DÉCIDE L'ACHAT D'UNE JARDINIÈRE EN FONTE DESTINÉE À ÊTRE PLACÉE DEVANT LE MONUMENT DES ENFANTS DE ROLAMPONT MORTS POUR LA FRANCE.
RÉPARATIONS
INTÉRIEURES
DANS LA PIÈCE DE LA MAIRIE
DITE CABINET DU MAIRE. ACHAT D'UN FOURNEAU DESTINÉ
AU
CHAUFFAGE DE CETTE PIÈCE.
27 OCTOBRE - M. GEORGES MARÉCAILLE, CHEF DE LA FANFARE DE ROLAMPONT. Archives communales, registre des arrêtés municipaux (1885-1956).
1930
: 29 JANVIER - ÉPIDÉMIE DE FIÈVRE TYPHOÏDE. (L'Ouest-Éclair, 30 janvier 1930, p. 3.)
21 FÉVRIER - LE CONSEIL MUNICIPAL ÉVOQUE LE RÉTABLISSEMENT DU MARCHÉ ET DÉCIDE D'ÉTABLIR DANS LA COMMUNE UN MARCHÉ QUI SE TIENDRAIT TOUS LE JEUDI DE CHAQUE SEMAINE. LES ÉLUS CONSIDÈRENT L'UTILITÉ INCONTESTABLE DE CET ETABLISSEMENT POUR LES BESOINS DE L'APPROVISIONNEMENT ET DU COMMERCE LOCAL, LA COMMUNE ÉTANT TRÈS INSUFFISAMMENT DESSERVIE PAR LES MARCHÉS EXISTANT ACTUELLEMENT DANS LES LOCALITÉS VOISINES. LES MARCHÉS LES PLUS PROCHES SE TROUVANT À NOGENT-EN-BASSIGNY ET À LANGRES, SOIT À 11 KILOMÈTRES DE LA COMMUNE, LA CRÉATION PROPOSÉE NE POUVANT LEUR PORTER PRÉJUDICE.
1er MARS - LE Dr MARTIN, MAIRE DE ROLAMPONT, PREND UN ARRÊTÉ EN VERTU DE LA DÉLIBÉRATION DU 21 FÉVRIER 1930, PAR LAQUELLE LE CONSEIL MUNICIPAL S'EST PRONONCÉ POUR L'ÉTABLISSEMENT D'UN MARCHÉ DANS LA COMMUNE.
Il est établi dans la commune de Rolampont un marché hebdomadaire qui se tiendra le jeudi de chaque semaine devant la mairie. Il s'ouvrira à huit heures du matin durant toute l'année.
Défense expresse est faite aux revendeurs de faire des achats avant les premières heures écoulées de la tenue du marché. L'heure à laquelle ils pourront acheter leur sera indiquée par le garde-champêtre.
Il est spécialement interdit aux revendeurs d'aller à la rencontre des produits et de les acheter dans les rues et abords de la place du marché.
Toutes les denrées destinées à l'approvisionnement devront être conduites au marché. Il est formellement interdit de les vendre en ambulances sur les voies publiques ou en tous lieux publics que se soit avant et pendant les heures d'ouvertures du marché.
L'accaparement des denrées alimentaires est formellement interdit en tous temps et en tous lieux.
6 MAI - À LANGRES. DÉCLARATION DE FAILLITE D'ANDRÉ MARIOT, PEINTRE À ROLAMPONT (Archives commerciales de la France, bi-hebdomadaire, 4 juin 1930 p. 3234.)
16 JUIN - INONDATIONS.
UNE TROMBE D'EAU S'ABAT SUR LE TERRITOIRE DE ROLAMPONT. LA MARNE SORT
DE SON LIT EN PEU D'INSTANTS, SUBMERGE LES PRAIRIES, ROULE ET EMPORTE
DU BÉTAIL ET DES CONSTRUCTIONS, CAUSANT D'IMPORTANTS DÉGATS. DANS LA
PARTIE BASSE DU VILLAGE L'EAU ATTEINT 1 M 50, INONDE LES CAVES ET LES
REZ-DE-CHAUSSÉE. (Le Matin, 17 juin 1930, p. 3.)
20 AOÛT -
M. MAILLEFERT, À ROLAMPONT, EST ADJUDICATAIRE DES TRAVAUX D'ADUCCTION
D'EAU POTABLE, CAPTAGE, OUVRAGE D'ART, CANALISATION ET FONTAINERIE DE
DAMMARTIN-SUR-MEUSE, POUR UN MONTANT DE 305.000 FRANCS. Cf. L'immeuble et la construction dans l'Est. Revue de la propriété & des travaux publics & particuliers, hebdomadaire, 43e année, n°36, dimanche 7 septembre 1930, n. p.
1931 : 14 MARS À 10 HEURES - ADJUDICATION À LA MAIRIE DE ROLAMPONT DES TRAVAUX DE CUVETTES PAVÉES POUR UN MONTANT DE 31.500 F. ENVOI DES SOUMISSIONS PAR LETTRE RECOMMANDÉE À M. LE MAIRE, 24 HEURES AVANT L'ADJUDICATION. RENSEIGNEMENTS : BUREAUX DE M. GIUDICELLI, INGÉNIEUR DU S. V., À NEUILLY-L'ÉVÊQUE. LES TRAVAUX NE SERONT PAS ADJUGÉS.
22 OCTOBRE - M.
CHEMIN ÂGÉ DE 55 ANS, CULTIVATEUR À ROLAMPONT, QUI AVAIT EMPORTÉ AUX
CHAMPS SON FUSIL, AYANT VOULU DÉGAGER L'ARME D'UN TOMBEREAU OÙ ELLE SE
TROUVAIT, A FAIT PARTIR UN COUP DE FEU QUI L'A BLESSÉ AU BRAS.
TRANSPORTÉ DANS UNE CLINIQUE DE CHAUMONT, M. CHEMIN A DÛ ÊTRE AMPUTÉ. (Le Populaire, journal quotidien, 23 octobre 1931, p. 3.)
1934 : 9 AOÛT - BELFORT (TERRITOIRE-DE-BELFORT). ADJUDICATION DES TRAVAUX DE CONSTRUCTION DE CLOISONS EN BRIQUE AUX MAGASINS GÉNÉRAUX DE LANGRES À M. MAILLEFERT DE ROLAMPONT, POUR UN MONTANT DE 42.165 FRANCS.
25 NOVEMBRE - 14 HEURES - À LA MAIRIE. ADJUDICATION DE 99 PEUPLIERS CUBANT 136 m3
Cf. L'immeuble et la construction dans l'Est et Bois & forêts de l'Est (réunis), n° 46, 41e année, dimanche 18 novembre 1934, Nancy, Adjudications et ventes de bois, Haute-Marne, p. 12.
PLACE DE LANGRES : 1er LOT. MAÇONNERIES, PLATRERIES. MONTANT ANNUEL : 10.000 F. - ADJ. : M. MAILLEFERT, À ROLAMPONT, À 10 % D'AUGMENTATION.
Cf. L'immeuble et la construction dans l'Est et Bois & forêts de l'Est (réunis), n° 46, 41e année, dimanche 18 novembre 1934, Nancy, Adjudications et ventes de bois, Haute-Marne, p. 12.
1935 : FÉVRIER - M. TOUSSAINT, COIFFEUR, SUCCÈDE À M. LEMONNIER (Archives commerciales de France, 22 février 1935, p. 840.)
16 FÉVRIER -
LA MORT D'UNE PUPILLE DE L'ASSISTANCE PUBLIQUE PARAÎT DUE À DE MAUVAIS
TRAITEMENTS. LE PARQUET DE CHAUMONT ORDONNE L'AUTOPSIE. CHAUMONT, 17
FÉVRIER. - HIER APRÈS-MIDI, LE DOCTEUR MARTIN DE ROLAMPONT, ÉTAIT MANDÉ
PAR LES ÉPOUX BRAGER, CULTIVATEURS À ROLAMPONT POUR CONSTATER LE DÉCÈS
DE LA PETITE CHRISTIANE MARVILLIERS, 5 ANS, QUI LEUR AVAIT ÉTÉ CONFIÉE
PAR L'ASSISTANCE PUBLIQUE ET QUI, D'APRÈS LES FERMIERS, S'ÉTAIT TUÉE EN
TOMBANT DANS L'ESCALIER. ÉTANT DONNÉ LA NATURE SUSPECTE DES BLESSURES
RELEVÉES SUR LE PETIT CADAVRE, LE PRATICIEN REFUSA DE DÉLIVRER LE
PERMIS D'INHUMER ET LE PARQUET DE CHAUMONT A DÉSIGNÉ LE DOCTEUR
JEANNENET, MÉDECIN LÉGISTE À LANGRES, POUR PRATIQUER L'AUTOPSIE. (L'écho d'Alger, journal républicain du matin, 18 février 1935, p. 2.)
SAMEDI 25 MAI - INAUGURATION
DU TERRAIN D'AVIATION DE ROLAMPONT. L'aéro-Club
de Haute-Marne a donné (...) devant de hautes personnalités, une
conférence remarquable du colonel Pierre Weiss. L'après-midi du même
jour, Pierre Scordel, président du club, avait reçu Mlle Deutsch de la
Meurthe, venue de Paris pour assister à l'inauguration du terrain privé
de M. Brosser à Rolampont. Le lendemain, une fête aérienne attira à
Rolampont une foule considérable : descente en parachute de Mlle
Montégu ; plus de cent baptêmes par les avions de l'Aé.C.H.M. Cf. Les Ailes. Journal hebdomadaire de la locomotion aérienne, 15e année, n° 729, 6 juin 1935, p. 13.
DIMANCHE 26 MAI - INAUGURATION DU TERRAIN D'AVIATION DE ROLAMPONT. UNE VINGTAINE D'AVIONS SONT PRÉSENTÉS À PRÈS DE 7.000 SPECTATEURS. DÉCHANET (Hubert), Deux siècles dans le ciel du pays de Langres (1784-1984), Dominique Guéniot Éditeur, 2004, Langres, 160 p.
NB : La revue L'aérophile, 43e année, n° 2, février 1935, p. 58, indique : Aux manifestations que nous avons indiquées dans notre précédent bulletin, ajoutons celle qui le 5 mai fêtera l'inauguration de l'aérodrome privé de notre camarade Jean Brosser à Rolampont.
27 JUIN -
M. ALFRED CORNEVIN, NÉ À BEAUCHEMIN LE 6 SEPTEMBRE 1865 EST NOMMÉ
GARDE-CHAMPÊTRE EN REMPLACEMENT DE M. CÉLESTIN HENRI JARLOT
DÉMISSIONNAIRE. L’INTÉRESSÉ PRÊTE SERMENT DEVANT LE JUGE DE PAIX DE
NEUILLY-L’EVÊQUE LE 22 JUILLET 1935. IL DÉMISSIONNE LE 9 SEPTEMBRE
1941. Archives communales, registre des arrêtés municipaux (1885-1956).
15 JUILLET - AU PASSAGE À NIVEAU DE ROLAMPONT, Mme
YVONNE GENET (Ndr : Yvonne Adèle Celina Chenu, épouse Lucien Gênet), 27 ANS, CULTIVATRICE À VILLIERS-SUR-SUIZE, A ÉTÉ HAPPÉE
PAR LE TRAIN ET DÉCAPITÉE ALORS QU'ELLE TENAIT LE PORTILLON (Ndr : au Km 285-220 de la ligne Paris-Belfort) POUR FAIRE
PASSER UN MOTOCYCLISTE (Paris-soir, 17 juillet 1935, Dernières nouvelles, nouvelles de partout, p. 3.)
1936 : 9 AVRIL - LE CLUB DÉSIRE ACHETER LUCIOLE OU HANRIOT 410. FAIRE OFFRES À J. BROSSER, ROLAMPONT (HAUTE-MARNE.) Cf. Les Ailes. Journal hebdomadaire de la locomotion aérienne, 16e année, n° 773, 9 avril 1936, Petites annonces. Achat d'avions, p. 16.
SEPTEMBRE
- LES TUILERIES DE ROLAMPONT SONT OCCUPÉES PAR DES OUVRIERS EN GRÈVE
(Journal La Croix, mercredi 23 septembre 1936.)
NOVEMBRE - LE TERRAIN D'AVIATION DE ROLAMPONT EST OFFICIELLEMENT OUVERT À LA CIRCULATION AÉRIENNE.
1937 : DIMANCHE 30 MAI - FÊTE AÉRIENNE À ROLAMPONT AVEC LOUIS MASOTTE « LE VIRTUOSE DE L'ACROBATIE » EN PRÉSENCE DU GÉNÉRAL DE MONTARBY, COMMANDANT DE LA BASE AÉRIENNE DE DIJON. 5.000 SPECTATEURS. BAPTÊME DE L'AVION CAUDRON « VILLE DE LANGRES » ACHETÉ PAR L'AÉRO CLUB LANGROIS. Mme BROSSER EN FUT LA MARRAINE ET M. EDOUARD DESSEIN, MAIRE DE LANGRES, LE PARRAIN. DÉCHANET (Hubert), Deux siècles dans le ciel du pays de Langres (1784-1984), Dominique Guéniot Éditeur, 2004, Langres, 160 p.
5 AOÛT - M. BROSSER DE ROLAMPONT VEND UN AVION POTEZ 43, DOUBLE COMMANDE, APPAREILS DE BORD COMPLETS, 380 HEURES DE VOL. Cf. Les Ailes. Journal hebdomadaire de la locomotion aérienne, 17e année, n° 842, 5 août 1937, p. 16.
11 NOVEMBRE - DÉCRET DU 11 NOVEMBRE 1937, DÉCLARANT D'UTILITÉ PUBLIQUE ET URGENTE LES TRAVAUX DE DÉVIATION DE LA ROUTE NATIONALE N°19, EN VUE D'ÉVITER LE PASSAGE À NIVEAU DE ROLAMPONT SUR LA ROUTE DE PARIS À MULHOUSE (Revue générale des chemins de fer, 1er janvier 1938, p. 68.)
1938 : DIMANCHE 29 MAI - CONCOURS DE MODÈLES RÉDUITS ORGANISÉ PAR L'AÉROCLUB LANGROIS. Les Ailes, journal hebdomadaire de la locomotion aérienne, 18e année, n°884 du 26 mai 1938, p. 4.
1939 : 7 AVRIL - AÉRO-CLUB
LANGROIS. - INAUGURATION DU PAVILLON D'ACCUEIL ET DE LA SECTION DE VOL
À VOILE SUR LE TERRAIN DE ROLAMPONT. Calendrier aéronautique 1939, L'Aérophile, mars 1939, p. 66.
20 AVRIL - CARMEN
MUÑOZ, RÉFUFIÉE À ROLAMPONT ÉCRIT AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
MEXICAINE, LE SUPPLIANT DE NE PAS AUTORISER LE RETOUR DE SES DEUX
ENFANTS RÉSIDANT À L'ÉCOLE DE L'INDUSTRIE ESPAGNE-MEXIQUE DE MORELIA,
CAR NI ELLE NI SON MARI SONT EN ÉTAT DE LES
PRENDRE EN CHARGE.
Rolampont, 20-4-39 Très honorable Je prends la liberté de
m'adresser à Votre Excellence pour vous prier très instamment de ne pas
renvoyer en Espagne les enfants espagnols qui se trouvent sous votre
protection, Francisco et Desamparados Ruis Muñioz, même si Franco les
réclame. En effet, moi leur mère, je suis réfugiée en France, de même
que leur père. Mais nous sommes loin l'un de l'autre, et tant que notre
situation ne sera pas solide et normalisée, je vous renouvelle ma
prière, Très honorable Monsieur le Président, de garder mes enfants
bien aimés au sein de votre noble nation. Je vous remercie du grand
service que vous nous rendez. Archives générales de la Nation du Mexique (AGN), Gobernación (G), Presidencias (P), Lázaro Cárdenas (LC), boîte 929, affaire 550/84. SIERRA BLAS (Verónica), Paroles orphelines. Des coeurs de carton, Presses universitaires de Rennes, 2018, p. 83. |
1940 : 20 JANVIER - LE CONSEIL MUNICIPAL CONSTATE QU'UNE CLOCHE DE L'ÉGLISE FÊLÉE N'EST PLUS UTILISABLE ET QU'IL EST DE TOUTE NÉCESSITÉ DE LA FAIRE REFONDRE (sic.)
LE SAMEDI 15 JUIN - ENTRE 5 HEURES ET 7 HEURES 30 DU MATIN, À LA SORTIE NORD DE ROLAMPONT, S’EST DÉROULÉ UN COMBAT D’UNE GRANDE VIOLENCE ENTRE UNE BATTERIE FRANÇAISE DE CANONS ANTI-AÉRIENS ET DES ÉLÉMENTS BLINDÉS ALLEMANDS.
1941 : LEGS DE LA COLLECTION ROYER, JUGE DE PAIX À LANGRES, AU MUSÉE DE LANGRES. L'ÉPÉE DE ROLAMPONT FAIT PARTIE DE CE DON.
BAPTÊME DE LA NOUVELLE CLOCHE DE L'ÉGLISE.
ELLE EST
APPELÉE ADÈLE-ÉMILE.
SON PARRAIN SERA M. ÉMILE
BERT
ET SA MARRAINE Mme RAYMOND MARTIN.
26 AOÛT - M.
J. BROSSER, MAIRE, NOMME CINQ GARDES CHAMPÊTRES BÉNÉVOLES À COMPTER DU
28 AOÛT 1941 : MM. EUGÈNE FORT, AÎMÉ LOGEROT, MARCEL PERRET,
GEORGES CRUMBACH, JOSEPH THOMASSIN. Archives communales, Registre des
arrêtés municipaux (1885-1956).
18
SEPTEMBRE -
M. J. BROSSER, MAIRE, NOMME M. LOUIS BOUVIER, NÉ À COIFFY-LE-HAUT, LE 5
AVRIL 1882, EN QUALITÉ DE GARDE CHAMPÊTRE–CANTONNIER–FONTAINIER À
COMPTER DU 1er OCTOBRE 1941,
EN REMPLACEMENT DE M. ALFRED CORNEVIN DÉMISSIONNAIRE. Archives
communales, registre des arrêtés municipaux (1885-1956).
1942 : 28 FÉVRIER - M. LÉON MAUPIN EST NOMMÉ PRÉSIDENT DE LA FANFARE DE ROLAMPONT. IL CESSERA SES FONCTIONS LE 28 NOVEMBRE 1959.
1943 : 20 DÉCEMBRE - MORT À MALAIN, CÔTE D'OR, DE RÉMOND MARTIN, MÉDECIN, MAIRE DE ROLAMPONT, CONSEILLER GÉNÉRAL & SÉNATEUR DE LA HAUTE-MARNE.
1944 : 14 SEPTEMBRE - LIBÉRATION DE ROLAMPONT.
29 NOVEMBRE - ARRÊTÉ MUNICIPAL (VISÉ PAR M. LE SOUS-PRÉFET DE LANGRES LE 4 DÉCEMBRE 1944) NOMMANT MM. MARCEL MOREL ET Mlle MARIE BRIOT RESPECTIVEMENT SECRÉTAIRE AUXILIAIRE ET AIDE SECRÉTAIRE AUXILIAIRE EN REMPLACEMENT DE M. ARMAND ROM ET ÉLIANE DAUVERGNE RELEVÉS DE LEURS FONCTIONS ET RENVOYÉS DEVANT LA COMMISSION D’ÉPURATION DU COMITÉ DÉPARTEMENTAL DE LIBÉRATION. SIGNÉ DESGRES. Archives communales, registre des arrêtés municipaux (1885-1956).
1945 : 6 JUILLET - PREMIÈRE ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L'AÉRO CLUB LANGROIS APRÈS LA GUERRE. PRÉSIDENT : M. JEAN BROSSER, VICE-PRÉSIDENTS : MM. AIME FLOT & JEAN-BAPTISTE COUTURIER, SECRÉTAIRE : M. MAURICE DÉCHANET, TRÉSORIER : M. PHILIPPE ROBERT.
1946 : RACHAT DE BELLES-ONDES PAR HENRY DE FOULIN, ORIGINAIRE DES ARDENNES. L'USINE DEVIENT UNE FORGE.
« RÉINTÉGRATION DE M. ROM ARMAND DANS SES FONCTIONS DE SECRÉTAIRE DE MAIRIE DE ROLAMPONT.
PAR JUGEMENT RENDU LE 20 FÉVRIER 1946
PAR LE CONSEIL DE PRÉFECTURE INTERDÉPARTEMENTAL DE LA CÔTE-D’OR, LA
DÉCISION DE LICENCIEMENT PRISE PAR LE MAIRE DE ROLAMPONT LE 27 JUILLET
1944 CONTRE LE SIEUR ROM SECRÉTAIRE DE MAIRIE EST ANNULÉE. LE SIEUR ROM
EST RÉINTÉGRÉ DANS SES FONCTIONS DE SECRÉTAIRE DE MAIRIE DE ROLAMPONT À
DATER DU 27 SEPTEMBRE 1944. LA COMMUNE DE ROLAMPONT EST CONDAMNÉE AUX
DÉPENS DE L’INSTANCE. POUR EXTRAIT CONFORME, ROLAMPONT LE 25 MARS 1944.
LE MAIRE DE ROLAMPONT. »
CE TEXTE, NON SIGNÉ DU MAIRE, QUI FIGURE SUR LE RARE REGISTRE DES
ARRÊTÉS MUNICIPAUX (1885-1956) DE LA COMMUNE EST BARRÉ D’UNE CROIX. EN
MARGE L’ON TROUVE LA NOTE SUIVANTE :
« MENTION ANNULÉE POUR LES MOTIFS SUIVANTS : 1° A ÉTÉ PORTÉE
DE LA PROPRE AUTORITÉ DE M. ROM EN L’ABSENCE DU MAIRE ET SANS QUE
L’ORDRE LUI EN AIT ÉTÉ DONNÉ. 2° N’A AUCUN DES CARACTÈRES D’UN ARRÊTÉ.
3° SUIVANT LES DISPOSITIONS DE LA LOI DE 1884 NE DOIVENT ÊTRE PORTÉS
SUR CE REGISTRE QUE LES ARRÊTÉS PRIS PAR LE MAIRE À L’EXCLUSION DE TOUS
AUTRES. LE MAIRE. SIGNÉ DR RENÉ MARTIN. Archives communales, registre
des arrêtés municipaux (1885-1956).
25 JUIN - M.
LOUIS CORNILLOU, NÉ LE 23 JANVIER 1884 À POTHIÈRES (21) EST NOMMÉ
GARDE-CHAMPÊTRE. LE MAIRE, M. MARTIN CONSTATE ALORS L’ABSENCE DE
PERSONNEL ASSURANT CETTE FONCTION. SERMENT À NEUILLY, LE 7 AVRIL 1946.
Archives communales, registre des arrêtés municipaux (1885-1956).
12 OCTOBRE - M.
ROBERT CHEVALLEY, NÉ LE 14 MAI 1920 À PRASLAY (52), EST NOMMÉ GARDE
CHAMPÊTRE BÉNÉVOLE. Archives communales, registre des arrêtés
municipaux (1885-1956).
3 DÉCEMBRE -
DÉCLARATION À LA SOUS-PRÉFECTURE DE LANGRES DE L'ASSOCIATION FAMILIALE
RURALE DE ROLAMPONT ET ENVIRONS. BUT : ASSURER, AU POINT DE VUE MATÉRIEL
ET MORAL, LA DÉFENSE DES INTÉRÊTS GÉNÉRAUX DES FAMILLES. SIÈGE SOCIAL :
SALLE FAMILIA, ROLAMPONT. Journal officiel de la République française,
18 décembre 1946, p. 10752.
1947
: - 9 JANVIER - M.
HENRI LOUIS JEAN ARNAUDY-JOURD’HEUIL, NÉ À ROLAMPONT LE 17 JANVIER
1920, Y DOMICILIÉ, DÉCLARE VOULOIR EXPLOITER EN QUALITÉ DE LOCATAIRE DU
FONDS, LE DÉBIT DE BOISSONS DE 5e CATÉGORIE DONT Mlle
ISABELLE JOURD’HEUIL, SA MÈRE ADOPTIVE EST ACTUELLEMENT PROPRIÉTAIRE.
Archives communales, registre des arrêtés municipaux (1885-1956).
1948 : 5 OCTOBRE - LE CONSEIL MUNICIPAL DE ROLAMPONT DÉCIDE LA CRÉATION D'UNE BIBLIOTHÈQUE COMMUNALE À LA DEMANDE DE M. L'ARCHIVISTE DE LA PRÉFECTURE DE LA HAUTE-MARNE.
NIVELLEMENT ET BALISAGE DU TERRAIN D'AVIATION.
CONSTRUCTION D'UN SECOND HANGAR.
1949
:
5 AVRIL - Mme
CLAIRE PARISEL, NÉE LE 19 DÉCEMBRE 1902, DÉBITANTE, DOMICILIÉE À
ROLAMPONT, ÉPOUSE MAURICE BONNET, OUVRIER DE SCIERIE, DEMANDE UNE
MUTATION DE LICENCE DE CAFÉ-RESTAURANT. LE CAFÉ, DÉNOMMÉ « CAFÉ DE LA PLACE » EST
SITUÉ FACE À LA PLACE PUBLIQUE DE ROLAMPONT. CE CAFÉ ÉTAIT EXPLOITÉ
PRÉCÉDEMMENT PAR M. ERNEST PARISEL SON PÈRE. Archives communales,
registre des arrêtés municipaux (1885-1956).
1950 : 2 MARS - M. LE Dr MARTIN, MAIRE, DEMANDE AU CONSEIL MUNICIPAL DE ROLAMPONT DE DÉCIDER DE LA RECONSTRUCTION DU MUR DU CIMETIÈRE QUI S'EST ÉBOULE RÉCEMMENT SUR UNE LONGUEUR D'UNE DIZAINE DE MÈTRES ET DONT LE RESTE MENACE DE S'ÉCROULER. CE MUR ÉTANT TRÈS ANCIEN ET CONSTRUIT EN MAÇONNERIE SÈCHE. LE CONSEIL MUNICIPAL DÉCIDE LA RECONSTRUCTION DU MUR « dans toute sa longueur avec du mortier et avec des barbacanes pour l'écoulement des eaux ».
28 OCTOBRE - M.
LE MAIRE PROPOSE AFIN DE COUVRIR LA DÉPENSE
DE RÉFECTION
DU MUR
DU CIMETIÈRE QUI S'ÉLÈVE
À LA SOMME DE
811.200 F DE CRÉER
DES
RESSOURCES SPÉCIALEMENT
AFFECTÉES À
CET USAGE SOIT PAR UN EMPRUNT
SOIT PAR LE VOTE DE CENTIMES ADDITIONNELS. LE CONSEIL MUNICIPAL
DÉCIDE DE
COUVRIR LA DÉPENSE
PAR DES CENTIMES ADDITIONNELS POUR
L'ANNEE 1951. IL DÉCIDE
EN OUTRE, POUR ÉVITER
DE NOUVEAUX
ÉBOULEMENT,
RISQUANT DE PROVOQUER DES ACCIDENTS, EN ATTENDANT QUE
LES TRAVAUX PUISSENT ÊTRE EXÉCUTÉS,
DE FAIRE PROCÉDER
À LA
DÉMOLITION
DES PARTIES RESTANTES DU MUR PAR LES CANTONNIERS DE LA
COMMUNE.
1952
:
20 JUIN - M.
MARCEL DESGREZ, NÉ LE 28 MARS 1894 À ROLAMPONT, EST NOMMÉ
GARDE-CHAMPÊTRE BÉNÉVOLE, CONSIDÉRANT L’IMPOSSIBILITÉ DE TROUVER UN
TITULAIRE AU POSTE DE GARDE-CHAMPÊTRE DEPUIS LE DÉPART DE M. LEROY.
SERMENT À NEUILLY, LE 28 JUILLET 1952. Archives communales, registre
des arrêtés municipaux (1885-1956).
1953 : 17 JANVIER - LE CONSEIL MUNICIPAL DE ROLAMPONT ACCEPTE UN DEVIS DE 811.000 F DE LA MAISON PAGET À MOREZ DU JURA POUR LE REMPLACEMENT DE L'HORLOGE DU CLOCHER QUI DATE DE 1847 ET DONT LE FONCTIONNEMENT TRÈS DÉFECTUEUX NÉCESSITE DE NOMBREUSES RÉPARATIONS, LES CADRANS EN BOIS ÉTANT POURRIS ET MENACANT DE TOMBER. UNE HORLOGE À REMONTAGE ÉLECTROMAGNÉTIQUE AVEC 4 CADRANS LUMINEUX ENCASTRÉS DANS LES OGIVES DU CLOCHER SERA FOURNIE.
21 MARS - LE CONSEIL MUNICIPAL DE ROLAMPONT ACCEPTE LA DONATION DE M. EDMOND LECLERC CONSTITUÉE PAR UN CAPITAL EN RENTE FRANCAISE PRODUISANT UNE RENTE ANNUELLE DE 12.000 F DESTINÉE À FOURNIR GRATUITEMENT AUX HABITANTS DE ROLAMPONT LE SERVICE DU CORBILLARD POUR LES ENTERREMENTS, EN CONTREPARTIE DE CE DON LA COMMUNE PREND EN CHARGE L'ENTRETIEN À PERPÉTUITÉ DE LA SÉPULTURE DE LA FAMILLE LECLERC-DANTRELLE
1954 : 22 JUIN - LE CONSEIL MUNICIPAL DE ROLAMPONT APPROUVE LE PROJET DÉFINITIF DE CONSTRUCTION DU GROUPE SCOLAIRE POUR LA SOMME DE 45.560.989 F.
31 MAI - MORT DE CHARLES BARRET, VÉTÉRINAIRE, CONSEILLER MUNICIPAL DE ROLAMPONT, PUIS SÉNATEUR DE LA HAUTE-MARNE.
1955 : ACHÈVEMENT DES TRAVAUX DU TERRAIN DE SPORTS.
1956 : (FIN) - RÉCEPTION DÉFINITIVE DES TRAVAUX DE CLÔTURE DU TERRAIN DE SPORTS.
17 NOVEMBRE - LE CONSEIL MUNICIPAL DE ROLAMPONT ÉVOQUE LES DÉGÂTS CAUSÉS AU MUR DE SOUTÈNEMENT DU TERRE-PLEIN DE L'ÉGLISE PAR LE CAMION D'UN MARCHAND FORAIN DE NOGENT-EN-BASSIGNY. LES DOMMAGES S'ÉLÈVENT À 25.000 F ET SERONT RÉGLÉS PAR L'ASSURANCE DU MARCHAND.
1957 : 3 MAI - LE CONSEIL MUNICIPAL ÉMET UN AVIS DÉFAVORABLE À LA SUPPRESSION DES BARRIÈRES ET DU GARDIENNAGE DU PASSAGE À NIVEAU N° 152 SITUE SUR LE CHEMIN DÉPARTEMENTAL N° 254 DE ROLAMPONT À VILLIERS-SUR-SUIZE. LA SNCF SOUHAITANT INSTALLER UNE SIGNALISATION AUTOMATIQUE.
22 MAI - LA SUPPRESSION DE TOUTES LES BORNES FONTAINES EST ENVISAGÉE LORSQUE LES TRAVAUX DE RÉFECTION DU RÉSEAU DE DISTRIBUTION D'EAU SERONT TERMINÉS.
17 AOUT - INCENDIE DE LA BUANDERIE DE LA GENDARMERIE. LES DOMMAGES S'ÉLÈVENT À 506.104 F.
1958 : 29 JANVIER - LE CONSEIL MUNICIPAL DE ROLAMPONT DÉCIDE LA VENTE DE L'ANCIENNE POMPE À BRAS DU SERVICE INCENDIE POUR LA SOMME DE 10.000 F ET DES 49 POIDS EN FONTE DE 20 KG CHACUN QUI SERVAIENT AU CONTRÔLE DE LA BASCULE PUBLIQUE, CES DERNIERS N'AYANT PLUS AUCUNE UTILITÉ DEPUIS QUE LA COMMUNE A DECIDÉ DE FAIRE PROCÉDER À CE CONTRÔLE AU MOYEN DU CAMION DES SERVICES DES POIDS ET MESURES.
24 AVRIL - LE CONSEIL MUNICIPAL DE ROLAMPONT DÉCIDE DE FAIRE PROCÉDER À LA DÉNOMINATION DES RUES ET AUX NUMÉROTAGE DES MAISONS.
Rive gauche de la Marne
L'avenue de la Gare, les rues Bernard, de la Pommeraye, du Voisin, du Mennelet, des Voies-Dessous, conservent les dénominations actuellement couramment en usage. La route de Chaumont sera dénommée avenue de Verdun ; la rue créée au lotissement, rue du Stade ; la rue de la poste actuelle, rue de la Marne ; la route de Langres, rue Maréchal de Lattre de Tassigny.
Rive droite de la Marne
Les rues du Goutteau, de la Filature, des Espargis, de la Fèche, conservent les dénominations actuellement en usage. La rue du Moulin sera dénommée rue Edmond Leclerc (en reconnaissance du legs fait à la commune par cet habitant décédé) ; la route de Lannes, rue d'Alsace, la route de Nogent, rue de Lorraine, la rue Dessous, rue de Champagne.
Dans chaque rue, le numérotage se fera pour les rues parallèles à la Marne dans le sens du courant de celle-ci, pour les rues transversales en partant du point le plus rapproché de cette rivière.
20 JUILLET - FÊTE DES DRAPEAUX. GEORGES ROUSSELLE RÉALISE À CETTE OCCASION DEUX GRANDS PANNEAUX DONT CELUI VISIBLE AUJOURD'HUI DANS LA SALLE DU CONSEIL MUNICIPAL DE ROLAMPONT.
30 AOUT - LE CONSEIL MUNICIPAL DÉCIDE LA SUPPRESSION DU LAVOIR PUBLIC DE L'AVENUE DE VERDUN ET LA VENTE AUX ENCHÈRES PUBLIQUES DE SON ABREUVOIR EN FONTE.
LE CONSEIL MUNICIPAL DÉCIDE L'INSTALLATION DU CHAUFFAGE CENTRAL DANS LES NOUVEAUX LOCAUX DE LA MAIRIE À CRÉER DANS L'ANCIEN BÂTIMENT DE L'ÉCOLE DES FILLES.
1959 : 18 JUIN - LE CONSEIL MUNICIPAL DE ROLAMPONT DÉCIDE DE METTRE EN VENTE L'EAU DISTRIBUÉE PAR LA COMMUNE AU MÈTRE CUBE À COMPTER DU 1er JUILLET 1959.
7 JUILLET - LE
CONSEIL MUNICIPAL DÉCIDE LA SUPPRESSION DES FONTAINES PUBLIQUES À
L'EXCEPTION DE LA BORNE SITUÉE
RUE DU GOUTTEAU POUR PERMETTRE
L'ALIMENTATION DES HABITANTS DES DEUX WAGONS INSTALLÉS
DANS LA
VOIE DES VIGNES.
LA BORNE DE LA RUE DES ESPARGIS EST PROVISOIREMENT MAINTENUE AFIN
DE NE PAS PRIVER D'EAU UNE FAMILLE LOCATAIRE D'UNE MAISON DONT LE
PROPRIÉTAIRE SE REFUSE CATÉGORIQUEMENT À
FAIRE LE BRANCHEMENT AU
RÉSEAU D'EAU.
LES LAVOIRS PUBLICS EN SERVICE SONT MAINTENUS AVEC UNE MODIFICATION DE LEUR SYSTEME D'ALIMENTATION EN EAU, AFIN QU'ILS NE PUISSENT SERVIR À UN AUTRE USAGE QUE CELUI DU LAVAGE DU LINGE.
DIMANCHE 19 JUILLET À 10 H - VENTE PUBLIQUE À LA MAIRIE DE HUIT ABREUVOIRS EN FONTE. Un, avenue de la Gare ; un, rue de la Pommeraye ; un, rue du Maréchal de Lattre ; un, rue des Voies-Dessous ; un, rue de Lorraine ; deux, rue d'Alsace et un, rue de Champagne.
1960
:
LA
PISTE DE L'AÉRODROME DE LA VIGNEULE PASSE DE
600 MÈTRES À 1.200
MÈTRES.
Cf. DÉCHANET
(Hubert), Deux
siècles dans le ciel du pays de Langres (1784-1984),
Dominique Guéniot Editeur, 2004, Langres, 160 p.
15 JANVIER - M. GASTON DONGOIS EST NOMMÉ PRÉSIDENT DE LA FANFARE DE ROLAMPONT. IL CESSERA SES FONCTIONS LE 2 MAI 1973.
25 MARS - LE CONSEIL MUNICIPAL DÉCIDE LA VENTE PUBLIQUE DES LAVOIRS DE LA RUE DE LORRAINE, DE LA RUE D'ALSACE ET DE LA RUE DES VOIES-DESSOUS. NE SONT VENDUS QUE LES LAVOIRS PROPREMENT DITS AINSI QUE LEURS ABRIS POUR LES PRODUITS DE LEUR DÉMOLITION. LE CONSEIL DÉCIDE AUSSI LA VENTE DE L'IMMEUBLE DU LAVOIR PUBLIC DE LA RUE MARÉCHAL-DE-LATTRE-DE-TASSIGNY À CÔTÉ DE LA SOCIÉTÉ COOPÉRATIVE L'ÉCONOMIE. LE MAIRE DEVANT FIXER LA DATE DE LA VENTE (Cette décision sera annulée par la délibération du conseil municipal du 21 février 1961).
3 AVRIL À 10 H EN MAIRIE - VENTE PUBLIQUE DES SAPINS ABATTUS AU CIMETIÈRE COMMUNAL ET DES POMMIERS APPARTENANT À LA COMMUNE, ET ARRACHÉS PAR LES PONTS ET CHAUSSÉES, SITUÉES ENTRE ROLAMPONT ET LANNES, EN BORDURE DU CHEMIN DÉPARTEMENTAL DE ROLAMPONT À NEUILLY-L'ÉVÊQUE (Décision du conseil municipal du 20 janvier 1960).
1961 : 21 FÉVRIER - LE CONSEIL MUNICIPAL ÉVOQUE L'IMPLANTATION D'UN ABRI POUR LES VOYAGEURS DU CAR CITROËN DESSERVANT LA LIGNE DIJON-CHAUMONT. L'ABRI SERA IMPLANTÉ EN FACE DU CAFÉ DU COMMERCE POINT D'ARRÊT DU CAR, L'EMPLACEMENT CREUSÉ DANS LE VERGER DU PRESBYTERE APPARTENANT À LA COMMUNE DE FAÇON À CE QUE LA FACADE DE L'ABRI NE DÉBORDE PAS SUR LE TROTTOIR.
LE CONSEIL MUNICIPAL DÉCIDE LA VENTE DES LAVOIRS ET DES TERRAINS SUR LESQUELS ILS SE TROUVENT À L'EXCEPTION DU LAVOIR DE LA RUE DE LORRAINE QUI NE SERA MIS EN VENTE QUE POUR LES PRODUITS DE DÉMOLITION (Modification de la délibération du 25 mars 1960).
29 MARS - LE CONSEIL MUNICIPAL DÉCIDE L'INSTALLATION DES LOCAUX DE LA PERCEPTION DANS LA PARTIE MÉDIANE DU BÂTIMENT DE LA MAIRIE.
16 JUIN - LE CONSEIL MUNICIPAL DÉCIDE DE VENDRE À L'ADMINISTRATION DES PTT LE BÂTIMENT DE L'ANCIENNE CRÈCHE ET LE TERRAIN QUI L'ENTOURE À TITRE DE PARTICIPATION COMMUNALE AUX FRAIS D'INSTALLATION DU NOUVEAU BUREAU DE POSTE ET DU LOGEMENT DU RECEVEUR.
1966 : SEPTEMBRE - LE CHANTEUR JACQUES BREL FAIT UNE ESCALE AU TERRAIN D'AVIATION DE LA VIGNEULE AVEC SON AVION PERSONNEL À CAUSE DU BROUILLARD QUI NE LUI PERMETTAIT PAS DE POURSUIVRE SON VOL JUSQU'À VITTEL.
1967 :
FONDATION DE L'ASSOCIATION CLUB
CYCLISTE ROLAMPONTAIS (CCR.) L'ASSOCIATION SERA DISSOUTE
EN 2000.
1968 : L'ABBÉ JOSEPH BOUR RACONTE L'HISTOIRE DU MOULIN DE BELLES-ONDES DANS LA REVUE «L'ÉCHO DU VAL DE GRIS».
1969 : 26 NOVEMBRE - LE CONSEIL MUNICIPAL DE ROLAMPONT SOLLICITE LES SERVICES DES PONTS-ET-CHAUSSÉES POUR DRESSER LE PROJET ET SURVEILLER LES TRAVAUX D'AMÉNAGEMENT DU PARVIS DE L'ÉGLISE.
1969 - 1970 : L'ABBÉ JOSEPH BOUR RACONTE LE DRAME DES TEMPLIERS DE ROLAMPONT ET DE LA REGION DANS LA REVUE «L'ÉCHO DU VAL DE GRIS».
1970 : DÉMÉNAGEMENT DE LA BRIGADE DE GENDARMERIE VERS SES NOUVEAUX LOCAUX RUE DE SAINT-LOUP (RUE JEAN-MOULIN.) LA COMMUNE CÈDERA ENSUITE À L’OFFICE PUBLIC D’HLM L’ANCIENNE GENDARMERIE EN VUE DE LA RÉALISATION DE LOGEMENTS SOCIAUX.
CINQ FÊTES AÉRIENNES ONT LIEU AU TERRAIN D'AVIATION DE LA VIGNEULE. AU COURS DE L'UNE DE CES FÊTES L'AVION DE LOUIS BLÉRIOT QUI TRAVERSA, LE PREMIER, LA MANCHE LE 25 JUILLET 1909 EST PRÉSENTÉ AU PUBLIC.
1971 : 20 AOÛT - DÉCÈS À 16 H 30 DU GÉNÉRAL ANDRÉ SCHNEIDER À SON DOMICILE RUE DE VERDUN.
1972 : FUSION AVEC LES COMMUNES DE BEAUCHEMIN, LANNES, CHARMOILLES & TRONCHOY.
1973 : JANVIER - DESTRUCTION AU COURS D'UN VIOLENT INCENDIE DU MOULIN MAUPIN. LES BÂTIMENTS DE MEUNERIE SONT RASÉS, NE SUBSISTENT QUE DES HABITATIONS.
9 FÉVRIER - LE CONSEIL MUNICIPAL APPROUVE LE MARCHÉ POUR LA CRÉATION D'UNE RUE EN FACE DE L'ÉGLISE (AMÉNAGEMENT DE LA PLACE DE L'ÉGLISE).
28 FÉVRIER - M. GEORGES BRUSCHET EST NOMMÉ PRÉSIDENT DE LA FANFARE DE ROLAMPONT. IL CESSERA SES FONCTIONS LE 31 DÉCEMBRE 1985.
26 OCTOBRE - EMPRUNT POUR LA CONSTRUCTION D'UN VESTIAIRE SUR LE TERRAIN DE SPORT (Délibération du conseil municipal).
1974 : 20 JUIN - DÉCÈS DE GEORGES ROUSSELLE, ARTISTE PEINTRE. IL SERA INHUMÉ AU CIMETIÈRE DE ROLAMPONT.
1977 : 22 FÉVRIER - AMÉNAGEMENT D'UN TERRAIN DE BASKET.
10 MAI - LE CONSEIL MUNICIPAL DE ROLAMPONT DEMANDE LE CONCOURS DES
SERVICES DE L'ÉQUIPEMENT POUR ASSURER LA RÉALISATION DES TRAVAUX DE
CONSTRUCTION D'UN VESTIAIRE SUR LE TERRAIN DE SPORTS.
1981 : 20 NOVEMBRE - DÉBUT D'ACTIVITÉ DE LA SOCIÉTÉ SMAC ACIEROÏD AU LIEUDIT LE DESSOUS. DÉPÔT DE 30 TONNES DE BITUME SOLIDE. FABRICATION & FUSION DE GOUDRON ET D'ASPHALTE.
1983 : 30 MAI - LETTRE PRÉFECTORALE INVITANT LES COMMUNES À BAPTISER UNE RUE OU UNE PLACE DU NOM DE JEAN-MOULIN AFIN DE S'ASSOCIER À L'HOMMAGE NATIONAL RENDU À JEAN MOULIN.
ÉBOULEMENT DU MUR DU CIMETIÈRE.
22 JUILLET - LE CONSEIL MUNICIPAL DE ROLAMPONT DONNE LE NOM DE JEAN-MOULIN À LA RUE DESSERVANT LA ZÔNE INDUSTRIELLE.
APPROBATION DE L'EMPRUNT POUR LE FINANCEMENT DE TRAVAUX DE RÉFECTION DU MUR DU CIMETIÈRE, LE RENFORCEMENT DU RÉSEAU D'EAU POTABLE & L'ACHAT DE MOTO-POMPES.
EXTENSION ET DÉPLACEMENT D'UN MUR DU CIMETIÈRE.
20 DÉCEMBRE - LE CONSEIL MUNICIPAL DÉCIDE LA DÉNOMINATION DES PLACES PUBLIQUES : LE TERRE-PLAIN DEVANT L'ÉGLISE DEVIENT LA PLACE DE L'ÉGLISE ; LA PLACE «BONNET» DEVIENT LA PLACE DES MARRONNIERS.
SUPPRESSION DE LA RÉGIE DE RECOUVREMENT DES DROITS DE PESÉES
POUR LE PONT-BASCULE COMMUNAL QUI N'EST PLUS UTILISÉ, MIS HORS SERVICE,
À COMPTER DU 24 OCTOBRE 1983.
1984 : 28 NOVEMBRE - LE CONSEIL MUNICIPAL DE ROLAMPONT APPROUVE LE PLAN D'OCCUPATION DES SOLS.
TRAVAUX DE RÉFECTION DE LA TOITURE ET DES VITRAUX DE L'ÉGLISE DE ROLAMPONT.
LE CONSEIL MUNICIPAL SUBVENTIONNE LE REMPLACEMENT DE L'HARMONIUM.
1985 : CONSTRUCTION DE DEUX COURTS DE TENNIS.
7 JUILLET - INAUGURATION DU NOUVEAU TERRAIN D'AVIATION. LE TERRAIN NIVELLÉ, APRÈS L'EXPLOITATION DE 150.000 M3 DE MATÉRIAUX SUR UNE SURFACE DE 20 HECTARES POUR LA CONSTRUCTION DE L'AUTOROUTE, OFFRE UNE PISTE DE 1.000 METRES DE LONG SUR 60 MÈTRES DE LARGE. CONSTRUCTION D'UN NOUVEAU HANGAR.
FIN DES TRAVAUX DE RÉNOVATION ET DE CONSTRUCTION DE LOGEMENTS PAR L’OFFICE PUBLIC D’HLM À L’EMPLACEMENT DE L’ANCIENNE GENDARMERIE. LE TERRAIN CONTIGU EST UTILISÉ POUR LA CONSTRUCTION SECOND IMMEUBLE. DOUZE LOGEMENTS, DONT 2 F4, 1 F3 ET 9 F2 SONT CRÉÉS.
31 DÉCEMBRE - CESSATION D'ACTIVITÉ DE LA SOCIÉTÉ SMAC ACIEROÏD CRÉÉE LE 20 NOVEMBRE 1981.
1986 : 21 AVRIL - M. ANDRÉ WERTZ EST NOMMÉ PRÉSIDENT DE LA FANFARE DE ROLAMPONT. IL CESSERA SES FONCTIONS LE 1er JUIN 1995.
RESTAURATION DU TABLEAU «LE RENIEMENT DE SAINT PIERRE» (XVIIIe SIÈCLE), OEUVRE CLASSÉE PAR ARRÊTÉ DU 14 MAI 1975.
1988 : 20 AVRIL - LE CONSEIL MUNICIPAL APPROUVE LA MODIFICATION DU PLAN D'OCCUPATION DES SOLS (Délibération).
28 MAI - UN ARRÊTÉ DU MAIRE PRESCRIT L'OUVERTURE DE ENQUÊTE PUBLIQUE RELATIVE À LA MODIFICATION DU PLAN D'OCCUPATION DES SOLS.
4 AOÛT - MODIFICATION DU PLAN D'OCCUPATION DES SOLS (Délibération du conseil municipal n° 88-63 du 4 août 1988 approuvant la modification du Plan d'occupation des sols).
1989 : DÉFUSION DE LA COMMUNE DE BEAUCHEMIN.
14 DÉCEMBRE - LE CONSEIL MUNICIPAL DE ROLAMPONT APPROUVE LE PROJET DE CRÉATION D'UN LOTISSEMENT COMMUNAL DIT LOTISSEMENT DE LA FILATURE, LIEUDIT DERRIÈRE LES TEMPS (12 LOTS).
1990 : 30 MARS - LE CONSEIL MUNICIPAL DE ROLAMPONT APPROUVE LES MARCHÉS DE VRD DU LOTISSEMENT DE LA FILATURE.
29 JUIN -
LE CONSEIL MUNICIPAL DE ROLAMPONT APPROUVE LES MARCHÉS POUR LA
CONSTRUCTION D'UNE USINE RELAIS.
1991
: 12 MARS - À LA DEMANDE DE LA MUNICIPALITÉ, L'ADDAR ORGANISE À ROLAMPONT UNE RÉUNION PORTANT SUR L'EMBELLISSEMENT DES VILLAGES.
18 DÉCEMBRE - LE CONSEIL MUNICIPAL DE ROLAMPONT PLANIFIE LA GESTION DES FORÊTS COMMUNALES POUR LES VINGT PROCHAINES ANNÉES (Délibération du conseil
1993
: SEPTEMBRE - LA
HALTE NAUTIQUE EN BORDURE DU CANAL RÉALISÉE PAR LE SYNDICAT DES QUATRE
LACS EST OPÉRATIONNELLE. UNE CONVENTION SERA ÉTABLIE ENTRE LE SYNDICAT
ET LA COMMUNE DE ROLAMPONT POUR SA GESTION.
1994
: 7 JANVIER - INONDATIONS. LE VAL-DE-GRIS & LA MARNE SORTENT DE LEUR LIT. LA MARNE FRANCHIT LA COTE D'ALERTE DE 309 MÈTRES D'ALTITUDE.
1995-1996 - AMÉNAGEMENT DU SITE DE LA TUFIÈRE.
1996 : ÉTUDE DIAGNOSTIC DES RÉSEAUX D'ASSAINISSEMENT.
28 JANVIER - M. LUCIEN VOILLEQUIN EST NOMMÉ
PRÉSIDENT DE LA FANFARE DE ROLAMPONT. IL CESSERA SES FONCTIONS LE 8
JUIN 1996.
20 DÉCEMBRE - ARRÊTÉ PRÉFECTORAL PORTANT CRÉATION DE LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DE L'ÉTOILE DE LANGRES ENTRE LES COMMUNES DE LANGRES, ROLAMPONT, SAINTS-GEOSMES, HÛMES-JORQUENAY, CHAMPIGNY-LÈS-LANGRES, BALESMES-SUR-MARNE, SAINT-MARTIN-LÈS-LANGRES, SAINT-MAURICE & CHANOY. D'AUTRES COMMUNES REJOINDRONT LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES PLUS TARD, AINSI, PERRANCEY-LES-VIEUX-MOULINS (EN 1999), NOIDANT-LE-ROCHEUX (EN 2000), PEIGNEY (EN 2001), BOURG & SAINT-CIERGUES (EN 2003) & CHATENAY-MACHERON (EN 2005).
1997
:
21 JUILLET - LA
COMMUNE DE ROLAMPONT DÉPOSE
UNE DEMANDE D'AUTORISATION DE LOTIR
POUR LA RÉALISATION
DE LA 2e
TRANCHE DU LOTISSEMENT DE LA FILATURE (LOTS 9 À
13).
1998
: JANVIER - RENDU DU RAPPORT DE LA PHASE 1 DU SCHÉMA DIRECTEUR D'ASSAINISSEMENT.
5
AVRIL - CE DIMANCHE À MIDI, PLACE DE L'ÉGLISE,
PRÈS DU CIMETIÈRE, INAUGURATION DE LA STÈLE ÉRIGÉE À LA MÉMOIRE DE
L'ABBÉ BOUR, CURÉ DE ROLAMPONT DE 1952 À 1972.
1999 : 5 JANVIER - MISE À L'ENQUÊTE PUBLIQUE DU PROJET DE MODIFICATION DU PLAN D'OCCUPATION DES SOLS (Arrêté municipal n° 99-01 du 5 janvier 1999).
19 JUILLET - PLAN D'OCCUPATION DES SOLS, MODIFICATION N° 3 (Délibération du conseil municipal n° 99-31 du 19 juillet 1999 portant approbation de la modification n° 3 du Plan d'occupation des sols).
RÉNOVATION DE LA MAISON DU TEMPS LIBRE.
FIN DES TRAVAUX DE RÉFECTION DE LA MAIRIE.
RÉFECTION DU CLOCHER DE L'ÉGLISE SAINT-PIERRE-ES-LIENS.
RÉFECTION DE LA COUR DE L'ÉCOLE.
1996-1999 - CRÉATION DE ROUTES ET DE PISTES FORESTIÈRES : 4,2 KM DE ROUTES & 14 KM DE PISTES SONT OUVERTES.
2000 : 23 FÉVRIER - MISE À JOUR N° 2 DU PLAN D'OCCUPATION DES SOLS (Arrêté municipal n° 2000-24 du 23 février 2000).
OUVERTURE DE LA SALLE DES SPORTS.
EXTENSION DES VESTIAIRES DU STADE.
2001 : RECONSTRUCTION DU MUR DE SOUTÈNEMENT DE LA PLACE DE L'ÉGLISE ET D'UNE PARTIE DU CIMETIÈRE.
CRÉATION D'UNE NOUVELLE SALLE INFORMATIQUE ET D'UN LOCAL POUR LA BIBLIOTHÈQUE AU GROUPE SCOLAIRE.
TRAVAUX D'AMÉNAGEMENT D'UNE SALLE DE RÉUNION AU DESSUS DES GARAGES DU PRESBYTÈRE.
RACCORDEMENT DE LA SOURCE DU LONCEAU AU CHÂTEAU D'EAU.
2000-2001 - OPÉRATION PROGRAMMÉE D'AMÉNAGEMENT DE L'HABITAT.
2002
: PROJET D'AMÉNAGEMENT DU PORT.
AMÉNAGEMENT DES PÉRIMÈTRES IMMÉDIATS DU CAPTAGE DE LONCEAU.
SYNTHÈSE DU DIAGNOSTIC ET SCHÉMA D'ASSAINISSEMENT PAR LES SERVICES DE LA DIRECTION DÉPARTEMENTALE DE L'ÉQUIPEMENT.
16 SEPTEMBRE - LE CONSEIL MUNICIPAL APPROUVE LE PROJET DE ZONAGE D'ASSAINISSEMENT ET PLANIFIE LES TRAVAUX D'ASSAINISSEMENT.
2003
: RÉFECTION DE LA COUR DU GROUPE SCOLAIRE.
ENQUÊTE PUBLIQUE DANS LE CADRE DU ZONAGE D'ASSAINISSEMENT
25 SEPTEMBRE - LE CONSEIL COMMUNAUTAIRE DE LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DE L'ÉTOILE DE LANGRES APPROUVE À L'UNANIMITÉ LA CONVENTION DE PRISE EN CHARGE PAR LE SMAEPL DE LA PREMIÈRE TRANCHE DES TRAVAUX D'AMÉNAGEMENT ET DU GIRATOIRE D'ENTRÉE DE LA ZONE LANGRES NORD-ROLAMPONT SUR LE TERRITOIRE DE LA COMMUNE.
6 OCTOBRE - LE CONSEIL MUNICIPAL DE ROLAMPONT DÉCIDE L'EXTENSION DE L'ÉCOLE MATERNELLE.
2004
:
6 AVRIL - LE
CONSEIL MUNICIPAL APPROUVE L'AVANT PROJET SOMMAIRE D'EXTENSION DU
GROUPE SCOLAIRE
TRAVAUX D'AMÉNAGEMENT DU PORT ET DES BERGES DU CANAL.
2 JUIN - LA COMMUNE DE ROLAMPONT DÉPOSE UNE DEMANDE D'AUTORISATION DE LOTIR POUR LA CRÉATION DE 25 LOTS DESTINÉS À L'IMPLANTATION DE PAVILLONS INDIVIDUELS ET COLLECTIFS, LIEUDIT DERRIÈRE-LE-TEMPS.
OCTOBRE - DÉBUT DES TRAVAUX D'EXTENSION DU GROUPE SCOLAIRE.
4 DÉCEMBRE - OUVERTURE DE LA MÉDIATHÈQUE DE ROLAMPONT.
DÉCEMBRE - DÉBUT DES TRAVAUX D'AMÉNAGEMENT DU PORT ET DES BERGES DU CANAL.
2005 : PROJET DE RÉHABILITATION DES RÉSEAUX D'ASSAINISSEMENT (2e PHASE).
AOÛT - FIN DES TRAVAUX D'EXTENSION DU GROUPE SCOLAIRE.
9 SEPTEMBRE -
INAUGURATION
DE LA MÉDIATHÈQUE.
CONSTRUCTION D'UN BÂTIMENT DESTINÉ AU CENTRE DE PREMIÈRE INTERVENTION INTÉGRÉ DU SERVICE DÉPARTEMENTAL D'INCENDIE ET DE SECOURS.
2006 : SONDAGE ET TRAVAUX SUR LE RÉSEAU D'ASSAINISSEMENT.
RÉHABILITATION DU RÉSEAU D'ALIMENTATION EN EAU POTABLE RUE EDMOND-LECLERC.3 MARS À 18 H 30 -
INAUGURATION DE L'EXTENSION DU GROUPE SCOLAIRE.
2009 : FIN DES TRAVAUX DE LA 2e PHASE D'ASSAINISSEMENT.
2010 : 20 JANVIER - DÉCÈS DE M. MICHEL GALLISSOT, MAIRE DE ROLAMPONT.
RECONSTRUCTION DU PONT DE LA ROUTE DÉPARTEMENALE N° 1 SUR LE CANAL.
2011 : OUVERTURE D'UNE MICRO-CRÈCHE RUE DE LA MARNE.
16 JUIN - OUVERTURE D'UNE DÉCHETTERIE FIXE.
2012
: PREMIÈRE
TRANCHE DES TRAVAUX DE RÉHABILITATION DE LA RUE DE LA MARNE DE LA RUE
DES VOIES-DESSOUS À LA RUE MARÉCHAL-DE-LATTRE-DE-TASSIGNY. PARKING DE
LA MÉDIATHÈQUE & DE LA MICRO-CRÈCHE.
ENFOUISSEMENT DES RÉSEAUX ÉLECTRIQUE & TÉLÉPHONIQUE DE LA RUE DE LA VIGNEULE.
2013
: 1er JUILLET - CIMETIÈRE DE ROLAMPONT. DÉMARRAGE DE LA PROCÉDURE DE REPRISE DES CONCESSIONS EN ÉTAT D'ABANDON.
23 NOVEMBRE - INAUGURATION DE L'HÔTEL D'ENTREPRISE DE LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU GRAND-LANGRES.
31 DÉCEMBRE - FERMETURE DE LA PERCEPTION (CENTRE DES FINANCES PUBLIQUES DE ROLAMPONT).
2014
: 1er MARS - MISE EN LIGNE DU PORTAIL OFFICIEL DE LA COMMUNE. SITE INTERNET RÉALISÉ AVEC LE SYSTÈME DE PUBLICATION ET GESTION DE CONTENU SPIP
(SYSTÈME DE PUBLICATION POUR UN INTERNET PARTAGÉ), OUTIL DE PUBLICATION
DE CONTENU LIBRE, DISTRIBUÉ SOUS LA LICENCE GNU/GPL 3 — PHP +
MySQL, PostgreSQL ou SQLite.
12 MARS - AVIS D'APPEL PUBLIC À LA CONCURRENCE POUR LA MISE EN PLACE D'UN RÉSEAU D'ASSAINISSEMENT SÉPARATIF, LA CONSTRUCTION D'UNE STATION DE TRAITEMENT DES EAUX USÉES (190 eh) ET LE RENOUVELLEMENT DU RÉSEAU D'EAU POTABLE SUR LA COMMUNE DE LANNES (COMMUNE ASSOCIÉE DE ROLAMPONT).
MAI - AVIS D'APPEL PUBLIC À LA CONCURRENCE POUR LA RÉHABILITATION DE LA RUE DU VOISIN. CRÉATION DE RÉSEAUX EAUX USÉES ET EAUX PLUVIALES, RÉFECTION DE LA CONDUITE D'EAU POTABLE ET AMÉNAGEMENT DE LA VOIRIE.2015 : 8 JANVIER - OUVERTURE DE LA MAISON DES SERVICES.
25 MARS - AVIS D'APPEL PUBLIC À LA CONCURRENCE POUR L'AMÉNAGEMENT DE L'ESPACE PUBLIC RUE DE LA MARNE.18 AVRIL - INAUGURATION DE LA MAISON DES SERVICES AU 31, RUE MARÉCHAL-DE-LATTRE-DE-TASSIGNY.
23 JUIN - LA MAISON DES SERVICES DEVIENT UN RELAIS SERVICE-PUBLIC.
14 SEPTEMBRE - AVIS D'APPEL PUBLIC À LA CONCURRENCE POUR LA CONSTRUCTION D'UN SILO DE BOUES À LA STATION D'ÉPURATION.
NOVEMBRE - LA MAISON DES SERVICES, RELAIS SERVICE-PUBLIC EST LABELLISÉE MAISON DES SERVICES AU PUBLIC.
31 DÉCEMBRE - DISSOLUTION DU CENTRE COMMUNAL D'ACTION SOCIALE DE ROLAMPONT.
2016 : FERMETURE DU BUREAU DE POSTE DE ROLAMPONT.
21 NOVEMBRE - CIMETIÈRE
DE ROLAMPONT. FIN DE LA PROCÉDURE DE REPRISE DES CONCESSIONS FUNÉRAIRES
EN ÉTAT D'ABANDON. CONSTAT DE RÉHABILITATION OU D'ABANDON DÉFINITIF DES
TOMBES EN PROCÉDURE.
4 AVRIL - OUVERTURE D'UNE AGENCE POSTALE COMMUNALE À LA MAISON DES SERVICES.
2017 : CIMETIÈRE DE ROLAMPONT. REPRISE DES CONCESSIONS EN DÉSHÉRENCE (Délibérations du conseil municipal n°2017-01 du 18 janvier 2017 et 2017-33 du 4 octobre 2017).
DEUXIÈME TRANCHE DES TRAVAUX DE RÉHABILITATION DE LA RUE DE LA MARNE DE LA RUE DES VOIES-DESSOUS AU PONT. POSE DE BORDURES ET DE PAVÉS, CRÉATION D'UN MURET. POSE DE BICOUCHE & ENROBÉ SUR LES TROTTOIRES ET LE PARKING, RÉALISATION EN BÉTON DÉSACTIVÉ & RÉSINE PERMÉABLE. POSE DE MOBILIER URBAIN (BANC, PUBELLE, POTELETS EN FONTE & BOIS, BARRIÈRES & SIGNALÉTIQUE.
ENFOUISSEMENT DES RÉSEAUX AÉRIENS : TÉLÉPHONE, & ÉCLAIRAGE PUBLIC. POSE DE CANDÉLABRES.
1er AOÛT - LE PLAN LOCAL D'URBANISME (PLU) REMPLACE LE PLAN D'OCCUPATION DES SOLS (POS) DE ROLAMPONT (Délibération
du conseil communautaire de la communauté de communes du Grand-Langres
n° 2017-04-06 du 28 avril 2017 portant approbation de la révision du
POS en PLU de la commune de Rolampont).
3 NOVEMBRE - AVIS
D'APPEL PUBLIC À LA CONCURRENCE POUR LES TRAVAUX D'AMÉLIORATION
ÉNERGÉTIQUE & LES AMÉNAGEMENTS EXTÉRIEURS DES ATELIERS MUNICIPAUX
(Ancien garage des Prayes, avenue de Verdun.)
2018 : 8 MARS - APPROBATION DU MARCHÉ POUR L'AMÉNAGEMENT DES ATELIERS MUNICIPAUX DE LA RUE DE VERDUN (Délibération du conseil municipal n°2018-01 du 8 mars 2018).
FIN MARS - FIN DES TRAVAUX DE RÉAMÉNAGEMENT DU CIMETIÈRE DE ROLAMPONT.
5 AVRIL - DÉMARRAGE DES TRAVAUX DE RÉFECTION DU PONT SUR LE CANAL ENTRE CHAMPAGNE-ET-BOURGOGNE, À L'INTERSECTION DE LA RUE EDMOND-LECLERC ET DE LA RUE DU RUAU. DÉPOSE DU GARD-CORPS, DÉMOLITION DE L'ANCIEN PONT PAR GRUTAGE, RÉALISATION DE SOMMIERS BA SOUS LES POUTRES, DÉMOLITION ET REPRISE DE MAÇONNERIE, POSE DE POUTRES PRÉFABRIQUÉES, REPOSE DES QUATRE PILIERS EN PIERRE DE TAILLE, TRAVAUX D'ÉTANCHÉITÉ, DE DALLAGE, RACCORDEMENT DES RÉSEAUX, REPRISE DE LA VOIRIE, DES TROTTOIRS SURÉLEVÉS ET DES GARDE-CORPS.
RÉFECTION DU PONT SUR LA MARNE DANS LE PROLONGEMENT DU PONT
DU CANAL. TRAVAUX EXTRADOS ET INTRADOS, D'ÉTANCHÉITÉ. REPRISE DE LA
VOIRIE, DES TROTTOIRS SURÉLEVÉS ET DES GARDES-CORPS.
2019
: 8 MARS - RÉAMÉNAGEMENT DE LA RUE DE LA MAIRIE.
RÉHABILITATION DE LA RUE MARÉCHAL-DE-LATTRE-DE-TASSIGNY.
16 SEPTEMBRE - ACHÈVEMENT DES TRAVAUX D'AMÉLIORATION ET D'AMÉNAGEMENT SÉCURITAIRE AUX ABORDS DES ÉQUIPEMENTS PUBLICS : STADE & ÉCOLES.
Sources : Archives communales & privées.
© jchr 10.09.1998